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3,53

sur 405 notes
Nous descendons d'un étage pour se retrouver chez le personnel de maison. Nous faisons les lits, nous allumons le feu et préparons les repas avec eux pendant qu'au niveau supérieur, les maîtres de maison, s'échangent des discours courtois autour d'un thé ou pensent à la robe ou au costume qu'ils mettront pour leur prochaine sortie mondaine.
Se glisse également autour de tout ce petit monde des histoires d'amour et de jalousie. Un bon roman pour ceux qui apprécie le doux mélange entre « Orgueil et préjugés » et « Downton Abbey ».
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Pour ce livre, il vous faut une tasse de thé, un plaid et si possible un feu de cheminée.
Puis accompagnez les domestiques dans ce domaine de Longbourn, c' est une ambiance Victorienne , style Jane Austen, mais cette fois du côté du personnel de maison.
Tous vivent au rythme des maîtres, au gré de leurs besoins ou humeurs. Et surtout , sans aucune certitude quant à leur avenir professionnel.

Ce livre se déguste comme un verre de Sherry!
Lien : https://unlivreselonmonenvie..
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Quand Downton Abbey croise Pride & Prejudice, on obtient ce roman... L'histoire est centrée sur le personnage de Sarah, jeune bonne à tout faire chez les Bennet et, même si elle suit la trame du roman de Jane Austen, on est pas du tout dans une redite du roman (bon point !). Donc si le petit monde de Lizzy, Jane et les autres est bouleversé par l'arrivée des Bingley et de Darcy, celui de Sarah l'est par celle d'un nouveau valet de pied : James Smith. D'entrée de jeu, on comprend que ce personnage n'est pas ce qu'il parait de prime abord ( et la dernière partie du roman nous le confirme mais chutttt). Donc on suit vraiment la vie de l'envers du décor de Longbourn et on voit des choses pas jolies jolies... Entre les pots de chambre des demoiselles (et de Collins, d'ailleurs la visite de ce dernier était hyper intéressante, on voit que Mme Bennet n'est pas la seule à s'inquiéter du choix marital de Collins, et j'ai aimé aussi voir qu'on parlait enfin de Mary). J'ai plus de réserves concernant le traitement réservé à Wickham... Je SAIS qu'il est d'usage de faire de lui un salaud intégral mais là j'ai trouvé que c'était trop trop lourd... Franchement l'épisode Polly et l'intervention de James étaient de trop... Bref, autre partie que j'ai bien aimée aussi c'est le point de vue de Sarah sur Darcy et surtout sur la soirée où il vient faire sa première demande : j'ai trouvé ça très réussi (même si évidemment, il faut connaitre le roman original pour apprécier pleinement). Idem, j'ai adoré le fait que le gentil Bingley possède un esclave... (même si ce dernier ne le reste pas).

Ce que j'aime : le regard que les domestiques portent sur leurs maitres et leurs invités, l'intimité vraiment décrite de la maison (grâce aux pots de chambre et tout ça, on s'y croyait ). James, ce qu'il est. Sarah même si elle m'a agacée au début du roman. Collins particulièrement réussi !L'incursion dans le couple Darcy, la nervosité d'Elizabeth, son désir d'être à la hauteur, j'ai beaucoup apprécié cette vision de leur mariage. L'histoire de Mr Bennet...et les personnages de Mr & Mrs Hill

Ce que j'aime moins : l'acharnement sur Wickham, une fois de plus diabolisé, à mes yeux l'épisode Polly est de trop... Un peu trop de romance sur la fin, avec Sarah.

En bref : Un très bon roman, réaliste et bien documenté, qui se lit tout seul... Si on a lu Pride and Prejudice avant ! Je pense que sans cela, je l'aurais moins apprécié donc je serais presque tentée de dire que... c'est à réserver aux janéites !


Ma note

8,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Je n'ai donc toujours pas lu Orgueil et préjugés, bien qu'à force j'en connaisse l'histoire sur le bout des doigts (ou presque). Pour plonger dans cette nouvelle « Austenerie », pour une fois nous ne tombons pas sur des fans de l'auteure anglaise, mais nous entrons complètement dans le roman, dans une autre face d'Orgueil et Préjugés. Nous voici du côté des domestiques, et c'est très intéressant de voir cette autre image.

