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Everville est la suite de Secret Show. D'aucuns disent qu'il est meilleur, je ne trouve pas. On a longtemps attendu cette suite, donc j'étais seulement contente qu'elle sorte enfin.
Les rouages du monde parallèle, Quiddity, sont démontés, et l'on voit qu'on n'avait fait qu'en effleurer la surface auparavant. On appréhende aussi plus aisément l'opposition entre les rêves et la réalité, tout comme le combat entre le bien et le mal qui sont à la fois si différents et si semblables. Mais n'est-ce pas également le cas dans la vraie vie ?
Un superbe roman fantastique, qui ne peut que faire défaut à toute bibliothèque dont il serait dépourvu.
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Il y a quelque chose de fascinant dans les récits de Clive Barker, qui font surgir le normal de l'extraordinaire et l'extraordinaire du quotidien. Je ne m'amuserai pas à résumer Everville, c'est déjà fait dans les fiches, mais je me contenterai de signaler ce qui donne à ses récits leur puissance évocatoire si particulière : c'est l'idée que l'amour est plus qu'il ne semble être, qu'il ouvre la porte sur d'autres mondes et détient la clé d'autres réalités où l'homme peut aller à ses risques et périls. En cela, le conteur s'adresse à l'enfant en nous, à l'enfant que tout lecteur porte en lui, inconsolable qu'il n'y ait qu'une réalité, qu'un quotidien, qu'une vie et qu'une mort. Faire rêver, c'est cela.
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Everville .... Ou le bouquin que t'aimes bien pour plein de raisons, même si tu panes au final pas grand chose... Si.

Alors premièrement il faut dire que je n'ai pas lu Secret Show, et je dois dire que c'est une mauvaise idée.... Il aurait peut-être été bon de dire sur la quatrième de couv de la nouvelle édition de Bragelonne, non pas que Everville se passe dans le même univers que Secret show.... Mais qu'il est la SUITE de Secret Show.... Parce que bonjour...

Oui bonjour pour comprendre, entraver.. Moi j'ai rien pané à ce livre... Enfin pas grand chose... Tous les personnages, tous les enjeux, et toutes les explications semblent avoir été dite dans celui d'avant, et là.. Bin Barker ne s'embarrasse pas vraiment d'explication du pourquoi ... le cosme, le metacosme, le nonce ( et des tas d'autres trucs dans le genre)... heu si tu veux mec...
Alors au fil de ma lecture, et il m'a fallut arriver presque à plus de la moitié du bouquin pour que mon cerveau fasse "bon sang mais c'est bien sûr!"
cosme = physique
metacosme= métaphysique.
Par contre j'ai fini le bouquin et je ne sais toujours pas ce que c'est que ce nonce.. y a des nonciés.. ah?... "c'est à cause du nonce" oui mais encore....
Mais qu'est ce que ce foutu nonce?.... sais toujours pas.. c'est peut-être de ma faute et je dois être une grosse débile, mais il n'empêche... Donc rien qu'avec ça j'aurais tendance à dire Barker c'est pas pour tout le monde, pas pour tous les lecteurs..

Ensuite malgré le fait que je pane rien, je l'ai lu jusqu'au bout.. je dois sans doute être un peu maso, mais j'espérais une explication au fur et à mesure... Et oui je l'ai jusqu'au bout parce que y a pas à chercher midi a 14 heures, c'est bien écrit (traduit?). J'avais déjà lu Coldheart canyon de lui ( j'avais franchement beaucoup aimé malgré le glauque et le malsain de l'histoire) donc quand j'ai vu la couv de la réédition de celui là je me suis dit banco! J'étais à fond dans ma période détective privé de l'autre monde, genre Nightside de Green... et là on nous parle d'un détective Harry D'Amour qui va devoir lutter et enquêter.... j'ai redit banco!

