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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
De ce livre, je ne connaissais ni l'auteure ni leSonia Pierre le sujet.
Ce fut deux belles découvertes !
Catherine Bardon nous offre une biographie, certes romancée comme on dit, mais sans fioritures d'une femme qui dès ses 13 ans a lutter contre les conditions de travail inhumaines des coupeurs de canne à sucre en République Dominicaine. Ensuite, elle n'arrêtera jamais le combat contre vents et marées.
Ce roman dense m'a aussi permis d'apprendre beaucoup sur les camps de coupeurs de canne à sucre, les travailleurs exploités…
Quelle femme j'ai découverte ! Merci Catherine Bardon et bravo!
Je recommande vivement ce livre.
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Sonia Pierre, vous connaissez ? Personnellement, je n'avais jamais entendu parler de cette femme extraordinaire qui s'est battue toute sa vie pour les droits humains et qui a reçu des récompenses internationales méritées.
Heureusement, avec Une femme debout, Catherine Bardon sort Sonia Pierre de l'ombre, cette Fann vanyan, comme on dit en créole. Avant d'entamer le décompte des années, l'autrice lance la journée du 4 décembre 2011, dès 5h 45, à Villa Altagracia. Sonia a mal dormi mais une journée de fête s'annonce. Alors…
Voici ensuite Maria Carmen, en 1950, à Marigot (Haïti) avec Petit Louis, son bébé. Elle vit avec ses neuf frères et soeurs et la misère leur colle à la peau. Quand Maria Carmen apprend qu'on recrute dans les plantations de canne à sucre de la République dominicaine, elle veut partir avec André, le père de Petit Louis qu'elle laissera à sa mère.
C'est d'abord Port-au-Prince puis la frontière entre Haïti et la République dominicaine. À Lechería, les hommes vont couper la canne à sucre pendant que les femmes restent dans les baraques du batey. Elles mettent des enfants au monde ou finissent dans les bordels.
Catherine Bardon, m'embarque dans un récit passionnant, précis, prenant, très réaliste. C'est en 1963 que naît une fille qu'André déclare sous le nom de Solain Piè et que Maria Carmen appelle Sonia. Celle-ci grandit avec Kerline, son amie, pendant que ses frères vont sans tarder travailler dans les champs ou comme cireurs en ville.
C'est là qu'intervient un homme important, le père Anselme, un missionnaire canadien qui remarque vite les talents de Sonia et la pousse à faire des études. Elle se révèle rapidement lorsqu'elle soutient et mène le mouvement revendicatif des hommes qui sont exploités comme des esclaves.
Ainsi Sonia Pierre s'affirme, pousse au maximum ses études. À La Havane, elle décide d'être avocate pour défendre les droits de l'homme et de la femme. Lorsqu'elle revient en République dominicaine, elle crée le MUDHA (Movimiento de MUjeres Dominico-Haïtianas) et ce sera le combat de sa vie.
Pendant quelques pages, je regrette un peu que Catherine Bardon passe vite sur ces années 1980, qu'elle survole un peu trop mais je réalise que c'est la suite qui se révèle fondamentale.
Sonia Pierre, travailleuse infatigable, militante enfin reconnue par l'UNESCO, est en butte avec les nationalistes bas du front de son pays. Elle livre un impressionnant combat pour que les Haïtiens et leurs enfants nés de l'autre côté de la frontière, en Dominique, ne soient plus des apatrides. L'État dominicain a beau être condamné par les instances internationales, il n'assume pas ses devoirs. Pire encore, des rafles, des reconduites à la frontière brisent des vies, déchirent des familles.
