Je viens de finir "
Une heure de ferveur ".
C'est facile de raconter l'histoire !...
Haru naît et passe son enfance dans une région montagneuse du Japon. A l'âge adulte il part pour Kyoto.
Il ne sait pas encore ce qu'il veut faire. C'est grâce à la rencontre avec Tomoo, un mécène de jeunes artistes libres qu'il sait ! Il aime la forme plus que la matière, il aime l'art, il sera marchand d'art! Pas seulement pour gagner de l'argent mais pour la beauté.
En rencontrant Keisuke, le potier qui trouve la vérité dans le saké, il passera maître en amitié, amitié indestructible.
Il aime les femmes et ce qui le préoccupe le plus c'est leur jouissance, hors, l'une d'entre elle, Maud, reste mystérieusement passive et insensible durant les dix jours qu'ils passent ensemble. Maud repart en France, donne naissance à une petite fille, Rose, fruit de leurs nuits passées à Kyoto. Mais elle interdit à Haru de la rencontrer.
Bien simple me direz vous !
Alors à vous de lire ce livre éblouissant dont le style est merveilleusement poétique, vous comprendrez que le passé et le futur forment une unité, que l'amitié est peut-être le véritable amour, qu'on peut apprendre à dompter ses passions et ses émotions afin d'accepter la mort.
Ce livre ira chercher au fond de vous tout ce que la vie peut poser de questions.
Le jour où, Haru, malade, décide de mourir il laisse à Rose la possibilité de connaître sa part Japonnaise.
Ma critique semble dépourvue d'émotion mais celle que j'ai eu en lisant ce livre m'est propre.
Je quitte ce livre chamboulée.
Je passe une semaine seule dans un monastère, au fond d'une superbe vallée aux couleurs d'automne, c'est peut-être ainsi qu'on apprécie pleinement ce livre. En rentrant je relis bien-sûr
Une Rose seule".