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1840
Après avoir colonisé les USA, le Royaume-Uni déverse généreusement le contenu de ses prisons sur les côtes de Tasmanie en privilégiant les pauvres et les femmes, surtout lorsqu'elles sont jeunes, en bonne santé et enceintes.

L'auteur trace le destin d'Evangeline, Hazel et Olive, arrêtées pour des motifs dérisoires, déferrées à la prison de Newgate, jugées hâtivement et sans avocats, puis embarquées sur un bateau négrier.

Le versant historique est fouillé (C.Baker a mené de nombreuses recherches). Les conditions de détention, la traversée de 4 mois le centre pénitentiaire australien...
La versant romancé, très très romance (faut aimer...)

La plume est somme toute assez pointue, le tout est donc plutôt agréable.
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Une description fidèle des la colonisation de la Tasmanie (et de son impact sur la population locale aborigène) ainsi que des voyages dans des conditions terribles des femmes convicts britanniques. Cependant, l'intrigue des personnages manque d'épaisseur, on reste dans une description neutre, sans approfondir l'histoire.
A lire pour ceux qui encensent l'Australie, pour connaître les origines de la colonie.
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J'ai terminé cette après-midi, l'histoire inoubliable d'Evangéline, Mathinna et Hazel dans "Le pays au-delà des mers" de Christina Baker Kline paru aux éditions Belfond. Dès le début de ma lecture, j'ai senti que j'allais frôler le coup de coeur.

Évangéline, jeune gouvernante anglaise, est accusée de vol et condamnée à la déportation. Elle se retrouve parmi des détenues dont Hazel, débrouillarde, avec qui elle se lie d'amitié sur le navire qui les emmènent en terre australe.

Mathinna, orpheline aborigène, sur l'île Flinders, est également retenue prisonnière et arrachée à sa famille. Elle sera adoptée par un couple qui va vouloir à tout prix la "civiliser".

Les conditions de vie en prison et sur le navire sont exécrables. Ces trois femmes ont une force incroyable, surtout Evangéline, à qui je me suis attachée dès le début du roman.

J'ai les autres romans de l'autrice dans ma pal qui m'attendent depuis trop longtemps et que je vais m'empresser de lire.
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Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
J'avais déjà lu un roman de cette auteure, et je me souviens que j'avais vraiment beaucoup aimé, ça ne fut pas différent avec celui-ci, et même que je qualifie de coup de coeur.
Non seulement le roman est excellent, mais j'y ai appris un tas de choses que je ne savais pas. Comme par exemple que l'Australie à l'époque etait une prison pour les femmes qui devaient purger des peines moins lourdes, pourquoi? Tout simplement pour avoir des femmes sur cette île.
Nous allons suivre le destin de 3 femmes.
Évangéline, qui je crois m'aura le plus touché, est orpheline de père avec une certaine éducation. Elle est engagée comme gouvernante dans une famille. Mais ce n'est pas très long que le fils de la maison décide de la courtiser et de la séduire, du coup elle se retrouve enceinte et accusée de vol et de tentative de meurtre, le fils de la maison n'est pas là pour la défendre, mais le ferait-il même s'il était à la maison ?
Elle se retrouve donc en prison, et elle sera envoyé en Australie, un pays qu'elle ne pense pas amical vraiment !
Et puis il y a Hazel, qu'elle rencontre sur le bateau qui les amène à destination, les deux vont devenir amie. Mais Hazel saura-t-elle être la personne sur qui Evangéline pourra s'appuyer?
On fera connaissance également avec Olive. Une autre qui est déportée vers l'Australie.
Et puis finalement Mathinna, une petite orpheline aborigène qui a été arrachée à sa tribu, et qu'une famille anglaise a décidé d'adopter et de la ‘'civiliser''.
Le destin fera en sorte de réunir ces personnes, comment et pourquoi ?
Dans un monde sauvage, cruel, ces femmes feront tout pour survivre, n'ayant qu'une seule chose en tête, retrouver leur liberté.
Que puis-je vous dire de plus? Que cette lecture m'a fait vivre tout plein d'émotions, j'ai été enragé à certains moments, ma colère était presque palpable, d'autres moments étaient très émouvants. Les personnages Évangéline, Hazel et puis la jeune Mathinna, sont entrés directement dans mon coeur, et je ne suis pas prête de les oublier, ça, c'est certain.
L'auteure a fait ses recherches avec brio, le côté historique du roman est très bien documenté, et de par sa plume l'auteure a su y intégrer tous les sentiments que la lecture nous fait vivre!
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Je vous laisse aux bons soins de l'auteure pour découvrir la vie des femmes au 19e siècle en Angleterre. Évangéline est seule au monde. Son père est décédé. Elle doit pourvoir à ses besoins. Heureusement, elle sait lire et écrire. Elle trouve une place de gouvernante dans une bonne famille. Elle tombe amoureuse du beau-fils. « Trois petits points », comme dirait Mamma mia. Son amant lui promet monde et merveille. Il lui offre une bague. Comment tout va basculer ? Cependant, les rivalités exacerbées et la jalousie vont laisser fuiter l'information, la vérité est déformée. Évangéline se retrouve accusée de vol et de tentative de meurtre dans la foulée. Que lui arrivera-t-il ? Son amant viendra-t-il la sauver à temps ?
Qui est Mathinna ? Va-t-elle être enlevée à son père adoptif ? Où sont les îles Finders sur le globe ?
Un vrai coup de coeur ! Cette histoire, elle vous prend au coeur petit à petit. En silence, centimètre par centimètre, elle vous prend aux tripes, vous donne envie de soulever des montagnes pour nos héroïnes.
Votre coeur se met à battre en cadence,
les coups pleuvent, nous émeuvent,
La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Londres 1840, Evangeline vient de perdre son père, un vicaire qui lui a donné une bonne éducation.
Se retrouvant seule, elle se fait engager comme gouvernante dans une riche famille : les Whitstone.
Encore innocente des choses de la vie, Evangeline tombe sous le charme de Cecil, le fils de la famille, qui lui promet le mariage et lui offre une bague de valeur.
Accusée d'avoir volé le bijou, Evangeline est condamnée à la prison et à la transportation : l'exil en Australie où elle devra purger sa peine...
En Australie, Mathinna, jeune aborigène est enlevée à sa famille et confiée au gouverneur et à sa femme qui devront la "civiliser".
Roman historique bouleversant et captivant qui traite des différences sociales et de la condition de la femme à l'époque.
L'écriture de l'auteure est fluide et agréable.
J'avais beaucoup apprécié "le train des orphelins" de cette auteure et j'ai très envie de découvrir d'autres de ses oeuvres.
Très très bon moment de lecture.
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Un fort beau roman avec du souffle et un destin surprenant pour une jeune femme, victime d'un "trou du cul" aristocrate, coincé dans ses conventions. Elle a beaucoup de courage notre héroïne. Elle monte sur un bateau qui ressemble au radeau de la Méduse pour atteindre la Nouvelle Zélande et payer le grave crime d'avoir été en possession d'une bague donnée par celui qu'elle aimait et qui était un leurre.
J'ai vraiment aimé ce livre, les descriptions des paysages, des coutumes, des sentiments. Je vais lire les autres textes de cette auteure et la couverture est très belle !
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Un roman qui nous plonge dans le tellement émotions qui nous touche en plein coeur.