J'étais très intriguée par la couverture et par la chronique d'Une tasse de culture, et je ne peux qu'approuver ce que Céline a noté, notamment la comparaison avec Downton Abbey. Notre héroïne principale, Sarah, est une jeune fille intelligente, courageuse, plutôt volontaire. C'est un plaisir de la suivre et d'évoluer avec elle dans les cuisines, dans les coulisses. James m'a aussi intéressée, son point de vue apporte un petit quelque chose. J'ai aimé qu'on change de temps en temps de narration, juste pour un instant, pour nous faire voir un évènement avec le regard d'un personnage en particulier.

De plus, cette austenerie est particulière, car elle nous permet de découvrir les célèbres personnages sous un autre jour. La fameuse Lizzie Bennet est tout à coup moins parfaite, on voit ses défauts, on voit d'ailleurs les défauts de tous de façon plus accentuée. Pour certains, ils ont désormais un côté plus attachant, plus émouvant, tandis que pour d'autres, cela joue en leur défaveur.

Jo Baker a réussi à s'intégrer dans le monde de Jane Austen et à faire évoluer les personnages autour de mythes littéraires sans que cela semble trop artificiel. Elle nous rend compte de l'univers de la domesticité avec beaucoup de détails, nous fait vivre dans le monde des petites gens que l'on connaît souvent moins. Mrs Hill est vraiment émouvante d'ailleurs, c'est l'Intendante qui dirige tout le personnel au sein de Longbourn, au fur et à mesure du livre, on en apprend davantage sur elle, sur sa vision de la domesticité, sur sa vie. On voit également les espoirs, les aspirations, les déceptions et la difficulté de vivre selon ses propres choix pour les serviteurs.

Un très joli roman à découvrir.
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Le 20 mars nous fêtions l'arrivée du printemps mais également la journée du bonheur. Grâce à l'opération masse critique de Babelio et aux éditions Stock, j'ai eu la surprise de recevoir "Une saison à Longbourn" de Jo Baker. Ce livre sort le 2 avril, c'est à dire aujourd'hui. Je n'ai qu'un conseil à donner : foncez l'acheter!

Pour ceux qui suivent le blog, vous connaissez mon amour pour Jane Austen et son roman "Orgueil et préjugés". Vous savez également que j'adore lire des austeneries. C'est, donc, avec beaucoup d'impatience que j'attendais sa sortie, alors imaginez l'effet que cela m'a fait de pouvoir le lire avant tout le monde… il a presque fallu m'apporter mes sels! Peu importait mes révisions, je n'avais qu'une envie le lire.
De plus, comment résister à cette couverture toute en douceur qui est une véritable tentation.

Jo Baker précise dans sa note en fin de livre que "Les principaux personnages de Longbourn ont une présence fantomatique dans Orgueil et préjugés". A charge de revanche, cette fois-ci ce sont les principaux personnages d'Orgueil et préjugés qui apparaissent en arrière-plan afin de laisser toute la place, plus que méritée, aux domestiques.

L'auteur prend appui sur l'oeuvre de Jane Austen pour raconter sa propre histoire. Mais là où les autres austeneries ressemblent beaucoup à des fanfictions, "Une saison à Longbourn" s'émancipe et devient une oeuvre à elle toute seule. Et ce fut une véritable coup de coeur! Je suis véritablement tombée amoureuse de l'ambiance tranquille de la campagne, bercée par les activités de la domesticité de Longbourn mais également des personnages dont Jo Baker dresse avec une finesse remarquable leur caractère.

Les personnages d'Orgueil et préjugés, comme par exemple Elizabeth Bennet, sont vus au travers du prisme des domestiques ce qui altère considérablement les sentiments que j'ai pu avoir pour les protagonistes. Mon amour pour Lizzie a été mis à l'épreuve - légèrement seulement parce que je reste une fan inconditionnelle! – cette dernière ne s'intéresse que très peu l'héroïne, car pour Elizabeth sa position de domestique l'a rend immuable, acquise. Il n'y donc pas lieu de s'enquérir de ses sentiments.