Mon cerveau se laisse facilement avoir par les couv, et les quatrièmes ( et c'est mal... je sais.)
C'est pas que y en a pas, du détective privé un peu étrange.... y en a... mais c'est un peu perdu au milieu du bordel, et un peu perdu au milieu des perso ( y en a un bon gros tas, et de tout bord (gentil/méchant/dommage collatéral... oui un certain nombre)....

Le pitch de cette histoire est assez inracontable sans faire de spoile....
sans tout dévoiler parce que tout est entremêlé.

Mais si je vous dis, si je vous parle du monde des rêves....
Si je vous dit que ailleurs, dans un autre plan, y a un monde qui s'appelle Quiddity et que ce monde est formé, est peuplé par nos rêves et nos cauchemars aussi et que y a des portes pour s'y rendre.... et que bien sûr y a tout un tas de gens qui veulent y aller, ou tout un tas de trucs qui veulent en sortir.. Et pas les trucs les plus sympas.... Et que donc y a un groupe de gens au courant et qui essaient d'empêcher la catastrophe annoncée, D'Amour en fait parti... et c'est pas gagné....
Y a des histoires de magies, de revenants, de monstres... de fous psychopathes, d'amitié et d'amour aussi... Oui y a tout ça dans cette histoire....

Y a aussi une critique acerbe de la société américaine, et cela dés le départ de la construction de l'Amérique par les pionniers... Vu que le bouquin commence à cette période.... le côté dés le départ c'était foutu... Et ça c'est pas arrangé par la suite, non pas du tout... L'hypocrisie bien pensante issu de la religion qui n'empêche en rien la bêtise et qui mène à la barbarie et au lynchage... et a toute les époques d'ailleurs, même à la notre. Mais quand ton pays est crée par des débiles que reste-t-il ensuite?... C'est un des questionnement que propose ce bouquin.. enfin je l'ai vu comme ça aussi...

Mais y en a des tas d'autres, il n'y a pas que celui-là.... Et en fait c'est pour cela que au final j'ai bien aimé ce livre en dépit de ma totale incompréhension parfois... Parce que malgré le label épouvante/terreur/fantastique/etc c'est très intelligent sur les questionnements et les messages, jusque dans l'écriture... Barker ne s'embarrasse pas de fausses pudibonderies, de ces métaphores à la mords moi le noeud qui édulcorent tout... oui ses mots sont parfois crus...

Barker nous écrit du fantastique mais il n'écrit au final que la réalité avec tout ce qu'elle contient, les histoires d'amours contiennent du sexe... et heu oui, ça serait dommage sinon, c'est un peu important selon moi... genre l'histoire d'amour ou les protagonistes amoureux/en couple ne consomment jamais ça me laisse toujours dubitative voyez-vous...

La réalité de la violence, le pire de l'homme.. spéciale dédicace à Joe, putain j'avais mal avec lui, le côté le ventre qui se broie en imaginant la souffrance qu'il a pu ressentir... et j'imaginais un lecteur homme, comment un lecteur homme appréhendait cette scène . Si moi j'avais mal avec un des héros et réalisait l'horreur vécu, vous avez du vomir les mecs. Oui Barker va jusqu'au bout des choses, il ne cache rien.
La globalité d'une situation en prenant tout les paramètres, et toutes les situations, les bonnes comme les mauvaises..

Même si objectivement des bonnes y en a pas tant que ça.. Mais il y a aussi l'imaginaire... Et Barker est complètement dingue... Ce visuel, cette manière de montrer...Putain il est doué... l'image même la pire, ou la plus merveilleuse, on est avec le monde des rêves et qui dis rêves dit aussi cauchemars.. toujours...
Oui l'image qui se colle à la rétine, qui surgit dans la tête, qui est là existante et présente. Et des fois l'image elle fait froid dans le dos.... c'est bien l'horreur... Et heu c'est plutôt très bien fait. Mais jamais insoutenable non plus, parce que j'arrive à voir les questionnements sur une globalité de la chose... Il en envoie sacrement dans la tronche ( d'une manière ou d'une autres).. ça y va, c'est bien gore oui, c'est plein de souffrances, ça suinte de rage.. y a tant de haine, tant de bêtise tant de folies.... y sont tous cinglés.

