Au loup

Thriller à 4 voix principales portées par les 4 personnages principaux du roman !
Angela a 12 ans, elle est agressive, se bat avec les filles de son collège d'ou elle a été virée, elle est mal dans son corps obèse et se dispute constamment avec sa maman : Dona !
Elle la déteste car depuis plus d'1 an son père a quitté le domicile conjugal et, un jour se sentant encore plus enragée que d'habitude, elle avale des comprimés d'aspirine pour se suicider, mais elle sera sauvée et Dona impuissante à comprendre, à maîtriser l'instabilité de sa fille va appeler Stefen : le père qui est flic, et méticuleux, maniaque, désobligeant avec son ex épouse qu'il dévalorise à toutes les occasions.
Nick Dean est un acteur de séries qui, en attendant un rôle enseigne le théâtre dans l'atelier ou se trouve Angela. Il est marié à Marina qui est directrice dans une ONG à Londres; ils ont 2 enfants : Lucas et Ava..
Angela l'admire beaucoup car il est le seul à flatter ses talents pour le dessin , mais brusquement, suite à son suicide raté, elle justifie ce dernier en accusant d'agression sexuelle son professeur lors d'un exercice de gym...
Pour Nick, ce sera une descente aux enfers car il va être interrogé par la police, perdre son emploi et perdre peu à peu la confiance de sa femme, car dans une perquisition à son domicile, les détectives ont trouvé son P.C et ses visites régulières sur des sites " porno " violents..Il va être la proie des rumeurs, des mails malveillants et, du tapage de cette accusation qu'il récuse mais qui va ravager son couple.
Stefen, a récupéré sa fille chérie et il veut la venger , d'autant qu'entre temps Dean a été relâché faute de preuves suffisantes..
C'est à ce moment que, suite à un malaise, le médecin de l'hôpital découvre qu'Angela est enceinte ! Dona n'arrive à pas lui faire dire le nom du père de son enfant !
Est-ce Nick comme on pourrait le supposer, mais il affirme qu'il ne l'a pas touchée ? son petit copain Adam avec qui elle batifole ? ou l'autre adulte qui lui a offert une bague avec un gros diamant ?
Lisa Ballantyne nous présente un polar sur un sujet très délicat sur les dégâts familiaux, professionnels, personnels que peuvent causer des accusations mensongères en attendant la révélation de la vérité, mais aussi ceux qui vont coller à ceux qui les subissent même après la découverte de la vérité ! Elle brosse le face à face d'une mère découragée et faible face à une ado difficile qui cache un secret inavouable !
Le récit est long, surchargé de détails insignifiants et inutiles de la vie domestique des personnages...
L.C thématique de février 2023 : un animal dans le titre.
L.C thématique du polar de février 2023 : insulaire..

Nick est prof de théâtre, marié, père de deux enfants. Ancien acteur, sa vie est sur les rails, chaque chose est à sa place : réputation, vie de couple, boulot.
Angela est une ado de 13 ans à tendance sale gosse. Mal dans sa peau, toujours en recherche de bagarre et n'hésitant pas à taper dans le tas, elle est pas mal détestable et détestée. À la suite d'une violente dispute avec une camarade de classe, elle est exclue de son école. le soir même, elle fait une tentative de suicide en avalant de l'aspirine. le lendemain, elle accuse son prof de viol.
La vie bien rangée de Nick prend alors des allures de cauchemar.

Nous sommes bien en présence d'un thriller psychologique avec une seule problématique : qui ment, qui dit la vérité ? Je me suis demandé quel avait été le but de l'auteur en écrivant ce roman dans cette aire très actuelle et parfois malsaine du #metoo ou #balancetonporc, où la réputation d'un homme s'écroule à la seconde où l'accusation est lancée fusse-t-elle vraie ou fausse, la vindicte populaire s'emparant alors de l'histoire en écrasant tout sur son passage, s'immisçant subrepticement dans une vie de couple bien rangée où Monsieur semble avoir quelques vices cachés que la fausse pudibonderie de la société bien pensante ne saurait tolérer. Lisa Ballantyne ne nous rend pas le personnage d'Angela sympathique. Loin de là… Une vraie tête à claques qu'on aurait bien envie d'envoyer en camp de redressement. Oui, je sais… Ce n'est pas politiquement correct de taper sur une victime potentielle, femme de surcroît, enfant dans ce cas précis… Et sur un coupable potentiel alors ? Avoir des envies sexuelles un peu moins « classiques » (et encore, on se détend, on n'est pas dans « hell.com ») est-ce s'accuser tout seul d'être un dégénéré ? Deux trois mots clés restés dans votre moteur de recherche et hop, c'est la taule assurée. Veillez bien à effacer régulièrement vos historiques de navigation, on ne sait jamais !