Toute une intrigue se cache derrière l'étude des conditions de vie des serviteurs et de la place de la femme durant la Régence. Et celle-ci est entièrement au service des personnages puisqu'elle concoure à l'attachement ressenti pour eux. le secret, depuis longtemps, enfouit n'est révélé que dans la troisième partie du livre et lie inexorablement le destin de la gentry et de la domesticité. L'un ne va pas sans l'autre. Et le livre explique très bien cette interdépendance.

Sarah est une jeune femme qui a été recueillie par Mrs Hill pour l'assister dans son travail. Elle est posée, réfléchie et surtout cultivée. A l'image de sa maîtresse, Sarah se laisse éblouir par les bonnes manières de Ptolémée et éprouve quelques préjugés envers James. On retrouve, ici, le schéma de base du roman de Jane Austen.
James quant à lui est un personnage hautement mystérieux et l'on ne vient à comprendre son comportement qu'à la toute fin.

Les sentiments sont très bien retranscrits. J'ai ainsi pu éprouver la perte de Sarah et de Mrs Hill lorsque James disparaît sans rien dire, mais également la solitude de Sarah lorsqu'elle est perdue dans la domesticité de Pemberley.

Une fois, le livre commencé, il est impossible de s'arrêter tellement la curiosité nous dévore. Et s'il n'y avait pas eu mes révisions en même temps, je n'aurais fait qu'une seule bouchée de ce roman. Mais cela a surement été un mal pour un bien puisque j'ai pu me délecter convenablement de la plume de l'auteure.

A l'image de la couverture, ce livre se déguste à l'heure du thé et sans précipitation de manière à savourer toutes les subtilités du récit. Je vous encourage donc à découvrir ce roman.
Lien : http://darcybooks.wordpress...
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Si vous n'avez pas lu Orgueil et Préjugés de Jane Austen, vous avez sûrement vu les nombreuses adaptations TV ou cinéma qui ont été tirées de ce grand classique de la littérature : Colin Firth en Mr Darcy reste inoubliable … Lu ou vu donc, et apprécié à coup sûr ? Alors vous ne pourrez qu'aimer Une saison à Longbourn, où Jo Baker explore les coulisses du roman, en imaginant l'histoire des domestiques des Bennett. Un régal pour les amoureux du roman et pour les adeptes de la série Downton Abbey (quoique avec un siècle d'écart puisque le roman date de 1813.)

“Mrs Bennet avait entendu dire, expliquait-elle maintenant à son époux et à ses filles, que, dans les meilleures maisons, on ne voulait être servi que par des valets car tout le monde savait que leurs gages étaient élevés et qu'on devait s'acquitter d'un lourd impôt pour les garder, parce que les hommes en bonne santé étaient appelés aux champs et à la guerre. Quand on apprendrait que les Bennet avaient engagé un jeune valet pour servir à table et ouvrir les portes, le voisinage ne manquerait pas de s'émerveiller de ce fait remarquable.”Ce roman n'aurait pu être qu'une « austinerie » de plus, entre La mort s'invite à Pemberley (P.D. James) et Orgueil et préjugés et zombies (argh), austineries qui fleurissent en ce moment sur les tables des librairies, oubliant souvent que Jane Austen fut l'un des pourfendeurs de sa société et non son chantre … Pourtant Une saison à Longbourn est différent, déjà par son style impeccable (qui n'essaye pas d'imiter bien sûr celui du XIXe siècle, ce dont je lui suis gré ..), ensuite parce qu'elle ne touche pas à ce qui fait l'essence du roman de Jane Austen : elle ne fait que très peu parler les personnages existants, elle n'invente que des scènes qui n'ont pas d'impact sur le récit initial. Avec finesse elle développe des épisodes qui sont évoqués, ou elle en invente.