Après l'UNESCO, c'est Amnesty International puis les États-Unis qui récompensent l'oeuvre de Sonia Pierre. Lorsque des pluies diluviennes ravagent Haïti en mai 2004, Sonia et le MUDHA agissent et oeuvrent pour développer la culture du risque.
En 2010, Haïti est à nouveau frappée par un double séisme. le MUDHA et Sonia sont à nouveau en première ligne pour créer un couloir humanitaire après un désastre qui sidère le monde entier. Malgré cela, insultes, agressions, menaces ne cessent jamais complètement envers Sonia Pierre dont la santé inquiète vraiment. Les coups bas les plus odieux lui sont réservés comme le raconte très bien Catherine Bardon qui, après La Fille de l'ogre, elle m'a à nouveau emmené sur cette Hispaniola, cette île coupée en deux qu'elle connaît bien.
Une femme debout est donc un roman vrai qui met en scène des personnages imaginaires autour de Sonia Pierre, cette femme impressionnante de courage et de volonté qui s'est battue toute sa vie pour que les droits humains des migrants soient enfin reconnus.
Hélas, comme Catherine Bardon l'indique en fin d'ouvrage, rien n'est réglé et certaines conditions de vie et de dignité ont même régressé dans ces bateyes, ces campements, ces bidonvilles où vivent les coupeurs de canne haïtiens en République dominicaine. Cachés aux touristes, ils sont encore quatre cent onze, domaine des ONG qui luttent toujours pour que les combats menés par Sonia Pierre, femme, avocate, militante, mère de famille admirable, n'aient pas été vains.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Un roman totalement passionnant, très documenté, un pan de l'histoire que je ne connaissais pas . L'auteure nous raconte la vie de Sonia Pierre, de sa naissance jusqu'à son décès Elle est née 1963 en République Dominicaine, de parents haïtiens. Elle vit , dans les « Batey »où la misère règne.Les personnes sont exploitées,ils travaillent dans les cannes à sucre, jusqu'à épuisement, pour un salaire minable ,à peine de quoi nourrir leurs familles . Des personnes apatrides, ont leur à enlever toute dignité humaine . Sonia a eu la chance d'aller à l'école et de faire connaissance de Père Anselme, son instituteur, Ce dernier a découvert son potentiel, et à tout fait pour qu'elle puisse continuer ses études, elle qui voulait devenir avocat. A treize ans , elle participe ,à sa première manifestation.
Sonia va apprendre très vite et comprendre cette situation de discrimination. Une grande dame qui va oeuvrer toute sa vie, pour la défense des droits de l'homme. Non sans mal, mais c'est une battante , malgré les menaces faites à son encontre. Un combat qu'elle mènera toute sa vie, mettant de coté son rôle de mère et d'épouse. Certaines personnes l'encourageront, dans ses démarches. Atteinte d'une maladie cardiaque, elle décédera subitement. Avant sa mort, elle avait demandé à sa fille de continuer son combat. L'auteure nous offre une biographie légèrement romancée. Un témoignage poignant, bouleversant, mettant en avant toutes ces discriminations, ces sentiments de haines, ces sentiments raciaux, des moments qui perdurent et perdurons encore. Une plume sensible subtile rendant une lecture à la fois tragique, bouleversante , un bel hommage pour cette grande Dame.
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Une femme debout
Catherine Bardon
 