Trois destins, trois histoires, trois belles personnes qui doivent surmonter des épreuves. Un roman prenant mais dur à la fois. On s'attache vite a c'est femmes que tout ce qu'elles subissent nous touche forcément.

La plume de l'autrice est fluide, émouvante mais aussi profonde. Elle nous construit des personnages et une histoire tellement prenante qu'elle nous atteint le coeur. On vie, on endure, on espère avec c'est personnages.

On tourne les pages sans en rester indemne émotionnellement. On vie le roman à travers c'est femmes, enfants, bébé.... On ne peut en aucun cas rester de marbre face à ce roman. Jusqu'à la fin on retiendra notre souffle pour elles, on espera une fin meilleur, une fin heureuse... Mais l'aurions nous vraiment pour toutes c'est femmes!?

Un roman qui va me rester au coeur pendant longtemps, je vous le recommande tellement fort !

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Evangeline est une jeune gouvernante anglaise qui a succombé aux promesses amoureuses de son employeur. Des promesses qu'il n'a nullement l'intention de tenir, évidemment... Evangeline est accusée en plus de vol, et va devoir endurer un simulacre de procès, où personne ne la croit ; elle va donc être condamnée à la déportation en Australie.
En plus du point de vue d'Evangeline, nous avons aussi celui de Hazel, qui est aussi une convicte et sur le même bateau qu'Evangeline. Hazel est différente, elle a eu une vie plus « dure », elle a été habituée à se débrouiller seule plus jeune. Evangeline et Hazel sont donc deux femmes que beaucoup de choses opposent, mais qui se retrouvent dans la même galère et vont devenir amies. Et il y enfin le point de vue de Mathinna, une jeune fille aborigène qui vit sur l'île Flinders et qui a été arrachée à sa famille pour être adoptée par le gouverneur et sa femme, dans le but de la « civiliser ». Trois femmes, trois destins différents, et qui vont se croiser et se décroiser.
Christina Baker Kline est une autrice que je suis depuis ses débuts chez Belfond, et dont les deux premiers romans sont magnifiques. Si vous avez l'occasion de découvrir le train des orphelins et le monde de Christina, FONCEZ !! J'ai une préférence pour le train des orphelins de mon côté, même si ils sont tous très bons.
Donc, lorsque j'ai commencé à lire le pays au-delà des mers, j'étais sûre d'aimer et j'étais surtout très curieuse de découvrir cette nouvelle histoire !
Avec le pays au-delà des mers, Christina Baker Kline nous plonge de nouveau dans une histoire basée sur des faits historiques avérés. Il s'agit ici de la déportation de convicts pour l'Australie, mais aussi l'histoire de ces enfants aborigènes pris à leurs familles et de leurs luttes pour s'adapter. Dès le début, j'ai de nouveau été embarquée par l'écriture, l'histoire et le destin des personnages. Evangeline et Hazel vivent une véritable descente aux Enfers, mais elles peuvent se soutenir, compter sur la solidarité d'autres femmes, mais Mathinna, de son côté, est toute seule... Il y aura du racisme, de la violence faite aux femmes, et une absence totale d'empathie et d'humanité concernant certains personnages. Ce qui est malheureusement véridique sur la situation de l'époque, et cela reste très actuel aujourd'hui, surtout compte tenu du fait que toutes les violences faites aux personnes aborigènes n'ont pas été reconnues ou très peu et tardivement.
Le pays au-delà des mers est un roman fort et bouleversant, je vous le recommande à 100 % !
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Evangeline a été engagée comme gouvernante dans une famille huppée, les Whitstone. Fille d'un vicaire décédé brutalement, elle a eu une éducation assez rigide et ne connaît rien des duretés du monde extérieur. Naïve, elle tombe sous le charme de Cecil le fils de la maison qui lui a offert la bague de sa grand-mère avant de partir en voyage. EN son absence, Evangeline est accusée de vol par une bonne qui la jalouse. Sous le coup de la colère devant cette injustice, elle la pousse dans les escaliers… Il s'en suit une condamnation pour vol de sept ans à laquelle se rajoute sept ans pour tentative de meurtre.

