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Un samedi, tranquille avec sa fille, 13 ans. Antonio, ingenieur, recoit un coup de fil d'un client, " je te laisse 1 h, ma chéri et je reviens" . Il revient mais se fait fracasser la tête dés qu'il franchit le seuil de sa porte.Coma pendant 3 semaines. A son reveil il apprend que sa fille a été violé et assassiné.
Fuite à l'autre bout du pays, chez un ami, qui le prend comme associé. 5 ans à batir un rempart contre la douleur, à remplir les vides de la vie pour ne pas penser: vie mécanique.
Un jour, le cadavre d'un violeur en série est retrouvé sur un de ses chantiers puis il apprend que d'autres prédateurs sont tués et un mystérieux assassin lui demande de participer, lui aussi, à ses executions.

Dans un polar ou un thriller classique, la vengeance est souvent une évidence. Paola Barbato nous montre que la seule évidence est la douleur et que chacun essaye de trouver des pansements qui lui conviennent: pour Antonio, c'est de ne pas laisser de place à la pensée , à l'intériorité: vivre comme un robot.

De trés belles qualités dans ce thriller
psychologique: de belles reflexions sur le deuil, l'oubli, la nécessité de la vengeance. Belle écriture et style original, surtout à la fin du livre.
Ce roman a pour moi un seul défaut: il n'est pas assez nerveux. Si cela se comprend bien au début du livre ou le rythme se calque sur l'apathie du héros, l'accéleration de l'intrigue n'est pas servi par un changement de style ni de mots, ce qui crée une distance qui m'a laissé plutôt froid au moment du dénouement de l'intrigue pourtant intéressante.

Mais c'est avec plaisir que j'ai découvert cet auteur et je lirai ses autres romans.
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J'ai eu beaucoup de mal au début avec ce livre alors pourquoi cette note de 3 sur 5, parce que dès que l'on comprend la clé de l'énigme la c'est bluffant et je trouve les thèmes de cet auteur très interessant tout comme dans A Mains Nues, pour moi c'est plus qu'un thriller et cela donne à réfléchir sur la nature humaine.

Tout commence lorsque Antonio Lavezzi découvre un corps sur un chantier ou il travaille, il va se rendre compte que cette découverte et son passé sont lié Antonio a perdu sa fille Michela qui s'est fait assassinée à 13 ans lorsqu'elle était seule à la maison. Antonio en rentrant chez lui se fait lui agressé par le tueur de sa fille et reste quelques temps dans le coma. A son réveil il se rend compte de ce qu'il s'est passé et sa vie se délite plus d'enfant, sa femme le quitte.

Un mystérieux personnage fait son apparition dans le récit prénomme "l'Assasin" il donne des missions à Antonio se rendre à tel endroit tuer telle personne. C'est cette partie du récit qui est assez difficile à comprendre pourquoi Antonio obéit-il à cette personne. Pour la simple raison suivante celui-ci lui dit qu'il détient des informations sur l'assassin de sa fille. Cela vire donc au jeu de piste macabre ou Antonio sème des cadavres derrière lui.

Un très bon romans policiers certes un peu complexe par moment mais très original et très fouillé psychologiquement.

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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous offre un thriller qui, certes a un peu de mal à démarrer se révélant un peu répétitif dans ses premières pages, mais qui ensuite à réussi à me happer. L'intrigue, certes déjà-vu sur un assassin qui élimine des criminels et entraine un père en quête de vengeance, se révèle être plus que solide, jouant habilement avec les rebondissements, les révélations et les surprises, montant en tension au fil des pages, ce qui fait que le lecteur se laisse ainsi facilement entrainer par le récit qui offre aussi quelques réflexions intéressantes. Une des grandes forces du récit vient principalement du héros, qui nous dévoile une psychologie dense et soignée, se révélant finalement humain et attachant dans ses périodes de doute, de jalousie, d'envie, de vengeance et de souffrance. Les protagonistes secondaires qui gravitent autour de lui sont solides et efficaces. L'ensemble aboutit à une conclusion qui se révèle haletante et surprenante et qui ne laisse pas indifférent. Je reprocherai juste au roman certaines révélations qui se révélaient facilement devinables ainsi que certains passages qui ne m'ont pas paru apporter grand-chose au récit, mais rien de non plus trop bloquant. La plume de l'auteur se révèle simple, incisive et vivante alternant efficacement action, violence et sentiment. J'ai bien envie maintenant de lire le premier roman de l'auteur.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Je ne connaissais pas cet auteur mais j'ai eu envie de lire un de ses titres suite à la publicité qui a été faite autour de "A mains nues". Je me suis donc plongé dans la lecture de son premier roman.