Résultat : on retrouve avec plaisir les personnages connus, et on en découvre des méconnus qui sont tout aussi intéressants. Ceux qui n'ont pas leur place dans la bonne société et qui pourtant sont indispensables : les domestiques. Toujours présents, ils sont les témoins des drames de leur maître, ils cachent leurs secrets, ils leur sauvent la mise parfois. Et d'une manière générale, ils contribuent au maintien de cette société aristocratique prompte aux bons mots et aux leçons de morale mais incapable de se cuire un oeuf …

A travers une histoire d'amour inédite, romanesque à souhait, qui a pour lieu écuries et cuisine, Jo Baker en profite pour aborder des thèmes un peu différents comme l'esclavage, la guerre, qui mettent d'autant plus en relief le vase clos dans lequel vit la bonne société. Tout en décrivant parfaitement la vie des petites gens qui lavent, récurent, de l'aube au crépuscule, sans repos. Cet enrichissement complète le roman d'Austen avec des préoccupations qui se rapprochent plus de celles qui sont les nôtres aujourd'hui, mais sans que ce soit gênant. C'est justement dans cet équilibre entre fidélité et liberté que réside la force de ce roman, que j'ai eu du mal à refermer et qui fut un beau coup de coeur.
Lien : https://missbouquinaix.com/2..
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Belle idée de re-découvrir le roman de Jane AUSTEN, orgueil et préjugés, au travers du regard des domestiques.
Pendant que les destins des jeunes filles BENNET se dessinent, la vie au rez-de-chaussée se poursuit irréversiblement, dans les tâches quotidiennes : assurer l'entretien de la demeure, les repas, le service, laver le linge, s'occuper des animaux, bref servir et être à la disposition de la famille BENNET. Une vie rythmée et routinière qui m'aurait ennuyé si l'arrivée d'un nouveau valet, James, n'avait chamboulé cette mécanique bien huilée. le jeune homme va susciter des passions et réveiller des souvenirs bien enfouis.
Jo BAKER met en évidence 2 mondes totalement différents : d'un côté les BENNET, qui sous sa plume me sont apparus oisifs et futiles et de l'autre, les gens de maison, qui travaillent, et travaillent encore et toujours, sans que la famille ne sache ou ne veuille savoir tout ce qu'ils font pour eux.
Jo BAKER donne une autre vision du roman de Jane AUSTEN : un roman plus vivant, plus terre à terre, plus proche des petites gens, leur laissant une place dans la magistrale oeuvre initiale.
N'en reste pas moins que je préfère amplement, Orgueil et préjugés, sans doute mon côté fleur bleue
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Une lecture très plaisante.
L'idée originale de voir l'envers du décor du célèbre roman Orgueil et préjugés m'a tout de suite plu.
On s'attache assez vite aux personnages et en particulier à Sarah, une jeune servante. Les conditions de vie et de travail des domestiques sont très bien décrites et c'est une façon intéressante de leur rendre hommage, eux qui sont souvent transparents ou même oubliés alors qu'ils jouent un rôle essentiel.
Cette revisite du roman de Jane Austen est bien réalisée : en effet, les caractères des personnages et les événements sont bien respectés mais je pense toutefois qu'il faut avoir une bonne connaissance du roman original pour apprécier les différentes remarques et allusions.
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"Orgueil et préjugés" est certainement l'un de mes livres préférés. Vraiment. Alors, vous vous en douterez, je n'ai pas hésité une seule seconde à lire "Une saison à Longbourn". Malheureusement... bah voilà, j'ai été déçue.
Je m'attendais à une histoire très bien construite, semblable à la série "Downton Abbey" ou quelque chose comme cela. Pas du tout ! J'ai trouvé l'équilibre vie domestique/liaison avec l'histoire d'origine assez mauvais : on croise finalement assez peu Elizabeth, Darcy et autres merveilles de personnages, au profit de Sarah, James, Polly etc. Soit, mais dans ce cas ne nous alléchez pas en nous parlant d'Orgueil et Préjugés ! En réalité, je suis d'avis que Jo Baker n'aurait pas du relier son histoire à ce dernier Elle a, je trouve, déformé l'histoire du livre originel vers la fin, en incluant des personnages qui ne sont pas les siens à des chapitres qu'elle a elle-même écrit. Hormis cela (même si c'est une énorme partie du livre), "Une saison à Longbourn" est plutôt agréable à lire et distrayant, ce n'est donc pas une mauvaise lecture. Cependant, le style de l'auteur - bien que très fluide - reste assez simple et sans grand interêt.
Les nouveaux personnages (Sarah, Mr. et Mrs. Hill, Ptolémée, etc.) sont quant à eux très intéressants et différents des uns des autres, j'aurais adoré en savoir plus sur eux. On ressent également le travail qu'il y a derrière ce roman, toutes les recherches que Jo Baker a du faire. Cela a vraiment été génial de découvrir les tâches domestiques, les secrets de grand-mère et toutes les compétences que devait posséder une femme de chambre - par exemple - à cette époque. Rien que pour ça je suis reconnaissante envers l'auteure d'avoir écrit ce livre.
En conclusion, "Une saison à Longbourn" est un roman plutôt sympa à lire, mais ne vous lancez pas dedans en espérant un livre à la hauteur d'Orgueil et Préjugés, vous risqueriez en effet d'être déçu.

