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3,44

sur 130 notes
Quand ça veut pas, ça veut pas... j'ai essayé, mais voila trop longtemps que j'essaie de lire Show Stopper et qu'il ne m'embarque pas. J'ai donc décidé d'abandonner ma lecture. Je remercie Babelio et Bayard pour cet envoi que j'ai acceptée car je suis une grande fan de littérature young adult, le résumé avait tout pour me plaire, et holala regardez cette couverture ! Sublime ! Je suis désolée d'avoir tarder à le lire, j'ai tellement souhaité lui laisser sa chance mais ça a loupé. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, j'ai trouvé dommage de ne pas avoir d'explications sur le fond du roman (pourquoi la société se retrouve t-elle dans ces conditions en 2050?)... je n'ai pas envie d'énumérer de défauts car comme je l'ai dit je n'ai pas terminé le livre. Je mets cette note car je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire dont j'étais complètement désintéressée.
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Si l'univers de base de Show Stopper, le cirque et ses coulisses, était plutôt sympa, malheureusement le reste ne suit pas.
C'est une dystopie de castes on ne peut plus classique, avec des personnages secondaires extrêmement manichéens pour certains, à peine colorés pour les autres.
Les deux héros, dont on alterne les points de vue, sont plus intéressants mais il y a ce petit quelque chose qui fait qu'on les survole plus qu'on apprend à les connaître.
Le background de l'histoire est à peine abordé, on ne sait pas plus que ça ce qui a conduit l'humanité à cette situation, on ne sait pas non plus ce qui fait que Ben a l'esprit un peu plus ouvert que la moyenne vu sa parentèle.
Et je ne parle même pas de l'histoire d'amour qui tombe comme ça, au point que nos héros risquent leur vie l'un pour l'autre en quelques jours à peine. Je sais que le coup de foudre existe, mais tout de même, c'est fort rapide !
En résumé : une bonne idée, mais une plume faible. Même si ça reste un page-turner facile.
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Il y a des livres qui vous marquent et Show Stopper en fait indéniablement parti. J'en avais beaucoup entendu parler sur les réseaux sociaux et j'étais curieuse de le lire. de plus, la couverture est tout simplement magnifique.

Dès les premières lignes, on entre dans un univers sombre, sanglant et limite malsain. L'histoire suit les aventures de deux personnages, Ben et Hoshiko. La trame se déroule à Londres en l'an 2045. La société est divisée en deux clans. D'un côté, il y a les Bâtards qui sont utilisés comme esclaves et de l'autre côté, il y a les Purs qui sont au-dessus de tout.

Tous les éléments qui font la particularité du genre dystopique sont bien présents. Bien que j'aie énormément apprécié l'histoire, j'ai été parfois horriblement choquée par certains passages qui sont relativement durs et dérangeants. Je pense que c'est aussi pour cela que j'ai autant accroché avec Show Stopper, ces passages font ce qui rend l'histoire encore plus réaliste.

La plume de l'auteur est efficace et retranscrit à la perfection les émotions des personnages. Les chapitres sont assez courts et l'alternance des points de vue de Ben et d'Hoshiko apportent de la fluidité à l'histoire.

Le personnage d'Hoshiko est très intéressant. C'est une jeune fille courageuse, qui cache de nombreuses blessures. Elle éprouve une grande haine pour les Purs et ferait tout et n'importe quoi pour sauver les personnes qu'elle aime. Elle peut paraitre froide dans un premier temps mais on se rend compte très rapidement que ce n'est qu'une simple façade.

Et puis, il y a Ben, ce garçon un peu à part qui ne se sent pas à sa place chez les Purs. J'ai adoré son personnage. Bien qu'il ait grandit dans une famille qui exècre les Bâtards, il possède ses propres opinions et n'hésite pas à se mettre à dos sa famille pour soutenir une cause qui lui est juste. Il sait au fond de lui que tout cela n'est pas normal.

En conclusion, Show Stopper est une dystopie qui vaut largement le détour. Hayley Barker a parfaitement su maitriser le sujet. Ce roman m'a tenu en haleine du début à la fin et je ne regrette absolument pas de l'avoir lu. Je ne peux que vous conseiller de le lire si ce n'est pas encore fait. J'espère que la suite arrivera très vite en France.