 
Ce roman paru en janvier 2024 met en lumière l'oeuvre de Sonia Pierre.
 
L'action débute en 1950 en Haïti. Un jour, un camion arrive de la République dominicaine : ce sont des recruteurs d'hommes et de femmes pour travailler dans les plantations de cannes à sucre. le jeune couple Marie-Carmen et André monte dans le camion persuadé de trouver une vie meilleure et sûr de pouvoir ensuite faire venir son premier enfant qui reste avec sa grand-mère.
 
À l'arrivée ils déchantent immédiatement et sont vite confrontés à une vie de quasi-esclaves. Ils auront 10 enfants, dont une fille née en 1963, Sonia Pierre. Très intelligente, elle est remarquée par le Père Anselme, missionnaire canadien qui la sauve de la misère en lui faisant suivre des études. Elle devient avocate, diplômée de l'université de Cuba.
 
Première action conduite par Sonia : alors que les ouvriers réclament une augmentation et de meilleures de conditions de vie, Sonia âgée de 13 ans prend leur défense et devient leur porte-parole, car elle est la seule à parler correctement l'espagnol. Elle prend conscience alors que grâce à son instruction elle pourra tenter de défendre et aider la classe défavorisée. C'est ainsi qu'elle consacrera sa vie à défendre la cause des Haïtiens exploités sur le sol de République dominicaine, mais aussi celle de leurs enfants qui n'obtiennent pas la nationalité dominicaine et se retrouvent apatrides sans aucun droit.
 
Sonia a reçu de nombreux prix et décorations au niveau international, elle a même été pressentie pour l'obtention du prix Nobel, mais elle est décédée peu avant l'attribution de ce prix, à l'âge de 48 ans, alors qu'elle était soignée pour de graves problèmes cardiaques.
 
Sa fille poursuit son oeuvre.
 
Livre, témoignage très intéressant qui fait découvrir la vie et la volonté de Sonia ainsi que les conditions de vie des Haïtiens à Saint-Domingue à la fin du XXe siècle. Certains passages sont un peu romancés, notamment avec le rôle de son amie fictive Kerline.

Lien : https://annemariequintard.fr
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@catherine.bardon nous emmène à nouveau en République dominicaine, son territoire de prédilection pour nous raconter le destin d'une femme exceptionnelle.
Sonia Pierre, fille d'un coupeur de canne à sucre, va se battre, dès son jeune âge, pour les droits humains.
Toute sa vie, elle mènera des actions contre l'injustice.
C'est une biographie romancée plus qu'intéressante qu'on découvre. J'ai appris beaucoup en le lisant sur cette femme, sur Haïti, la République dominicaine que je ne connais pas spécialement. C'est une lecture extrêmement enrichissante qui rend hommage à cette femme de caractère au courage sans faille.
L'autrice nous confirme son talent pour nous parler de femmes fortes. Comme elle l'a fait dans #lafilledelogre la biographie romancée pour ne pas être dans le documentaire.
Je conseille fortement cette lecture.
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C'est très bon roman de mon point de vue, mais aussi un document car qui connaît l'histoire de Sonia Pierre ?
Une femme née en 1963 en République Dominicaine de parents Haïtiens ayant émigré sur l'île voisine pour y trouver un travail.
Ce roman nous fait partager le vie des Haïtiens les plus démunis qui fuient pleins d'espoirs Haiti pour la République Dominicaine. C'est une condition d'esclavagisme qui les accueille. Au milieu de cette misère où rien ne doit changer apparaît une petite fille qui aura un destin exemplaire. Par la grâce d'une rencontre avec un missionnaire, elle émergera grâce aux études à Cuba à un statut d'avocat. Sa cause unique au détriment de sa famille sera de défendre la cause des Haïtiens expatriés et déchus de nationalités pour en faire des apatrides. Ce qui favorise l'exploitation de ce peuple en République Dominicaine.
C'est un roman ou on apprend et s donne envie d'en savoir plus sur cette femme courageuse au destin extraordinaire. Elle ne sera jamais reconnue en République Dominicaine qui fera tout malgré sa renommée internationale pour la déchoir de sa nationalité Dominicaine.
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Comme toujours, la plume de l'autrice est très agréable à lire. Il ne s'agit pas d'une réelle biographie mais on y découvre le parcours de cette grande femme. J'étais loin de connaître cette part sombre de la RepDom. C'était une lecture particulièrement intéressante et agréable qui permet de rendre hommage et de mettre en valeur les combats de Sonia que je ne connaissais pas malgré les nombreux prix qu'elle a reçus.
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Une femme debout est avant tout l'histoire de l'exploitation et la privation de droits des Dominicains d'origine Haïtienne, arrivés pour travailler dans les champs de canne à sucre et relégués dans des batey sans aucune infrastructure élémentaire, considérés comme des animaux indignes de la nationalité dominicaine. C'est à travers l'histoire de Sonia Pierre, militante des droits de l'Homme décédée en 2011, que se dévoile petit à petit le destin de ce peuple maltraité par les gouvernement dominicains successifs. Issue d'une famille haïtienne, élevée dans un batey, elle réussit, grâce à l'aide précieuse d'un missionnaire venu faire la classe, à entrer dans une école digne de ce nom et à suivre des études de droit. Révoltée dès son plus jeune âge par le traitement infligé à ses pairs, elle dédia sa vie à faire reconnaître les violations de droits dont ils sont victimes – lesquelles, malheureusement, n'ont pas cessé suite à sa mort.