C'est exactement le genre de sujet qui me fait suer et contribue à prodigieusement m'agacer. Pourquoi ? Parce que notre société fait que la présomption d'innocence n'existe plus. Une accusation ? Une condamnation directe sans passer par la case départ. Nous ne sommes plus dans la parole de l'un contre celle de l'autre, nous sommes dans un jeu pervers de « Je suis une femme je dis la vérité », « tu es un homme, tu mens ». Alors, je vous entends déjà hurler au loup justement ! Allez, les féministes, sortez l'artillerie lourde ! (Pour info, je suis aussi du côté des femmes, mais pas à n'importe quel prix). Je savoure déjà la petite phrase mainte fois entendue « il n'y a pas de fumée sans feu… »

Dans ce cas précis, c'est exact : il n'y a pas de fumée sans feu. Il y a bien eu un problème grave survenu à Angela. L'agressivité permanente et la propension à la violence cachent des choses bien plus profondes qu'il n'y paraît.
Si le titre anglais « Little Liar » vous apporte pas mal d'indications sur le contenu, et même si je n'ai pas été transcendée par ce récit, il y a quand même quelques thématiques que j'ai beaucoup aimées. D'abord la façon dont l'auteur construit le tsunami de réactions en chaîne qui découle de l'accusation. Plus particulièrement son effet totalement dévastateur sur la sphère familiale. Ensuite, la place du sexe dans un couple marié depuis un certain temps, lorsque l'un a mis deux enfants au monde et que l'autre reste si frustré qu'il se tourne vers l'exécution au final assez soft de ses fantasmes. « À présent, il connaissait si bien son corps qu'il aurait pu identifier, isolé du reste, l'un de ses doigts, de ses orteils et presque même l'un de ses cheveux. Intimité. Ils étaient devenus si intimes qu'il ne pouvait plus la chosifier, quels que soient les efforts qu'il déployait. (…) Quand il la voyait dans la vraie vie, il avait envie d'elle et aimait chaque centimètre carré de son corps, mais l'idée qu'il avait d'elle, cette idée avait été ternie par la familiarité… » Enfin, la construction du roman grâce à une alternance des voix donne le dynamisme nécessaire qui manque un peu à l'intrigue.

En résumé, même si je n'ai pas été happée par cette lecture que j'ai finalement trouvée assez banale, je n'ai pas détesté non plus. L'écriture reste très classique, le scénario attendu. Il reste la fin. Vous me direz si vous l'avez vue venir ou non. Elle méritait un peu plus d'éléments pour que le lecteur soit un tant soit peu surpris… Je classerai donc cette lecture dans un oui mais…
Lien : https://aude-bouquine.com/20..

Ce livre était dans ma Pal depuis au moins 3 ans. Je me suis enfin décidée à le sortir de la pile !
"Au loup " c est l histoire d Angela une jeune fille de 12 ans mal dans sa peau qui va accuser son prof de théâtre d agression sexuelle.

Dès lors la vie de nick -qui était un mari et père de famille comblé- va basculer dans l'épouvante et l horreur.

Coupable ou innocent ? Angela dit elle la vérité ou ment elle?

L intégralité du roman va tourner essentiellement sur ces deux questions.

Je ne garderai pas un souvenir intarissable de ma lecture. J ai cependant beaucoup aimé la fin que je n avais pas vu venir.

Je suis enfin venue à bout de ce petit thriller que je faisais un peu trainer dernièrement. Ce fût un bon moment de lecture.


C'était plutôt sympa. J'aime beaucoup ce genre de récit où on a deux points de vue et où on revient sur l'enquête pour déterminer qui des deux personnages principaux dit la vérité. Ici on aborde des thèmes très particuliers, très sombres, très difficiles. On y parle agressions sexuelles. On suit donc Angela cette jeune fille de 12 ans qui, à la suite d'une tentative de suicide va avouer avoir subit une agression. Et de l'autre côté on suit Nick, prof marié, père de deux enfants qui se voit être accusé d'avoir abusé d'Angela. Deux points de vue, deux sons de cloche, mais qui croire ?


