La nuit des temps

J'ai adoré. Des rebondissements, de l'amour, de la science, l'humanité et la troisième guerre nucléaire. le récit est assez porté sur des longueurs, mais il tient son lecteur en haleine ! On se demande où est l'humanité, on vibre d'amour et de curiosité. Je recommande vivement, qu'on aime la SF ou pas !

Que dire sur ce roman absolument incroyable qui a déjà conquis tant de lecteurs ? À part qu'il m'a sincèrement marquée et bouleversée. On commence cette histoire avec une découverte qui va changer le monde, celle d'une civilisation perdue et oubliée depuis 900 000 ans. Au centre de la Terre, on retrouve une femme, et un homme, congelés, prêts à livrer le secret de leur temps.

Le roman se découpe ainsi en deux parties : la première, sur la recherche de ce son, perdu profondément sous Terre. La découverte de ces deux êtres, un homme et une femme. Puis vient la réanimation, la rencontre avec Eléa, son histoire, bouleversante, révoltante. À ses côtés, le Pr Simon tombe sous son charme, et les chapitres, très courts mais intenses, alternent entre ses pensées et le présent. le roman est dynamique, prenant, envoûtant. Je n'ai pas vu le temps passer !

La nuit des temps, c'est un voyage dans un passé, un monde imaginé par l'auteur, au coeur de Gondawa, au coeur des guerres qui ont déchiré ces citoyens. C'est l'histoire d'une femme, Eléa, d'un homme, Païkan, et de leur tragique destin. Deux amants maudits finalement, tels Roméo et Juliette.

Un roman d'une force inouïe, une histoire d'amour intemporelle, une fin bouleversante et inattendue. Qu'en dire de plus ? Vous ne vous y attendez pas.

Ce livre... un chef d'oeuvre !
Si complet, si parfait...

Je l'avais déjà lu 20 ans en arrière et de le lire une seconde fois est encore mieux, certains passages sont bien plus compréhensibles, on en dévore tous les moindres petits détails.

Il traite bien des sujets, toujours actuels aujourd'hui malgré les 54 années de passées depuis, Barjavel savait-il lire dans l'avenir ?!

Éléa, Païkan, Simon, Coban, Lukos... que de personnages gravés à jamais dans mon esprit.
La plus belle histoire d'amour de tous les temps, saisissante, effroyable, d'une tristesse à toute épreuve, comment ne pas avoir la larme à l'oeil... impossible !

Barjavel a totalement raison, même en renouvelant le Monde, il finit toujours de la même façon : en guerre...

Quelle claque...
Je me suis lancée dans la lecture de ce roman non sans appréhension et ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre.
Je finis ma lecture seulement deux jours après lavoir commencée, des larmes coulant sur mes joues.
Je crois que c'est pour l'instant la plus belle histoire d'amour qui m'ait été donnée de lire.
Ce roman fait réellement réfléchir sur l'humanité, ce qui nous unit et nous divise.
Finalement, toutes ces guerres et ces conflits d'égo ont-ils vraiment du sens ?

J'ai lu et relu La nuit des temps de Barjavel. Une première fois à la fin de l'adolescence puis 15 ans après.
C'est avec ce livre que j'ai découvert qu'un roman pouvait être agréable, surprenant, passionnant, émouvant… Avant cela, la lecture était un supplice, une torture infligée par un professeur de français. Puis j'ai compris grâce aux amis qui me l'ont conseillé, que les livres sont bien d'autres choses.
Mille mercis aux professeurs qui font le choix d'éveiller leurs élèves et de les faire rêver plutôt que de les plomber avec des livres ennuyants à en souffrir.
Adolescente, j'ai absolument tout aimé dans ce livre. Les deux époques qui s'entremêlent, la découverte des sociétés d'aujourd'hui et les anciennes, la révolte, l'amour, la haine.
Plus tard, j'ai rouvert ce livre avec la même émotion que lorsqu'on ouvre une boîte chargée de nos plus beaux souvenirs.
J'avais hâte de me replonger dans cette lecture et de me confronter à mes anciennes pensées. Encore une fois, j'ai été écoeuré par la guerre et la stupidité des hommes. J'ai été séduite par les sentiments entre Eléa et Païkan, mais cette fois, c'est Simon qui m'a bouleversée avec son amour impossible.
J'ai refermé le livre, comblée par celui-ci.

Très belle histoire de René Barjavel !
J'ai découvert ce livre, enfoui au fond d'un garage sous une montage de meuble. Quelle belle trouvaille.
L'histoire est prenante, sentimentale, profonde. Les personnages tellement humains et attachants.
J'ai mis du temps à le lire à cause de mes horaires, mais à chaque fois que je l'ai ouvert, j'en suis retombée amoureuse.