Porté par l'élan romanesque propre aux récits de Catherine Bardon, ce récit inspiré de faits réels nous transporte au coeur de la République Dominicaine, de son histoire si particulière que l'autrice met un point d'honneur à nous faire découvrir livre après livre. Racontés avec fougue, les batailles de Sonia Pierre et du MUDHA, son association de défense des femmes dominico-haïtiennes, émeuvent profondément. J'ai été chamboulée par l'histoire de cette femme qui a tout donné à la cause qui l'animait, sacrifiant sa vie de famille et même sa santé dans des bras de fers avec le gouvernement dominicain et des recours interminables auprès des instances internationales, dans l'espoir tenu d'obtenir justice pour les siens.

Le risque d'apatridie refait surface sur notre territoire français en ce moment, avec la volonté de suppression du droit du sol à Mayotte, rendant ce livre d'autant plus nécessaire pour alerter sur les dangers d'une telle politique. Grâce aux Editions Les Escales et à Caroline Laurent, j'avais déjà découvert le destin des Chagossiens, rendus apatrides par les tractations entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Il faut continuer à écrire et à lire sur ces sujets, pour éviter que se produisent partout dans le monde de telles violations des droits de l'homme, de telles abominations. Merci Catherine Bardon d'avoir porté cette cause jusqu'à nous, à travers ce superbe récit.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Merci à Marie-Laure alias Kirzy, précieuse aiguilleuse du ciel littéraire qui m'a guidé vers ce livre. Elle, ainsi que d'autres vigilants babéliotes, veillent à ce que, parmi les astres qui attirent facilement le regard, notre attention soit attirée vers des météores plus petits et pourtant brillants.
Sonia Pierre fut une étoile. Une étoile éloignée de notre galaxie occidentale mais qui irradie le ciel caribéen. Il en est des humains comme des corps célestes, leur lumière agit encore même après leur mort, dans les souvenirs intimes ou dans la conscience des peuples. Sonia Pierre consacra sa courte vie, au prix de sa santé, à défendre les droits des travailleurs migrants haïtiens et de leurs descendants en République Dominicaine. La crise migratoire que nous connaissons actuellement est le plus souvent résumée à une opposition Nord/Sud. Or, dans d'autres régions du globe, des très pauvres vont chez des moins pauvres. Mais, pauvres quand même ! Quand le gâteau à se partager n'est pas très important, la solidarité entre damnés de la terre n'est pas toujours de mise et le malheur qui frappe cette communauté haïtienne depuis des décennies est révoltant. Si l'on ajoute le poids de l'histoire compliquée d'Hispaniola, il n'est pas difficile d'imaginer le drame que représente ce destin de « déracinés ».
Catherine Bardon a eu la judicieuse et salutaire idée de narrer le parcours de cette « Fanm vanyan » sous la forme d'un roman même si, parfois, elle cède à un style trop documentaire, sans doute effrayée à l'idée de trahir la mémoire de cette héroïne. Cette maladresse vénielle est pardonnée car l'essentiel est magnifiquement préservé : porter à la connaissance d'un large public le combat de cette femme épatante et ainsi perpétuer son action. Catherine Bardon imagine des personnages secondaires romanesques, mais en fine observatrice de cette île plurielle, Kerline ou le père Anselme paraissent plus vrais que nature. « Anticlérical fanatique, gros mangeur d'ecclésiastiques », j'ai pu également rencontrer certains hommes ou femmes d'église qui s'engageaient auprès des populations