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Citations sur Homère, Iliade (13)

La guerre est une obsession de vieux, qui envoient les jeunes la faire.
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Tout commença par un jour de violence.
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J'étais devant tous les autres et je les vis, enfin,, les navires, là, devant moi. Les premières nefs noires, étayées au sol, puis, à perte de vue, des navires et encore des navires jusqu'à la plage et la mer, des milliers de mâts et de coques, les proues pointées vers le ciel, aussi loin que tu pouvais regarder. Les navires. Personne ne peut comprendre ce que cette guerre a été pour nous, les Troyens, sans imaginer le jour où nous les avons vus arriver. Il y en avait plus de mille, sur ce bout de mer qui était dans nos yeux depuis que nous étions enfants, mais que nous n'avions jamais vu sillonner par quelque chose qui ne soit pas ami, et petit, et rare. Il était tout à coup noirci jusqu'à l'horizon par des monstres venus de loin pour nous anéantir. Je comprends quelle sorte de guerre j'ai faite quand je repense à ce jour-là, et que je nous revois, moi, mes frères, tous les jeunes gens de Troie, en train de revêtir nos plus belles armes, de sortir de la ville, marcher dans la plaine, et, arrivés à la mer, essayer d'arrêter cette flotte, terrifiante, à coups de cailloux. (...)

C'est dans ces flammes que vous devez vous souvenir de moi, Hector, le vaincu, vous devez vous souvenir de lui debout, sur la poupe de ce navire, entouré par les flammes. Hector, le mort traîné par Achille trois fois autour des murs de sa ville, vous devez vous souvenir de lui vivant, et victorieux, et resplendissant dans ses armes de bronze et d'argent. J'ai appris d'une reine ces paroles qui me sont restées et que je veux vous dire : souvenez-vous de moi, souvenez-vous de moi, et oubliez mon destin.
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Ma mère, un jour, m’a dit quel serait mon destin : si je reste ici, à me battre sous les murs de Troie, je ne reviendrai plus, mais ma gloire sera éternelle ; si au contraire je rentre chez moi, dans ma terre, il n’y aura pas de gloire pour moi, mais j’aurai une longue vie, avant que la mort, en marchant lentement, me rejoigne.
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La vie, tu ne peux pas la subtiliser, tu ne peux pas l’acheter. Elle te sort par la gorge, et elle ne revient plus.
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Ce fut un affrontement sauvage. Le flot de la mer ne résonne pas aussi fort contre les rochers, quand souffle avec violence le vent de Borée. Ni aussi fort est le grondement de l’incendie quand il embrase les vallées dans la montagne et dévore les forêts.
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J’ai appris d’une reine ces paroles qui me sont restées et que je veux vous dire : souvenez-vous de moi, souvenez-vous de moi, et oubliez mon destin.
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Vous mourrez tous ! Ce fleuve ne vous sauvera pas, je vous poursuivrai jusque sous les murs de Troie. Vous mourrez de male mort et tous vous paierez ce que vous avez fait à Patrocle.
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La bêtise a des pieds légers, elle ne touche pas la terre mais marche dans la tête des hommes pour leur ruine : et elle les saisit, l’un après l’autre, quand elle le veut.
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Il n’y a pas de cœur assez fier qui ne puisse regarder cette beauté sans en être épouvanté.
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