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3,55

sur 275 notes
Je me suis précipitée pour acheter Une heure de ferveur qui est le préquel d'Une rose seule paru en 2020. Rarement roman m'aura autant dépaysée, j'ai aimé cette lecture,  mais avec quelques réserves. Bien qu'amatrice de littérature japonaise, la mise en scène très intellectualisée de l'histoire de Haru, marchand d'art et père de Rose m'a laissée un peu en retrait. de très belles choses sur la vie, la mort, l'amitié, la beauté, la paternité mais au final surtout l'envie de relire Une rose seule qui m'avait transportée  par sa beauté et son élégance...
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Jolie écriture, jolie lecture. Jolie ballade dans les cimetières et jardins. Les longues discussions de ces marchands d'art japonais rappellent nos longues discussions philosophiques après une soirée étudiante quelque peu arrosée.
Et enfin la découverte du père de Rose. ( livre précédent ).
4 et demi pour les, parfois bien longues ou bien complexes discussions, même si c'est là tout le charme de cette histoire.

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Quatrième de couverture : "En regardant la neige se poser sur les pierres d'un torrent, le jeune Haru Ueno pressent que sa vie va s'inscrire sous le signe de l'harmonie : rechercher, capter, servir et honorer la beauté des formes. Il quitte ses montagnes natales de Takayama, se passionne pour l'art, s'impose comme un marchand renommé. Aussi chaleureux qu'indépendant, toujours entouré d'amitié, Haru s'adonne pleinement au bonheur des rencontres, des fêtes au lendemain desquelles il est de retour dans sa maison dont le coeur abrite un érable et qu'entourent temples et jardins de Kyoto. de ce lieu rare il a fait un havre.Il veut y passer une vie lumineuse, ignore combien elle sera empreinte de drames où, à la douleur du Japon, se mêle sa quête fervente des métamorphoses de la beauté. Haru a une trentaine d'années quand son destin lui en offre la plus belle manifestation - et à jamais l'en prive. Car quelque part en France, fruit d'une liaison éphémère, une petite fille est venue au monde. Elle s'appelle Rose. Il lui est interdit de l'approcher, bien qu'elle incarne désormais le secret, la vérité et probablement toute l'âme de son existence".
Muriel Barbery nous offre un roman plein de subtilité, à déguster sans modération.
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Haru, à l'article de la mort, revient sur ses cinquante années passées à Kyoto.

Issu d'une famille modeste des montagnes, il fait fortune dans la vente d'oeuvres d'art. Il devient un expert incontournable.

Il collectionne les conquêtes féminines, mais s'entoure aussi de nombreux amis sincères.
L'une de ses conquêtes françaises se retrouve enceinte de lui. Elle lui interdit d'essayer de connaître l'enfant sous peine de se suicider, puis part en France.
Haru obéit mais fait observer sa fille et la regarde grandir puis devenir une adulte à travers des photos.

Lui et ses amis, pendant ses années, connaissent des joies et surtout des drames.

Je me suis tellement ennuyée pendant les 80 premières pages que je ne comprenais rien. J'ai recommencé le livre, pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien de plus à comprendre.

Le début m'a semblé être un bavardage japonisant, où se mêlent philosophie, poésie et vocabulaire ciblé pour « faire » japonais, rendant le tout assez artificiel.
Ça ne m'a pas plu, mais je dois reconnaître à l'autrice un travail important pour nous plonger au Japon, à la manière des auteurs japonais. L'exercice littéraire est loin d'être simple.

Après une centaine de pages, le rythme s'accélère, les événements s'enchaînent, on se perd dans la multitude de personnages…

Je suis allée au bout sans grand plaisir. Je ne suis pas le bon public pour cette littérature, il vous faudra vous faire votre avis.
S'ajoute à cela que le mot « saké » est répété huit-mille-six-cent-soixante-douze-mille fois et… nausée!