Je dois dire que j'ai passé un bon moment à la lecture de ce polar/thriller dans lequel on suit un père de famille dont la fille unique a été assassinée de manière atroce. On le suit alors qu'il est en proie avec sa douleur, son désir de vengeance, .... Jusqu'où sera-t-il prêt à aller pour assouvir ses pulsions ....

Je n'attribue que la note de 3/5 à ce roman car j'ai trouvé que le récit était un peu lent, et un peu répétitif par moment. J'ai malgré tout passé un bon moment à la lecture de ce roman et je vais très prochainement lire "A mains nues"
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Paola Barbota auteur de ce livre au titre le Fil Rouge nous fait traverser une histoire macabre qui ce déroule en Italie.
Antonio Lavezzi ingénieur dans une entreprise de construction va vivre une aventure complètement dingue.
Tout commence par un coup de fil sur son portable chez lui un samedi. Un ouvrier du chantier qu'il dirige lui annonce la perte de carrelage sur le site. Antonio décide de si rendre en laissant sa fille seul à la maison. de retour chez lui il est agressé et tombe dans le coma pendant plus d'un mois. Sa fille de 13 ans est violé et tué avant sont agressions. Sortie d'affaire il ne vie plus avec sont épouse en solitaire il doit continuer à vivre. Un jour un cadavre est découvre sur sont chantier. La police découvre l'identité de la victime c'est un ancien violeur d'enfant récidiviste. En rentrant chez lui un message lui est adressé devant sa porte "UN DE MOINS". Commence pour Antonio un fil rouge qui va l'emmener dans un cercle criminel ou il devra en sortir idem.
L'auteur nous à construit une histoire à plusieurs tiroirs avec pleins de rebondissement.
Thriller que je conseil.
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Si devais résumer mon ressenti en un seul mot c'est sans hésitation le terme uppercut qui me vient à l'esprit. le genre de bouquin qui vous laisse KO debout après avoir refermé la dernière page. le truc qui vous prend aux tripes et vous les vrille encore et encore, sans vous laisser le moindre répit. Et putain ce que c'est bon ! Bon mais éprouvant…

L'idée de base peut paraître simple : en échange de quelques menus services pas toujours très légaux mais qui ne vous salissent pas les mains (juste l'esprit), un inconnu vous propose d'éliminer le salopard qui a ruiné votre vie en vous enlevant l'être aimé ; vous acceptez ou vous refusez ? Certes la vengeance reste un thème redondant du thriller mais sous la plume de Paola Barbato le récit prend une toute autre dimension.

Déjà l'auteure prend son temps en imposant un rythme qui est tout sauf effréné. Et pourtant aucune longueur, aucun ennui, juste l'impatience qui vous met les nerfs à vif en attendant la prochaine étape. Tout ce temps on le passe dans la tête d'Antonio, on partage son désir de vengeance, ses doutes, ses questionnements mais aussi et surtout sa douleur (c'est elle le fameux fil rouge dont il est question dans le titre). Une histoire noire et glauque mais dans laquelle les dimensions humaine et psychologique occupent l'espace.