Mais oui malgré le fait que je sois une lectrice plus dans le registre de l'émotion ( c'est pour moi le plus important) ça va j'ai trouvé ça gérable, bien plus qu'en film d'ailleurs. Parce que à la base je ne suis pas friande du tout de film d'horreur ( j'ai eu une petite période, mais c'est vraiment pas ma tasse de thé. Et surtout ceux là, les bien noirs qui s'attaquent au dedans, qui s'attaquent aux tabous et peuvent laisser des traces indélébiles (d'une manière ou d'une autre...))

Et malgré le fait que parfois, oui je nageais total dans le brouillard parfois... Et bien j'ai envie d'en lire un autre de lui... Pas tout de suite ( et pas Secret Show) ... Mais oui, un de ces quatre va falloir que je me lise le Royaume des devins... Rien que le titre il me donne envie... Parce que avec Barker, je retrouve la même dinguerie, la même émotion, plein de questionnements que lorsque je lis Gaiman...
D'ailleurs Gaiman fait référence à Barker dans son Sandman...
Allez savoir ils sont peut-être copains?...
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Malgré ma grande admiration pour Clive Barker, je suis loin de partager l'enthousiasme quasi général pour Secret Show, l'un de ses romans les plus populaires. Je le trouve assez mal construit, peuplé de personnages peu intéressants (aux noms ridicules), et surtout… trop conventionnel à mon goût ! Ce qui est probablement le pire reproche qu'on puisse faire à un roman de Clive Barker. Comparé aux trésors d'imagination que recèlent des oeuvres majeures comme le Royaume de Devins et Imajica, j'avais trouvé qu'on n'en avait pas pour son argent.

Du coup, j'ai hésité très longtemps avant de m'attaquer à Everville, malgré sa bonne réputation.

J'avais tort !

Si je devais faire un reproche à Everville ça pourrait être de souffrir des problèmes inverses de ceux de Secret Show. Cette fois, au lieu de rester sur ma faim, j'ai frôlé l'indigestion !

Tout comme dans Secret Show, il y a un peu trop de personnages, notamment certains du premier livre qui reviennent et sont toujours aussi peu intéressants et utiles. Mais heureusement, ils interviennent assez peu.

Le bon côté en revanche c'est l'imagination qui s'épanouie sans limite dans Everville, notamment lors de la visite de Quiddity où se déroule une grande part du roman. Là, on croirait un livre écrit à trois mains par Lovecraft, Jérome Bosch, et Lewis Carroll que Clive Barker aurait rédigé par channeling ! Bref, une pure folie, un livre qu'on croirait écrit sous LSD.

Everville ressemble un peu à un recueil de nouvelles liées par une même histoire globale. Plusieurs personnages bénéficient d'un long développement au cours de plusieurs chapitres successifs. J'ai particulièrement apprécié Harry D'Amour dont la lutte contre les forces occultes m'a rappelé quelques parties du célèbre jeux de rôle Call of Cthulhu. Tandis que Phoebe visitant Quiddity c'est un peu Alice au pays des merveilles/horreurs de Jérôme Bosch.

C'est parfois un peu too much. Et certains personnages de retour de Secret Show sont de trop, mais il semble pourtant nécessaire de conclure leur histoire. Donc il y a tout de même une justification à leur présence, et heureusement ils ne s'incrustent pas longuement. C'est ma seule petite réserve sur ce roman qui m'a par ailleurs passionné.