On m'avait dit - "ce livre est un bijou"...
Je m'attendais donc à quelque chose de génial. Au final, j'ai trouvé que c'était bien mais sans plus.
On m'avait dit -"si tu débutes en SF, ce livre est fait pour toi"
Ben pas tant que ça, les descriptions scientifiques sont longues, j'ai eu du mal à les imaginer, je trouve que cela a ralenti le rythme de l'intrigue.
En revanche l'histoire globale est très intéressante et fait réfléchir sur le fait que même depuis la nuit des temps, rien ne change.
La fin est terrible.
Je suis contente de l'avoir lu mais ce ne sera pas un coup de coeur comme pour la plupart des lecteurs.

Un livre à dévorer. On le prend, on ne le quitte plus. D'un chapitre à l'autre, quelques pages seulement, on ne sait pas ce qu'il va se passer mais on est impatient, on pressent l'énorme, l'extraordinaire. L'écriture de Barjavel est très dynamique, on ne s'ennuie pas, on avance vite, on court jusqu'à la dernière page sans longueurs, sans que rien ne soit à retirer.

J'aime tout dans ce livre de science fiction à la fois drôle et émouvant, qui ne prend pas de pincettes et nous décrit une civilisation très avancée où l'espèce humaine se serait séparée en deux principales nations aux principes presque antagonistes. Il y a également une histoire d'amour impossible, et un petit côté Shakespearien dans la résolution (c'est un simple clin d'oeil de l'auteur sans aucune prétention).

Une équipe de chercheurs tombe sur les vestiges d'une civilisation disparue il y a 900 000 ans, enterrés sous des kilomètres de glace. Ils retrouvent deux survivants endormis, un homme et une femme. Elle s'appelle Eléa. Après son réveil, elle va leur conter l'histoire de son monde, de sa chute, mais surtout du lien inébranlable qu'elle entretient avec Païkan…

Il y a de ces romans que vous aimez avant même de les avoir lus. La Nuit des Temps fait partie de ceux-là. On m'en avait parlé comme l'une des plus belles histoires d'amour jamais écrites et la lectrice que je suis, loin d'être une grande romantique, ne peut qu'approuver. Je voulais découvrir ce classique de la SF française, alors lorsque je suis tombée cette très vieille édition en bouquinerie, j'ai sauté dessus. Et là ce fut une claque.

La Nuit des Temps fait partie de mes incipits préférés. Je n'avais pas encore commencé ma lecture, et pourtant ce premier paragraphe me bouleversait déjà par ses images, ce qu'il évoquait, toute l'amour et la douleur évoqués par ses mots. La plume de Barjavel est très abordable. Elle est douce, belle, magique tout en étant simple. Elle glisse toute seule, très cinématographique dans sa façon de décrire les scènes, notamment la découverte de ces lieux futuristes pourtant issus du passé. C'est une porte d'entrée parfaite pour la SF, car jamais aucun terme ne m'a semblé compliqué. Les éléments mis en scène n'ont rien de plausible (on est dans l'utopie pur par rapport aux technologies exceptionnelles de ce passé oublié), et pourtant on l'accepte, incrédules et fascinés, comme le sont les scientifiques du monde entier venus à la rencontre d'Eléa.

La Nuit des Temps n'est pas qu'une revisite d'un mythe digne de l'Atlantide. C'est une sorte de Roméo et Juliette futuriste, même – je l'oserai peut-être – une version encore plus touchante. L'histoire d'amour entre Eléa et Païkan m'a bouleversée. Habituellement, je ne suis pas friande du concept d'âme soeur pour justifier l'attirance entre deux personnages. Mais dans cette interprétation de Barjavel, le concept s'apparente davantage à la version racontée par Platon dans son Banquet : ces âmes soeurs ne sont des êtres parfaits seulement lorsqu'elles sont réunies. Par leur amour à l'épreuve de tout, même de la mort et de la fin du monde, ils ne forment qu'un. Ils le disent si bien. Pas de « Je t'aime », mais bien plus fort encore : « Je suis à Païkan. » « Je suis à Eléa ». Alors, dans le dénouement tragique, quand l'engrenage final se met en place sans que l'on puisse l'arrêter, on assiste impuissants au drame de ces deux êtres. Un quiproquo meurtrier, encore plus poignants que nos amants de Vérone. Mais aussi, d'une certaine façon, une sorte de paix retrouvée dans les larmes.

Certes, le roman n'est pas parfait. Il est assez daté dans la façon dont il représente certaines nationalités (il a été publié en 1968, en pleine Guerre Froide). C'est pourtant ce contexte historique qui donne tout son sens à cette utopie perdue, gâchée par la guerre. Ensemble, les Hommes sont capables de miracles dans le passé, de prouesses techniques dans le présent. Ce sont l'ambition et la haine qui, il y a 900 000 ans comme aujourd'hui, entraineront par deux fois la chute du monde d'Eléa. La Nuit des Temps est donc un hommage à notre civilisation, une lettre d'amour à l'Humanité dans ce qu'elle a de plus beau et de plus laid.

La Nuit des Temps est donc un récit de SF fondateur, une histoire d'amour pur et absolu qui vous chamboulera. Ce récit a d'abord été écrit comme scénario de film avant d'être rédigé sous forme romanesque. J'espère donc un jour le voir adapté à l'écran.
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