Au cœur d'une exceptionnelle collection d'antiquités, et malgré les appréciations négatives de Mérimée au milieu du XIXe siècle, ou encore en 1906, du peintre et conservateur du Musée des Augustins est digne d'une grand estime. Elle vient, en France, au deuxième rang après celle du Louvre. Paradoxalement, elle est même plus française que celle de la capitale dans la mesure où les apports d’œuvres trouvées hors de notre pays y sont négligeables. Il s'agit d'une collection provinciale, enracinée dans le Midi de la France, entre le haut bassin de la Garonne et le Rhône.