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Attardons-nous d'abord un instant sur cette magnifique couverture rouge et or, qui représente à la fois superbement bien l'univers du cirque et l'horreur qui nous y attend…

Il faut que je te fasse une confidence : je n'ai jamais vraiment aimé le cirque, qui n'est pour moi pas du tout synonyme de merveilleux, mais plutôt de malaisance. Eh bien, on peut dire qu'avec Show Stopper, j'ai été servie, puisque dans le thème du cirque de l'horreur, on s'y reconnait bien !

Pour le coup, l'ambiance est glauque et violente à souhait, même si l'autrice aurait pu pousser le bouchon encore plus loin.

Show Stopper, c'est avant tout un univers : les Purs contre les Bâtards. Les Purs sont les anglais de pure souche (d'où leur nom), et les Bâtards, ce sont tous les autres : immigrés, métis… Les Purs sont riches, ont accès aux meilleurs emplois, à la nourriture. Les Bâtards n'ont rien, à peine de quoi survivre, et encore, et surtout ils occupent les tâches subalternes dont les Purs ne veulent pas, mais aussi servent de divertissement dans un cirque où la plus grande attraction est de voir un Bâtard mourir au cours de son numéro. Sympa, non ?

C'est aussi l'histoire de Ben, fils de la plus influente Pure d'Angleterre, farouchement déterminée à exterminer les Bâtards comme de la vermine, et Hoshiko, une Bâtarde, mais aussi la funambule la plus célèbre et agile du pays. Quand leurs yeux se croisent durant une représentation du cirque, c'est le coup de foudre. Ben va alors mettre toute son énergie à tenter de libérer Hoshiko alors que la jeune fille doit lutter contre la mort, au sein même du cirque…

La plume d'Hayley Barker est fluide, bien que transportant peu d'émotions, et c'est globalement ce qui manque à ce récit pourtant enlevé côté péripéties. Il se passe des choses horribles, les personnages assistent à des morts atroces, ils éprouvent la peur, la colère, l'amour aussi, mais cela ne parvient pas jusqu'au lecteur, ce qui est bien dommage.

Je regrette aussi que l'aspect dystopique et très manichéen de cet univers soit si peu expliqué. On a les Purs d'un côté, les Bâtards de l'autre, mais comment en est-on arrivé là ? Qu'en est-il du reste du monde ? Pourquoi tant de racisme de part et d'autre ?

La fin, très ouverte, risque aussi de ne pas plaire à tout le monde. Une suite existe en VO pour ceux qui trouveraient cette conclusion un peu trop abrupte et ne seraient pas prêts à attendre une éventuelle traduction.
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Je suis complètement tombée amoureuse de ce livre. Il a absolument tout pour lui : une couverture à tomber par terre (si elle est magnifique, ne le niez pas) des personnages fantastiques, un univers incroyable et une histoire de compétition. Bien que le premier éléments soit complètement superficiel (mais ça a son importance pour donner envie de l'acheter), les 3 autres sont derrière pour maintenir la première impression du lecteur. L'entrée en matière du livre est assez originale je dois le dire : on commence par un moment immersif pout le lecteur, un numéro à couper le souffle très dangereux dans le point de vue de nos deux héros Hoshiko, qui effectue ce numéro et Ben qui l'admire bouche bée, qui finit en suspend, laissant entrevoir une catastrophe. Puis on retourne un peu en arrière, à l'origine de l'histoire. Et c'est ce mécanisme qui fait rentrer le lecteur dans l'histoire : en voulant savoir ce qu'il va se passer, il va devoir en apprendre plus sur l'univers, découvrir et s'attacher aux personnages pour revenir au moment fatidique et découvrir la suite. Selon moi, l'entrée en matière est très originale et super accrocheuse. Même si le lecteur se dirige un peu dans le noir au début, son retard est vite rattrapé grâce notamment à Hoshiko qui raconte toute l'histoire de cet univers, mais surtout des Bâtards, bien qu'elle lance aussi quelques infos sur les Purs, qui sont clairement moins représentés dans le livre. Grâce à Ben au contraire, on découvre le monde dans lequel ils évolue et la réalité du terrain. Et comme les deux points de vue s'alternent, le lecteur a une vision d'ensemble de cet univers impeccablement travaillé. de ce fait, le lecteur s'attache autant à ces deux personnages qui se présentent chacun avec ses défauts et ses qualités, qui évoluent au contact l'un de l'autre, au fil de leur relation (qui est absolument merveilleuse et exemplaire, il faut le souligner) Pour en revenir à l'histoire, je la trouve absolument inoubliable : chaque élément prend sa place et a son importance, les évènements s'enchainent rapidement si bien que le lecteur n'a à aucun moment le temps de s'ennuyer. le rythme est effréné jusqu'au final que je trouve absolument parfait !
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Une ode à la différence, à la tolérance et contre les moutons qui suivent le troupeau sans se poser les bonnes questions ou poser les yeux là où on ne veut pas qu'ils regardent ! Cette dystopie est sombre, brutale mais criante d'espoir aussi. Hoshilo nous fait rêver dans les hauteurs du chapiteau alors sa vie ne tient qu'à un fil. Ben va découvrir l'envers du décor de son monde bien plus sombre et dangereux qu'il ne le pensait. Un duo attachant qui nous entraine dans une aventure incroyable !
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L'histoire se déroule dans un Londres du futur, en l'an 2045 précisément, alors que la société est divisée en deux clans bien distincts. D'un côté se trouvent les Purs (les anglais d'origine) qui constituent l'élite. Ce sont des êtres qui se pensent supérieurs aux autres et qui n'hésitent pas à le montrer, par la force s'il le jugent nécessaire. de l'autre figurent les Bâtards, qui représentent le reste de la population et qui sont réduits en esclavage : parmi eux il y a les étrangers, les immigrés et les minorités ethniques. Ils sont en bas de l'échelle et n'ont plus aucun droit, sinon celui de subir en silence. Les bons emplois leur sont refusés, de même que les accès aux soins et à l'éducation. Ils ne servent à rien, ils n'éprouvent pas le moindre sentiment, et il leur arrive souvent d'avoir des réactions imprévisibles, colériques. Il paraît. Concrètement, ce sont les déchets de l'humanité et ils sont traités tels quels.. parfois pire. Aussi, afin de distraire les oppresseurs et les dominants, un Cirque de l'horreur a été créé. le but ? Enrôler de jeunes enfants et les entraîner pour qu'ils puissent participer au show et mourir de façon spectaculaire. C'est dans ce contexte que nous suivrons Ben, fils de ministre, et Hoshiko, funambule et artiste vedette.