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Voilà un livre intéressant qui nous livre l'envers du décor. Ici pas de scènes de bals, de promenades indolentes dans la campagne, de soupers au coin du feu ou de paisibles après-midi à coudre ou dessiner. Car ce roman se penche sur les gens d'en bas, ceux qui font en sorte que Longbourn, le domaine de la famille Bennet tourne.
Tout le monde (ou presque :p) connaît "Orgueil et préjugés", le chef d'oeuvre de Miss Austen mais ici l'auteure se focalise sur ceux qui sont dans l'ombre. L'intendante, Mrs Hill et son mari, les femmes de chambre (et aussi bonnes à tout faire) Sarah et Polly et le nouveau valet James Smith.

L'histoire d' "Orgueil et Préjugés" se déroule en parallèle. On redécouvre l'arrivée de Mr Bingley, la demande en mariage de Mr Collins à Lizzy, la fuite de Lydia pour épouser Wickham, ...
Mais cette fois-ci, ces évènements sont en toile de fond.
Nous apprenons à connaître les gens de maison (dont certains ont été inventés pour les besoins du roman). Leurs problèmes, leurs vies, leurs secrets cachés, ...

Ce qui m'a fort marqué, c'est la vie pénible, ingrate et peu considérée qu'ils mènent. Nourrir les cochons, allumer les feux, nettoyer les vêtements à la main of course, raccomoder, préparer à manger, servir et débarrasser, frotter les sols, aller chercher l'eau à la pompe, faire la vaisselle, .... C'est sans fin!
Tout cela pour un salaire de misère évidemment! Sans oublier le peu de reconnaissance pour le travail accompli...

Là où j'ai eu plus de mal à accrocher, c'est avec les libertés qu'a prises l'auteure. Etant une grande fan d' "Orgueil et préjugés", j'ai ma façon de voir les personnages. J'ai eu du mal avec la manière dont elle décrit Mr Bennet, les secrets de Mrs Hill que j'ai eu du mal à trouver crédibles ainsi que les penchants pervers de Wickham.

Ici pas de happy ending mais une conclusion plus douce-amère. Plus proche de la réalité aussi. La romance entre Sarah et James n'est pas assez développée à mon goût. On les voit peu ensemble ce qui m'a un peu frustrée.

Sarah m'a beaucoup touché par son envie d'évasion, d'expérimenter, de découvrir d'autres endroits. Elle n'a connu que Longbourn et ses proches environs. Evidemment sa rencontre avec Mr Bingley (Ptolémée, hein pas Charles :p) va lui tourner la tête car il incarne la nouveauté, le changement. Mais elle se rendra vite compte que son coeur est ailleurs...

James Smith est un personnage complexe qui a eu son lot de souffrances. L'auteure nous raconte son passé militaire ainsi que ses originies vers la fin du roman ce qui nous permet de mieux l'appréhender.

J'ai eu plus de mal avec le passé de Mrs Hill mais sinon c'est une femme forte qui a dû fermer son coeur. L'époque et les codes sociaux ne lui auront pas permis de vivre comme elle l'aurait voulu.

En résumé, un bon roman qui revisite un de mes livres préférés sous un angle différent. J'ai eu un peu de mal à accepter certains partis pris de l'auteure mais sinon j'ai passé un bon moment. Pas de coup de coeur cependant je ferai plus attention lors de ma énième relecture d' "Orgueil et préjugés" à Mrs Hill ou à James qui n'est cité qu'une fois :p.
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