J'ai été tenue en haleine par cette histoire, honnêtement ça se lit très bien, c'est très fluide. C'est plutôt bien foutu même si à mon sens ça n'a rien d'original. On connait ce procédé mais ma foi ça passe bien et ça reste convaincant.
Le fait d'alterner entre plusieurs points de vue ça apporte beaucoup de rythme. Ça aide à vraiment les connaitre. On enquête d'une certaine manière sur ce qui s'est vraiment passé. On récolte certains indices et on peut se faire déjà nous même un avis sur qui dit la vérité et qui ment !


Malheureusement les révélations finales ne m'ont pas surprise. Je pense que j'ai trop lu de romans de ce style et je m'attendais à ce qu'on a appris. Néanmoins c'est bien fait. Pour ceux qui ne bouffent pas du thriller constamment ça peut vraiment être surprenant. Il faut aimer les livres qui se concentrent surtout sur la psychologie des personnages mais si vous partez en ayant cette info en-tête vous pouvez passer un bon moment ! :) C'était un chouette moment de lecture.

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Que dire sur cette lecture, sinon qu'elle ne m'aura pas laissée indifférente?
C'est l'un des seuls points positifs, car je le referme un poil énervée (ce qui est quand même un bon point, car ça veut dire que l'auteure a réussi à me toucher: paradoxal, non?)
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Je passerai sous silence le résumé un poil trompeur, c'est encore un point qui m'a agacée haha 😅
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Dans ce contexte de #metoo et autres, on voit passer des livres de ce genre assez régulièrement. Et c'est très bien, il était temps que la parole se libère.
Sauf que... une fois encore, je trouve qu'on tombe dans l'excès.
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Nick, professeur de théâtre, est accusé d'attouchements sexuels par une élève.
Soumis à un examen judiciaire, son existence est totalement chamboulée, avec notamment l'interdiction de se trouver seul avec ses propres enfants.
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Angela, la victime, a une vie compliquée, elle déteste sa mère, ses camarades, son corps trop gros (au passage, était-il besoin d'insister autant sur ce détail?).
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J'aurais dû ressentir de l'empathie pour Angela, mais le portrait que l'auteure dresse d'elle donne plus envie de lui coller des baffes.
Oui, je sais que ce comportement violent est un appel au secours, mais j'ai trouvé cette gosse juste imbuvable.
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J'ai également trouvé que l'on basculait une fois encore dans l'extrême: le tribunal populaire (que l'on ne voit qu'à partir de la moitié du livre) via les réseaux sociaux s'en donne à cœur joie.
Comme dans l'excellent livre de Mathieu Menegaux (Est-ce ainsi que les hommes jugent?) la question de la présomption d'innocence se pose.
Là encore, Nick est accusé et donc forcément coupable.
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Sa femme reçoit des tweets dégueulasses, leurs carrières respectives se retrouvent à l'arrêt, au final qu'importe que Nick soit coupable ou innocent puisque les gens se sont fait une opinion et que ça le poursuivra toute sa vie durant.
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Bref, une lecture qui ne m'aura pas laissée indifférente, même si j'avais trouvé avant la fin l'identité du violeur d'Angela.

Je viens de refermer ce livre avec le quel je n'ai pas accroché.
Pour ma part, j'ai trouvé la fin très convenue et je l'avais vu venir... Ce que je n'avais pas vu, en revanche, c'est la réaction de Stéphen, père d'Angela!
J'ai aimé les chapitres, en effet, à chaque chapitre, un personnage principal prends la parole, je trouve que cela donne un dynamisme en plus au roman. de même que la part d'ombre dévoilé par les personnage, l'ado amoureuse de son prof, la Maman de l'ado, aimante mais ne sachant plus comment s'y prendre depuis quelques années, depuis la séparation d'avec son père d'ailleurs. Est ce pour ça qu'Angela est devenu violente, ingérable? Nick, le prof, acteur raté finalement, aimant toujours sa femme mais se satisfaisant en regardant des vidéos d'un contenu douté depuis les grossesse de cette dernière. Et enfin Marina, qui se retrouve dans une position très instable face aux accusations portées contre son mari. Oui, une représente d'une ONG contre la maltraitance infantile des pays du tiers monde dont le mari est accusé d'attouchements, ce n'est pas bon....
Il ne me laissera pas un souvenir impérissable, parce que j'ai trouvé trop de longueur....

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