Je vous le dis tout de suite mais j'ai beaucoup aimé cette oeuvre. Plusieurs thèmes sont abordés et on parle de racisme, de la cruauté de l'homme envers autrui, d'oppression, de discrimination, de politique, et de tant d'autres choses encore. C'est terrifiant et effrayant de voir jusqu'où quelqu'un est capable d'aller, simplement par haine. Quand on découvre quels traitements sont infligés aux jeunes du Cirque et aux Bâtards en général, quand on réalise à quoi ressemblent leurs vies et leurs quotidiens, quand on comprend qu'ils ne peuvent pas y échapper, ça donne la chair de poule. le monde dans lequel évoluent nos héros est dangereux et j'ai, à de nombreuses reprises, été mal à l'aise. L'ambiance globale était sombre, abominable, et plus les pages passaient, plus le cauchemar prenait de l'ampleur. C'était merveilleusement bien décrit. de plus, les courts chapitres facilitaient la lecture et le rendu était fluide, dynamique.

Parlons maintenant des protagonistes. Bien évidemment, nous avons Benedict Baines — autrement appelé « Ben » —, le héros du récit. Son éducation l'a rendu égoïste, tête à claques. Il se croit au-dessus des autres et il est persuadé que les Bâtards (en dehors de Priya, une domestique) sont dangereux, incapables de se contrôler. Il est détestable et son évolution, bien trop soudaine pour être crédible, m'a horripilée. C'était mal amené et ça sonnait creux. C'est dommage de se dire que, à un moment, il était comme tout le monde, et en un claquement de doigts, le voilà devenu quelqu'un d'autre. Quelqu'un de foncièrement choqué par ce qui l'entoure. Quelqu'un qui comprend que le monde a mal tourné et que les êtres mauvais ne sont pas forcément ceux auxquels on croit. Quelqu'un de gentil qui veut que justice soit faite. Il a ouvert les yeux dès l'instant où il a aperçu le personnage féminin principal, et c'était bien trop cliché pour me convaincre. Hoshiko, quant à elle, était bien plus intéressante. Esclave depuis sa plus tendre enfance, cette jeune femme sait que le milieu dans lequel elle a atterri ne laisse pas sa place à la faiblesse. Elle essaie donc de se montrer forte, aussi bien pour elle que pour les autres, qu'elle veut protéger. Elle est dotée d'une détermination à toute épreuve et d'un courage énorme. Elle a du caractère et ne se laisse pas faire. Cependant, ce dernier trait m'a embêtée. Non pas que ce soit mal. Disons simplement que, parfois, ça relevait de l'imbécilité. Elle sait qu'elle doit s'écraser et ne pas se faire remarquer, et pourtant, elle tient tête à son bourreau. Forcément, ça la met en danger. Mais, à plusieurs reprises, ça allait tellement loin que ceux qu'elle voulait préserver finissaient par être impliqués. Nous avons aussi Silvio Sabatini, le directeur du Cirque, que j'ai aimé autant que j'ai détesté. Cruel, mégalomane, fou et diabolique, voilà un psychopathe qui joue très bien son rôle. À un moment on en apprend un peu plus sur lui, sur ses origines, et cette petite touche a apporté quelque chose à l'histoire, c'était sympathique. Nous faisons également la connaissance de Vivian Baines, la mère du héros, légèrement tordue sur les bords. Ministre du contrôle des Bâtards, c'est une femme qui est payée pour trouver de nouveaux moyens de les torturer. Elle les hait du plus profond de son âme et les méprise comme s'ils n'étaient rien. Seulement, ils existent, et ça lui pose problème. D'autres protagonistes ont su me toucher parmi lesquels Amina, vingt ans ; et Greta Bukoski, six ans. D'autres sont en arrière plan et ne servent pas à grand-chose, comme Francis ou Roger.

