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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce petit épisode de «La comédie humaine» un riche campagnard s'inquiète du revers de fortune de son neveu, héritier envisagé, à cause d'une femme, dit la rumeur. Il tente de faire la lumière en rencontrant l'une et l'autre. J'ai bien aimé le procédé par lequel Balzac dresse le portrait de madame Firmiani en superposant les appréciations de divers personnages qu'il caractérise brièvement en passant. : lycéen, flâneur, observateur, etc. C'est amusant et on a bien hâte de finalement rencontrer la dame pour connaître sa véritable nature, qui se révélera bien intrigante par son refus de s'expliquer malgré sa candeur rayonnante. La version du neveu est plus éclairante et surtout surprenante. Comme quoi il est parfois sage de réserver son jugement et que, oui, des fois la droiture est récompensée. Bref, une jolie histoire, simple, finement racontée, édifiante.
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Très court texte dans lequel Balzac nous emmène explorer les origines de la rumeur, cet élégant et délétère sport parisien dans lequel la médisance et la flagornerie viennent tisser leur écheveau de fausses vérités quant à la réputation d'un personnage en vue.
Le personnage en question est Madame Firmiani, riche et belle veuve dont la vertu est mise en cause par sa relation avec le jeune, et surtout pauvre, Octave de Camps. C'est à l'oncle bienveillant et lucide du jeune homme que reviendra de démêler le vrai du mensonge.

L'intrigue est mince et assez prévisible, mais la saveur de ce texte tient à la galerie de figures risibles que Balzac se régale à dépeindre avec cynisme et humour, L Observateur, le Contradicteur, l'Envieux ou encore le Flâneur, archétypes de poseurs prétentieux et stupides qui tous ensemble forment la rumeur en dégoisant leurs avis sur ladite Madame Firmiani. Une comédie humaine peu glorieuse!
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Qui est donc Madame Firmiani ? A cette question, chacun possède sa réponse. Réponse évidemment faite de suppositions, de conjecture et de commérages. Véritable miroir du type social interrogé.

Ainsi, arrivons nous à cette curiosité que l'on trouve autant de Madame Firmiani différentes qu'il n'y a de personnes questionnées.

L'oncle d'Octave de Camps, planteurs de province à qui des ragots sont parvenus sur les relations entre Madame Firmiani et Octave. Tente de comprendre la raison de la ruine de son neveu. Malgré sa perspicacité, il reste sans réponse.

Mais que nous cache donc la grande probité de coeur de cette femme qui a mis son Octave dans la pauvreté? Sommes nous en droit d'imposer la sentence de nos préjugés, dès lors que la réponse n'éclate pas aux yeux?

Balzac en nous offrant ce beau dénouement heureux, répare l'injustice que le lecteur commet. Et c'est de cette même façon Octave répara celle de son père. Nous jouons le cours instant de cette lecture à la Providence.
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Madame Firmiani est une courte nouvelle De Balzac en forme de portrait de femme. Elle est splendide, elle est jeune, elle a donc tous les attributs de celles qui ruinent les hommes. Mais qui dit nouvelle dit chute ou du moins suprise au lecteur et le portrait se transforme sous nos yeux. Un petit bémol, c'est si court ! Quelques pages supplémentaires de cette verve incroyable auraient été appréciables.
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On ne sait pas où veut en venir le narrateur, qui philosophe d'abord sur l'éternel féminin et sur une mystérieuse Madame Firmiani : elle tient salon, est mariée (mais son mari est absent), a de nombreux admirateurs. On la dit courtisane, ayant possiblement ruiné un jeune noble, Oscar de Camps. L'oncle de ce jeune homme vient à Paris pour faire la lumière sur cette affaire. Il rencontre Madame Firmiani, tombe sous son charme mais ne peut la cerner. Il va enfin chez son neveu, qui lui dira toute la vérité : il est marié avec elle, s'est ruiné car le sens moral de sa femme ne pouvait s'accommoder que sa fortune provienne d'une escroquerie légale commise par le père du jeune homme : il a restitué sa fortune à la famille lésée. Ce court roman se termine par un happy end : la preuve de la mort de Monsieur Firmiani est enfin apportée, ce qui permettra a sa veuve (mais néanmoins bigame ?) d'hériter.
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