Au départ le style peut surprendre, le récit est en effet entrecoupé par les pensées d'Antonio, mais au final il permet une totale immersion dans le personnage et dans l'intrigue. le pari n'était pas gagné d'avance, au début Antonio s'est reconstruit une vie réglée comme du papier à musique dans le déni du drame qui a bousillé ce qu'il était avant. Mais au fur et à mesure qu'il s'investit dans les missions que lui confie l'Assassin, son caractère et sa personnalité évoluent.

Pour nous lecteurs la grande question n'est pas tant de savoir jusqu'où Antonio est prêt à aller, mais plutôt qui est le meurtrier de sa fille, et quels sont ses mobiles (pour peu qu'il en ait). L'auteure sait faire durer le suspense avant de vous asséner la vérité, une vérité que l'on prend comme une magistrale claque dans la gueule. A peine le temps de digérer la révélation que les uppercuts se succèdent en rafale ! Plus de répit jusqu'à l'épilogue et son ultime botte secrète.

En plein déferlement d'uppercuts j'ai quand même réussi à sourire en lisant le dernier chapitre et notamment les « pensées » de Danko…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Cette couverture !

Soyons honnête, le speach du départ ne déborde pas d'originalité. On le voit dans Dexter (cité dans la 4eme de couverture) mais aussi dans pas mal de films. Mais si le thème n'est pas si original que cela, l'écriture, la manière dont c'est tourné et d'autres choses encore que vous découvrirez en lisant ce roman, cela vaut plus que le coup d'oeil et bien plus encore qu'une lecture. Mais parlons d'abord superficiel si vous voulez bien. Cette couverture choc ! Une main en noir et blanc qui agrippe et qui en même temps est prisonnière de ce fil rouge. Ça, ça pète ! En choisissant cette couverture à la fois sobre mais qui marque (j'avoue que j'aime ce mélange entre noir et blanc et une seule touche de couleur). C'est une couverture qui attire l'oeil et qui en même temps ne vous dévoile rien sur l'intrigue mais vous donne plein d'espoir (ou de désespoir) sur la psychologie de ce livre. Vous êtes de suite dans le bain, avant même d'avoir ouvert ce livre. Mais pourquoi je vous bassine encore avec le visuel me dites vous ?

C'est que j'ai un peu bossé sur l'auteure (et ouai). Paola Barbato n'en est pas à son premier coup d'essai avec El filo rosso. Elle a déjà écrit A mains nues (que du coup, j'ai une envie folle de lire et vous aussi je pense en lisant la quatrième). Elle a aussi collaboré avec des scenarii de Fumetti (sorte de petites BD italiennes percutantes qui se vendent en kiosque) et des séries aussi. Et pour A mains nues, elle a reçu un prix : le Scerbanenco qui est un prix italien de littérature policière. Donc, si vous doutiez encore des matériaux qui vous amène à lire un bon roman thriller. Là, je ne sais plus quoi vous dire. Mais le Fil rouge répond-il à toutes ses promesses ?


Une évolution psychologique d'un personnage principal qui est génial !

Antonio rentre chez lui un jour et se fait tabasser, provoquant ainsi un coma. S'il se fait tabasser, c'est qu'un mec est rentré chez lui et a violé et tué sa fille de 13 ans. C'est sa femme Laura qui découvre les deux corps. Une fois réveillé, Antonio a du mal à faire le deuil de sa fille alors qu'il n'a jamais vu ce qu'il s'est passé. Son mariage a battu de l'aile et il a déménagé. Il s'est enfermé dans une routine très réglementé, quasi militaire, pour éviter de penser tout court. Il ressemble plus à un robot qu'autre chose. Jamais l'assassin de sa fille n'a été découvert. Un évènement déclencheur dans sa routine : un mort sur un de ses chantiers et un message : on va s'occuper de l'assassin de votre fille mais il faut pour cela faire des trucs à la limite de la légalité.

