Dans ce texte destiné à la scène, A. Baricco se fait un passeur de cultures très contestable. Son monologue fait penser à un très long koan, phrase paradoxale extraite des questions absurdes et poétiques qu'un maître zen pose à son disciple pour le faire progresser sur la voie de l'éveil. le Koan est un mot japonais, mais il vient du chinois classique. Ici, il s'agit d'un homme qui découvre le monde entier depuis un paquebot. Faisons preuve de curiosité, que diable ! Allons directement à la source et lisons la littérature taoïste, les textes bouddhiques. C'est de là que proviennent dans un fatras un peu gênant les belles idées, la poésie du texte. Quant au style de l'auteur, il est en adéquation avec l'art d'écrire pour le théâtre. du travail bien ficelé à l'intention des lecteurs et des lectrices trop indifférents à la littérature du reste du monde.
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Pour lire Baricco, il faut décrocher de la réalité et se mettre en mode imaginaire, fantasque , c'est le seul moyen d'apprécier son originalité et sa poésie.
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