pauvres de cette Haïti chérie. En découvrant la prose sensible et honnête de Catherine Bardon, je songeais à ces petites soeurs du Limbé, dévouées à la cause des orphelins, aux volontaires catholiques de Corridon qui réparaient les pompes indispensables à l'agriculture, et à tant d'autres… « Que l'un fut de la chapelle et l'autre s'y dérobât » n'a que peu d'importance au regard de ces engagements louables. Catherine Bardon, en évoquant cette grande dame, entretient une flamme humaniste qui est autrement plus précieuse que son homologue olympique.
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Une fann vanyan, dans la culture haïtienne, est une femme courageuse, libre, indépendante, forte et combattante. Sonia Pierre est une fann vanyan. Figure emblématique de la lutte pour la reconnaissance des droits des Dominicains d'origine haïtienne, cette avocate a combattu toute sa vie.
Catherine Bardon nous conte l'histoire de cette femme au parcours remarquable dans l'Histoire des années 60 à nos jours, des conflits entre la République Dominicaine et Haïti.
Enfant, née sur le sol dominicain, de parents d'origine haïtienne, Sonia grandit à Lecheria, dans un batey, un campement aux maisons précaires, regroupant les familles travaillant dans les plantations de canne à sucre. Elle vit dans une grande pauvreté au milieu des familles toujours trop nombreuses, des corps vieillis prématurément par les douze heures quotidiennes de labeur, de la pâleur des soupes. Elle grandit dans l'insouciance de l'enfant grâce aux jeux inventés, aux jouets fabriqués à partir de rien et à sa meilleure amie, Kerline.
Elève studieuse sur les bancs improvisés d'une classe gérée par un missionnaire, elle dévore les livres qu'il lui offre. Assise dans le fond de cette classe en plein air car dépassant tous les autres enfants, elle retient chaque leçon et apprend très vite l'espagnol. Elle sera ainsi une des premières enfants d'un batey à poursuivre ses études en ville.
Combattante et habituée à l'injustice de son pays, elle organise à seulement 13 ans une grève dans la plantation pour faire reconnaître les droits de ses proches. Elle obtiendra une augmentation de salaire pour ces hommes.
Devenue avocate en droit humain, Sonia continue de se battre et forme son association, le MUDHA pour poursuivre son combat dans la reconnaissance des droits humains, la dénonciation des violations des droits fondamentaux des Haïtiens et des Dominicains d'ascendance haïtienne et la lutte contre la précarité notamment des femmes. Elle recevra de nombreux prix pour son engagement et le placera toute sa vie au-dessous de tout, et surtout de sa santé.
Le portrait d'une femme exceptionnelle dans un contexte toujours actuel, du statut des travailleurs migrants en République Dominicaine.
Les archives, témoignages, se mêlent à des personnages fictifs pour un roman engagé. le parcours d'une femme forte qui s'est battue jusqu'au bout et au péril de sa santé pour défendre son peuple et surtout les femmes.
La narration choisie par l'auteure rend hommage au caractère discret de son héroïne. On sent l'admiration de l'auteure pour Sonia Pierre et grâce à ses nombreuses recherches, elle nous transmet sa passion et ses connaissances sur cette combattante au grand coeur.
A travers ces pages, c'est la rencontre avec une militante peu connue alors qu'elle a grandement oeuvré, c'est montré l'autre côté des complexes hôteliers et des plages de Punta Cana, c'est remettre cette femme engagée, à sa juste place, sur le devant de la scène.

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