En gros, c'est une sorte de Fight Club. Contre toute attente, il accepte et surtout, cela le réveille entièrement de sa léthargie. Il fait, par cette vendetta, une sorte de deuil mais aussi une espèce de thérapie de groupe en rencontrant d'autres personnes dans la même situation que lui. C'est fou ! Bref, C'est tout ceci qu'on observe nous. Puis, nous nous posons tous la même question : qui est le chef de groupe en quelques sortes.


Ainsi, voici un roman à lire absolument.

Et oui, il faut s'intéresser aux auteurs italiens car ils sont bons, voire même très bons en littérature et c'est superbe que les Editions Denoël nous permettent aussi de les découvrir. Car en bossant un peu aussi, j'ai appris qu'ils ont publié aussi A mains nues. Ainsi, nous n'avons plus seulement Donato Carrisi pour nous faire frissonner, nous avons aussi Paola Barbato. C'est une auteure à surveiller activement et j'aimerai voir ce qu'elle va nous donner à lire ensuite.

En bref : courrez découvrir ce beau thriller psychologique qui n'a rien à envier aux grands.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Dans une librairie indépendante parisienne, ce livre a été nommé ‘meilleur thriller de l'année' en 2015 par le responsable de la section. Ce titre a été reconduit en 2016 et 2017. C'est un bon début.

Une réflexion sur la vengeance, le désarroi du parent survivant, la douleur.

Un thriller vraiment psychologique, en ce sens que les acteurs sont si bien décrits qu'ils en deviennent humains et attachants.

Un thriller parce que la voie suivie pour obtenir la vengeance est assez originale. Une spirale meurtrière à laquelle on doit faire confiance aveuglément.

Un style propre à l'auteur avec un récit entrecoupé des pensées du narrateur.

Un rythme calme et bien balancé entrecoupé d'uppercuts. Une histoire à tiroirs aussi.

Une fin à l'image du livre.

A découvrir !
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LE FIL ROUGE" de Paola Barbato "Un thriller diabolique, un véritable jeu de piste divinement orchestré par la plume de l'auteur qui ne cesse de nous surprendre page après page... Elle nous manipule et crée une chaîne d'entraide un peu particulière... L'auteur étant aussi scénariste , rien d'étonnant à ce que pour ma part pendant ma lecture j'ai pensé aux films suivants :
"Un illustre inconnu" avec Mathieu Kasovitch
"Nikita" avec Anne Parillaud
Un très bon moment de lecture, même si j'ai préféré "À MAINS NUES", son premier roman. Paola Barbato est à découvrir absolument et les mordus de thrillers machiavéliques vont se régaler !
Ne passez pas à côté de cette plume italienne !
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Un très bon polar que ce "Fil rouge" de Paola Barbato, auteure découverte lors d'un passage dans l'une des librairies de Montolieu, -La Dilettante- l'été dernier.
Un fil rouge qui n'est autre qu'un lien -ténu- entre un père - Antonio Lavezzi- dont la fille a été violée et assassinée, lui-même laissé pour mort sur les lieux par l'assassin, et un "homme" qui entre en relation avec lui des années plus tard, lui demandant de devenir un "justicier" et de contribuer à éliminer des assassins en liberté. Avec, au final, le nom de celui qui a tué sa fille.
Si jouer les fournisseurs "d'aide et assitance" suffit à Antonio Lavezzi, du moins dans les premiers tems, homme au quotidien bien rodé et routinier, il va à un moment donné tenter d'en savoir plus, faussant les règles de départ.
Paola Barbato détaille chapitre après chapitre "l'évolution" de Lavezzi, qui n'est plus du tout le "père", en apparence tranquille et résigné, du début de l'histoire.
Mais qui se cache derrière tout cela, qui commandite, et dans quel but?
Seul petit bémol, il y a près de 14 -pourquoi14- meurtres à "venger", et l'on se perd à un certain moment dans les noms et leurs histoires respectives, mais cela n'ote pas grand-chose au suspens omni-présent de ce polar.
J'avais également acheté "A mains nues", du même auteur. Il ne devrait pas rester longemps dans ma PAL.
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