Mais Everville n'est pas qu'un roman fantastique. C'est roman qui parle beaucoup d'amour et de tolérance (et d'intolérance, bien sûr). Et surtout d'amour peu conventionnel, ce qui ne surprend pas venant de Clive Barker. L'amour d'une ménagère de 40 ans en surpoids pour un bel étalon noir (et réciproquement), l'amour d'une femme pour une créature d'un autre plan d'existence, l'amour d'un homme pour un homme, etc. Mais ceux qui suivent l'oeuvre de Clive Barker savent que c'est finalement un romantique.

En somme, même si vous émettez comme moi des réserves vis-à-vis de Secret Show, je vous recommande Everville car vous y retrouverez sans doute le Clive Barker que vous aimez.

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Quiddity est un océan onirique dans lequel nous plongeons trois fois dans notre vie au cours de nos rêves : à la naissance, lors de la nuit où l'on rencontre le grand amour et à la mort.
Quiddity est situé dans le Metacosme alors que notre monde est dans le Cosme. Nous sommes des Sapas Humana et peu d'entre nous connaissent l'existence de Quiddity. Et cette poignée de personne convoite l'Art, que l'on peut définir ainsi : "Le souvenir, la prophétie et le fantasme - le passé, l'avenir et le moment de rêve entre eux - ne forment qu'un seul pays, ne vivant qu'une seule et immortelle journée. Savoir ceci, c'est la Sagesse. L'utiliser, c'est l'Art."
C'est dans ce monde parallèle au nôtre que le génie Clive Barker nous plonge, avec toujours son imagination hors du commun et son style littéraire très évolué qui nous fait croire que tout ce qu'il décrit existe et à toujours exister.

Tout commence lors de la conquête de l'Ouest, aux États-Unis. Des pionniers sont dans la tourmente de l'hiver en pleine montagne et leur convois perd espoir, se réduisant de jour en jour. Seul Maeve et son père conserve un espoir solide. En effet, Harmon O'Connel et sa fille Maeve viennent dans l'ouest pour y construire une ville, une cité d'exception, une nouvelle Alexandrie ou Byzance. Et cette ville s'appellera Everville.
Mais Harmon est tué par des pionniers méfiants et Maeve s'enfuit, découvrant des être de Quiddity dans les montagnes. Elle fait alors une petite bêtise, pas grand chose pour nous, mais un véritable sacrilège pour les créatures de Quiddity et ces derniers s'entretuent. Maeve s'enfuit avec Coker Ammiano, un être ailé du Metacosme qui sacrifie ses ailes pour elle.
Des années plus tard, de nos jours, on retrouve Everville en plein été, alors que le festival annuel va débuter, dans la joie et la bonne humeur. Mais ce festival va tourner court puisque Everville va être le centre d'une réunion entre Tesla Bombeck, la rebelle qui vit depuis cinq ans avec un deuxième esprit dans son crâne qui s'appelle Raoul, Harry D'Amour, un ex-enquêteur qui s'est spécialisé dans la chasse mystique, Owen Buddenbaum, qui veut obtenir l'Art en échange des massacres et autres tueries qu'il organise pour distraire les Jai-Wais, Kissoon, de retour des morts (mais était-il bien mort sous les yeux de Tesla cinq ans plus tôt ?) et décidé à devenir le maître du monde en laissant entrer dans le Cosme les Iads Uroboros, une sorte de nation informe du Metacosme qui détruit tout sur son passage, afin de faire naître le chaos sur Terre. Et n'oublions pas Joe et Phoebe, les deux amants qui se cherchent entre le Cosme et le Metacosme et dont les destins ont une grande importance...

Voilà en quelque sorte, un état des lieux de ce roman fantastique du génial Clive Barker, écrit en 1994. Une fois de plus plongé dans un double monde, on suit ici l'histoire de sept ou huit personnes à la fois, les histoires se coupant, se séparant, se rejoignant tout au long du livre, nous mettant d'ailleurs au passage l'eau à la bouche puisque le passage de l'un à l'autre des personnages principaux s'effectue évidemment à des moments judicieusement choisis par l'auteur pour nous empêcher de poser l'ouvrage.

