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Citations sur Champ de tir (23)

- Tout le monde a des trucs moches à gérer, pas vrai ? finit-il par dire.
- Ouais.
- On pense qu'on en a chié, et puis on se rend compte que d'autres gens ont connu pire.
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J'inspectai les placards pour voir si les derniers occupants avaient laissé l'essentiel. Nous étions pourvus en sel, en poivre et en sucre, et il y avait même du café. Je savais à présent qu'on pourrait survivre.
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Je vais devenir célèbre. Je vais faire parler de moi. Je suis en train de faire bouger les choses. Tu sais ce que je suis? Je suis un instrument. Un instrument de justice. De vengeance.
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Sans la regarder, je pointai la sortie du doigt. Si j’avais regardé dans sa
direction, j’aurais peut-être été mieux préparé à ce qui se passa ensuite.
J’aurais peut-être vu et pu empêcher ce qui allait se produire, encore que, en
toute franchise, je ne vois pas comment. À tout le moins, j’aurais pu hurler
à Charlene d’accélérer.
Juste avant le fracas des tôles, j’entendis le ronflement d’un moteur.
Puis la Miata rouge fit une brusque embardée en avant.
Charlene poussa un cri et son crâne vint heurter violemment l’appuie-
tête. Jeremy cria lui aussi et bondit instinctivement en direction de l’hôtel
pour se mettre à l’abri.
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Je fis volte-face et, de manière tout aussi instinctive, je cherchai à
dégainer mon arme.
Le bruit de la collision fut presque immédiatement suivi par un
crissement de freins. Ceux de Charlene et ceux de la conductrice
de la voiture qui venait de l’emboutir.
Il me fallut à peine une demi-seconde pour reconnaître la femme au
volant, et l’homme assis à côté d’elle. C’était le couple croisé dans le lobby
du premier hôtel la veille au soir. Ceux qui avaient reconnu Jeremy.
Leurs deux airbags s’étaient déployés, si bien que la vue que j’avais
d’eux n’était pas parfaite. Mais ils avaient déjà suffisamment dégonflé pour
que je puisse voir que l’homme avait un téléphone à la main, qu’il tenait en
mode appareil photo, et que la femme, apparemment choquée et horrifiée,
couvrait sa bouche de sa main. Visiblement, elle n’avait pas voulu percuter
la voiture de Charlène, mais elle s’était laissé emporter par l’excitation dans
le feu de l’action.
L’homme avait brusquement ouvert sa portière et mitraillait Jeremy
avec son portable. Puis il me vit en train de braquer mon arme sur lui.
La femme au volant se mit à crier.
— Donny !
Celui-ci leva les mains au-dessus de sa tête.
— Bon Dieu ! Ne tirez pas ! Ne tirez pas !
— Occupe-toi de Charlene ! criai-je à Jeremy.
Il courut vers la voiture de Charlene. Je m’approchai du dénommé
Donny, qui avait toujours les mains en l’air.
— À terre !
Il se coucha sur la chaussée, tête baissée, bras en croix.
— S’il vous plaît, ne tirez pas !
Je rangeai mon arme et me penchai à l’intérieur de la voiture, côté
passager.
— Vous êtes blessée ? demandai-je à la conductrice.
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Il me gratifia d’un sourire digne d’un animateur de jeu télévisé. Sa denture parfaite lui avait probablement coûté autant que sa voiture.
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Le jeune homme était tellement avachi sur son siège qu’on aurait pu craindre qu’il ne tombe par terre. Il avait le tonus musculaire d’un poulet désossé. Sa tête n’était qu’à une dizaine de centimètres de la jonction des coussins, et ses yeux étaient rivés sur le téléphone qu’il tenait fermement sur ses genoux, à deux mains. Ses pouces virevoltaient.
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Mais, même avec Cory, un enfant dont on sait qu'il n'atteindra pas le dernier barreau de l'échelle, on voudrait qu'à défaut de rendre le monde meilleur il ne le rende pas pire.
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On ne sait jamais à quoi s'attendre. On les voit enfants, et le monde semble leur tendre les bras, il est plein de promesses. C'est l'époque où l'on se prend à rêver. (Il fit la grimace.) Et puis, quand ils grandissent, on entrevoit leur potentiel. Par moments, il semble illimité, on a l'impression qu'ils pourront réussir tout ce qu'ils entreprendront. Puis, un peu plus tard, la réalité commence à s'imposer.
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Quand vos enfants ne vivent plus avec vous, disait Duckworth, leur emploi du temps ne vous intéresse pas. Mais qu’ils retournent au bercail, et vous ne pouvez pas vous empêcher de vous demander ce qu’ils fabriquent, de vous faire du souci pour eux.
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