Jugement expéditif, qui ne laisse aucune place à la défense, et donc direction une prison sinistre dans des conditions insalubres (on est en 1840) et comme il faut peupler l'Australie, ces condamnées, les convicts, sont envoyées par bateau dans des conditions encore plus effroyables, avec des marins avinés qui ne pensent qu'à leur mettre la main aux fesses et même les violer. En fait, on utilise les bateaux négriers d'autrefois. Donc, elles sont dans les même conditions infâmes. Seul le médecin du bord fait preuve d'humanité.

Comble de l'infamie, Evangeline est enceinte, donc dépravée, crime impardonnable dans cette société anglaise hyper-religieuse.

Deux autres jeunes femmes font partie du voyage : Hazel, dont la mère, sage-femme a fait une faute lors d'un accouchement et s'est retrouvée déchue, plongeant dans l'alcool et obligeant sa fille à voler. Lorsqu'Hazel sera arrêtée elle se gardera bien de soutenir sa fille. La troisième compagne d'infortune est Olive.

Pendant ce temps-là, à l'autre bout du monde sur la Terre de van Diemen (ainsi s'appelait alors la Tasmanie) une riche bourgeoise décide de prendre sous son aile Mathinna, une jeune aborigène à peine sortie de l'enfance, pour « la civiliser » et lui inculquer la culture et la religion des Blancs. Elle l'arrache à son île (à l'arrivée des Blancs tous les aborigènes ont été traqués, exécutés sommairement pour faire main basse sur leurs terres et les survivants ont été envoyés sur l'île de Flinders, rocher perdu dans l'océan.

Elle la loge dans une pièce dont les fenêtres ont été clouées avec des planches (regarder le paysage à l'extérieur ne permettant pas de d'adapter à sa nouvelle vie). On lui apprend à lire parler, plusieurs langues, on l'exhibe, comme un animal qu'on adopte et qu'on abandonne dès qu'il ne plaît plus.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, car ces femmes sont très attachantes, elles ne se laissent pas faire, refuse de subir malgré le prix à payer, et j'ai aimé les suivre dans ce voyage à l'autre bout du monde, fers aux pieds. J'ai beaucoup aimé Mathinna, la manière dont on la traite au nom de la suprématie blanche, le réconfort qu'elle trouve dans la compagnie de son opossum, la manière dont on la dépossède de tout : de sa culture, des colliers confectionnés par sa mère autrefois qui vont enrichir la collection de sa « bienfaitrice » qui exhibe dans son salon les crânes d'aborigènes qu'on a fait bouillir pour enlever toute trace de chair : ce ne sont pas des humains n'est-ce pas ? pour ces Blancs dégénérés…

J'ai dévoré ce roman, il m'a été impossible de le poser, une fois la lecture entamée, car Christina Baker Kline décrit très bien le statut des femmes en ce milieu du XIXe siècle, la conquête à tout prix de la Terre de van Diemen qu'on décidera de rebaptiser Tasmanie plus tard, pour se dédouaner comme si changer le nom pouvait faire disparaître les atrocités commises contre les Aborigènes. Les femmes apparaissent comme des citoyennes de seconde zone que l'ont méprise presque autant que les Aborigènes mais elles seront bien utiles pour la descendance.

Ce récit est bien écrit, dynamique, les descriptions des paysages, des tempêtes sur le bateau ou autres sont très colorées, on fait très vite partie de l'histoire. C'est le premier livre de Christina Baker Kline que je lis et je suis sous le charme donc je vais tenter, si ma PAL ne s'y oppose pas, de découvrir « le Train des orphelins », dans un premier temps et plus si affinité.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure

#ChristinaBakerKline #NetGalleyFrance


Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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