En effet, c'est bel et bien une suite de "Secret Show", publié quelque année plus tôt, en 1989, où l'on assistait au début des aventures de Harry D'Amour, de Tesla Bombeck et des autres compères. Mais il n'est pas du tout nécessaire d'avoir lu "Secret Show" pour pouvoir lire "Everville".
On assiste à une bataille entre le bien et le mal, même si parfois on ne sait plus vraiment définir la frontière entre ces deux concepts qui s'enjambent continuellement. On classerait bien Tesla et Harry comme des gentils protagonistes alors que Kissoon et Owen seraient des antagonistes. Mais l'auteur sait nous faire percevoir l'état d'esprit de tous ces personnages de tel sorte que finalement, on arrive à comprendre le rôle de chacun, bon ou mauvais.
La description est comme à l'accoutumée, un des points forts de Clive Barker puisqu'on arrive sans peine à voir Everville mais aussi Quiddity, avec son port imaginaire Liverpool et ses îles paradisiaques à l'esprit oriental mêlé de magie Mem-é b'Kether Sabbat. Toutes les descriptions sont riches et complètes. On s'habitue vite à vivre dans ces deux mondes parallèles, le Cosme et le Metacosme, suivant les aventures de nos personnages dont les buts et les idées sont complètement différents, mais les amènent tous à se croiser, se rencontrer, s'affronter ou s'aider. On se prend à rêver de connaître nous aussi Quiddity et son monde onirique, on se surprend à imaginer qu'on peut disposer de l'Art. Et pourtant, on ne sait jamais réellement ce qu'est l'Art, tout au long du roman, on approche de lui, on en lit des descriptions plus ou moins simples mais finalement, on n'arrive pas vraiment à comprendre ce que c'est. Et c'est là que Clive Barker est très fort : il nous donne envie sans pour autant être précis. On reste dans le flou et c'est justement ça qui nous pousse à chercher, à continuer de lire pour enfin savoir ce qu'est l'Art. C'était déjà un peu la même chose dans "Le Royaume des Devins" avec le Menstruum, ce fluide magique qui avait sa propre conscience mais qui obéissait à celui ou celle qui arrivait à le contenir en lui.

Pour conclure, avec ce sublime chef-d'oeuvre (au même titre que "Le Royaume des Devins" et "Imajica"), on est petit à petit, plongé dans le fantastique et l'imaginaire, bien ancré à notre époque, tout en se demandant comment on peut avoir des idées pareilles pour ensuite les mettre en écriture à travers la plume classique de Clive Barker et ses atmosphères toujours mi-enchanteresse et mi-flippante... pour notre plus grand plaisir ! "Everville" est un grand classique du fantastique hautement recommandé.
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J'ai hésité à mettre la note maximale parce que j'ai évidemment été frustré par ce second épisode d'Art Trilogy qui ne fait que semer des questions mystérieuse en suspens pour qu'on se rue comme des bêtes sur le bouquet final du tryptique que Barker mijote patiemment depuis des années,

Et puis finalement ça mérite 5 étoiles. Barker s'est pas caché en interview d'utiliser la dark-fantasy pour sortir les mécréants du désert culturel de l'athéïsme, et c'est bien grâce à lui que je me suis intéressé aux religions et qu'à force d'hésiter entre Moïse Jésus Mahomet et Bouddah j'ai fini par trancher en choisissant Voltaire pour remonter à Aristote et Platon. C'est la faute à Barker.

Dans ce roman il nous livre sa vision personnelle de Dieu: Jérôme Bosch. La messe est dite. Barker aimant trop les arts figuratifs pour se contenter d'un oeil dans un triangle, il en a fait une nation de gentils poulpes cyclopes et dorés qui redonnent aux morts un corps hybride au gré de leur imagination.

C'est bien.



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