Tchin !
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Ce livre est subtil et d'une finesse incroyable.
Paru près "Une Rose Seule" dont il est le début. Probablement pour mieux l'aborder car la lecture est difficile - attention cela ne veut pas dire incompréhensible, loin de là - poétique et envoutante.
On pénètre sur la pointe des pieds dans un univers si différent de nos vies occidentales, qu'il demande un peu - beaucoup - d'attention. Il faut s'immerger intégralement dans cette lecture.
J'ai regretté de ne pas connaître Kyoto et les lieux où se déroulent l'histoire (j'ai fait beaucoup de recherches) alors je me suis laissée emporter par la poésie et l'amour du Japon de Muriel Barbery.
Et puis j'ai relu "Une Rose Seule".
Je suis sûre que je vais relire ces deux livres plusieurs fois, comme des petites gourmandises et aussi je vais chercher un moyen de visiter ces lieux sans faire le voyage (je crains l'avion) si quelqu'un peut me donner des conseils de lecture, je suis preneuse. Merci.
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Je ne saurai expliquer pourquoi, je ne saurai expliquer comment, mais j'ai vraiment aimé ce livre. L'ambiance, l'écriture, le récit, l'ensemble en faite. Tout m'a plu, j'ai été bouleversé. Je n'arrive même pas à en parler plus que le résumé déjà écrit. Tout simplement, j'ai vraiment aimé ce livre.
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Une heure de ferveur est le second volet d'un dyptique. Il est centré sur le père de Rose présentée dans Une rose seule. le premier chapitre s'intitule Mourir, le dernier Naître. le roman permet en effet à Haru Ueno de renaître à la lumière puisque dans le livre précédent, il était l'absent. Les personnages parlaient cependant tous de lui. de la même façon, Rose sera absente de ce roman mais constamment présente par les pensées d'Haru.

Riche marchand d'art, Haru est depuis toujours fasciné par les formes et la beauté, il aime s'entourer d'amis et il aime les femmes, surtout occidentales. S'il est doué en amitié, il l'est moins en amour. Il est tombé sous le charme de Maud, la mère de Rose pourtant il sent dès le début qu'elle lui échappe. Elle s'offre à lui mais elle restera malgré tout une forteresse imprenable.

Plusieurs personnages gravitent aux côtés d'Haru. Je n'en citerai que trois : Keisuke Shibata son meilleur ami un potier, Sayoko son intendante et Paul, un Belge qui le seconde dans ses affaires, qui deviendra un ami et que Rose rencontrera dès son arrivée au Japon puisqu'il est chargé de la succession.

J'ai bien aimé les deux romans. Je trouve que le deuxième est plus japonais que le premier, plus complexe et plus profond aussi. J'ai eu parfois un peu de mal à me repérer dans les personnages plus nombreux et je n'arrivais pas toujours à comprendre où l'autrice voulait nous emmener mais j'ai trouvé intéressant l'intégration de faits qui ont réellement touché le Japon et toute la réflexion sur la mort.

Cette belle citation explique le titre : « Ma vie n'offrait qu'une heure de ferveur, et je l'ai vécue grâce à vous(…) à Shinnyo-do, sous les auspices d'un ciel au fond duquel se fanaient des jardins (…) j'ai eu là une joie profonde en laquelle j'étais entièrement accordé à moi-même. » C'est exactement ce que la lecture peut procurer à mon avis : des heures de ferveur, de joie profonde et d'accord avec soi-même.
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J'ai eu du mal à entrer dans ce livre et ai failli le refermer à plusieurs reprises, avant de lâcher prise et me laisser "enzenner" dans ce pays... si bien qu'à présent je lis la suite (publiée avant, pourquoi???) l'histoire de Rose arrivée au Japon après la mort de son père.
Personnellement je recommande de les lire dans cet ordre...
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Haru Ueno marchand d'Art japonais a une vie volage ; après une liaison avec une française de passage il apprendra qu'il est le père d'une enfant qu'il ne devra jamais approcher.
Ce livre est plutôt bien écrit et se lit assez facilement. Pourtant j'ai été gênée tout au long de la lecture car l'auteur semble avoir voulu écrire comme un écrivain japonais mais n'y parvient pas, cela reste artificiel. Certes, Muriel Barbery connaît beaucoup de choses sur le pays, les traditions, le bouddhisme mais on ne retrouve pas la magie de la littérature japonaise, l'émotion est absente.
De surcroît, une fois le livre fermé je me suis demandée ce qu'elle voulait raconter. Ce n'est pas un mauvais roman mais qu'en restera-t-il ?


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J'avais beaucoup aimé la poésie et le récit d'une promenade initiatique dans des jardins de Une rose seule, et c'est donc avec enthousiasme que j'ai souhaité lire ce second volet. Il m'a fallu un peu de temps pour me laisser prendre par cette méditation sur l'art, l'amour et le destin. J'ai trouvé ce roman complexe, déroutant, et par moment un peu abscons. Sans doute en attendais je quelque chose de trop précis prolongeant ma lecture de Une rose seule. Une fois que j'ai eu accepté de l'aborder différemment, l'écriture si subtile de Muriel Barbery m'a entraînée dans son univers délicat et plein de charme.
Un beau roman, mais plus difficile d'accès.
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