Vivre les malheurs d'avance, c'est les subir deux fois.
Vivre les malheurs d'avance, c'est les subir deux fois.
Brivaux était le fils d'une petit paysan-montagnard de Haute-Savoie, le dernier de son village à continuer d'élever des vaches au lieu de traire les Parisiens entassés à dix par mètre carré de neige ou d'herbe gelée. Le père Brivaux avait entouré son morceau de montagne de barbelés et de poteaux "Défense d'entrer", et dans cette prison vivait en liberté.
- (...) Pourtant nous sommes tous pareils... Nous avons quelque chose en commun qui est plus fort que nos différences : c'est le besoin de connaître. Les littérateurs appellent ça l'amour de la science. Moi, j'appelle ça la curiosité. Quand elle est servie par l'intelligence, c'est la plus grande qualité de l'homme.
C'est un de ces crétins des services secrets (…). De quel service secret ? (…) Ils ont en commun la stupidité et l'inefficacité. Ils dépensent une ingéniosité prodigieuse pour des résultats qui ne dépassent pas le volume d'un caca de mouche. La seule chose qu'ils réussissent, c'est la catastrophe.
En psychothérapie on préfère le choc qui nettoie au mensonge qui empoisonne.
Ce que nous savons de l'histoire des hommes et de l'évolution de la vie sur terre n'est pas plus gros qu'une crotte de puce sur la place de la Concorde.
L'ordinateur n'a pas pu me trouver une compagne qui m'aurait supporté et ne m'aurait pas irrité par la lenteur de son esprit. Une certaine vivacité des facultés mentales condamne à la solitude.
La pitié peut être indifférente ou même accompagner la haine. La compassion réclame une sorte d' amour.
Nous savons au moins déjà une chose, c'est que l'homme est merveilleux, et que les hommes sont pitoyables.