le roman démarre avec un accident dont est coupable le narrateur ( qui se nomme lui même Ballard) et qui a réalisé un déclic en lui, il se rend compte par cet accident que la vitesse, les accidents ont un énorme potentiel sexuel et d'excitation pour lui.
L'idée de base était séduisante mais je n'ai jamais réussi a rentrer dans ce roman car entre les phases d'accidents/excitation/vitesse il n'y a jamais réellement de liant, et donc on a plus un amoncellement de scénettes à ce sujet qu'un réel roman avec une histoire suivi et une vraie profondeur, c'est donc une réelle déception pour moi.
Je suppose que le succès du livre tient plus du fait qu'a sa sortie dans les années 70′ mêler vitesse, accidents, morts et sexe devait beaucoup choquer le lectorat. Mais j'avoue que je me suis ennuyé et que je ne l'ai fini que parce qu'il est très court.
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Je connaissais déjà Ballard pour avoir lu certains de ces romans de "vraie" science-fiction.... et Crash m'était annoncé comme une référence, un roman visionnaire et apocalyptique.... .... après sa lecture, cette annonce est pour ma part un gros FLOP !
Crash ! est juste kitsch, un symbole des années 70 parmi d'autres où certains artistes aimaient bien se masturber le nombril.
La perversion sexuelle et les fantasmes liés à l'automobile, les pulsions de vie liées aux pulsions de mort, la libido exacerbée dans l'automobile via le voyeurisme et l'exhibitionnisme ne sont pas des concepts nouveaux même en 1973 ! Crash pue surtout la testostérone !
Le vertige face à la vacuité du narrateur et des protagonistes m'a fait presque perdre pied.... j'en suis venue à lire en diagonale certains passages de descriptions redondantes sur les sculptures de voitures accidentées.
Certes, le roman Crash ! est très bien écrit. Le roman est très esthétique mais glacé. J.G. Ballard pousse à l'extrême les provocations, trop même ...à un tel point que son roman devient sophistiqué, il perd le lecteur... la déshérence de l'homme, la vacuité de l'esprit dans une société déshumanisée et aliénée à la technologie sont appréhendées sous un angle pornographique. Certes, le roman devient expérimental mais froid et vide de toute émotion. Peut-être le but recherché ? .... mais qu'est-ce que l'art, la littérature sans émotion ? Il n'en reste généralement pas grand-chose dans les mémoires ni dans les consciences.
J'ai essayé d'en faire une lecture politique mais je n'y suis pas arrivée, une lecture sociologique peut-être.... une lecture psychanalytique sans doute....
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Les accidents de la route déclenchent un énorme potentiel sexuel sur le protagoniste. En fait, il n'y a que ça qui l'excite. L'idée de basse est originale, quoique totalement tordue même s'il doit exister des gens ainsi. Pour ma part, j'ai arrêté la lecture, car le thème ne m'emballait pas du tout. Vitesse/ Blessures/ érotisme ne sont pas ma tasse de thé.
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