Je le répète mais j'ai adoré ma lecture. Les personnages, imparfaits, avaient leurs failles, leurs défauts et leurs faiblesses. L'intrigue était plaisante et l'ambiance creepy m'a envoûtée. J'aurai aimé en savoir plus sur, par exemple, les parents de Hoshiko, mais un deuxième tome a déjà été écrit. Peut-être que ? Et puis cette couverture.. Si je devais parler de ce qui a, pour moi, été le gros point noir de l'oeuvre, je citerai l'amourette, qui n'apporte rien et qui ne sert à rien. J'ai déjà parlé de Ben, mais Hoshiko, qui l'a détesté un moment, a fini par craquer également. Juste, pourquoi ? Ce n'était pas nécessaire et là aussi ça avait l'air faux. Quoi qu'il en soit, merci aux éditions Page Turners pour l'envoi de ce bouquin et pour la confiance qui m'a été accordée. C'était le dernier SP de 2019 et, comme vous pouvez le constater, on finit sur une belle pépite ! ♥
Lien : http://madameratou.com/show-..
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Un roman stupéfiant qui vous emporte au point qu'on ne peut plus le lâcher avant de l'avoir terminé. Cette histoire a cela d'incroyable qu'elle résonne dans notre inconscient comme plausible, voire possible, tout comme la série anglaise Years and Years ou même Black Mirror. Impressionnant !
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ShowStopper : Quand le Spectacle à la goût du sang et la mort en toile de fond

Le monde se divise en deux catégories : Les Purs et les Bâtards. Un monde de personnes riches et puissantes vs celui des esclaves sans valeurs qui ne vivent que pour amuser et divertir les privilégiés de la vie. Deux mondes que tout oppose mais qui rassemble autour du Cirque ou des Bâtards sont assassinés au nom du divertissement.

Ben
Petit garçon Purs, riche qui épie l'arrivée du Cirque et essaye de trouver une excuse pour pouvoir aller voir la première représentation de ces incroyables funambules qui le font rêver, sans que ses parents ne soient au courant. Il est courageux et attiré par le monde des Bâtards.

Hoshiko – 16 ans
Présente dans le Cirque depuis 10 ans, elle est traitée comme une esclave. Au Cirque, tous sont jeunes aux frimousses d'enfants et il est rare d'arrivé à l'âge adulte dans ce lieu. Ils sont marqués de rides d'inquiétude et de fatigue, de cicatrices, de blessures, et des stigmates des risques encourus chaque jour. Ils partagent au jour le jour les mêmes soucis, malheurs et haine. Les Bâtards sont des enfants enlevés à leur famille et forcés à produire du divertissement dans le Cirque ou se mêlent sévices, souffrances et vies sacrifiées.

Le Cirque apparait aux yeux de tous comme un endroit illuminé et scintillant, mais n'est pas le pays magique annoncé mais est en réalité un camp de prisonniers

Le cirque était un cirque classique au départ avec des professionnels Purs, jusqu'à ca qu'un couple de Bâtards soit recruté pour les acrobaties les plus dangereuses. Au décès de lui deux, et après que les Purs est exprimés leur contentement face à cet accident et ce décès en direct, la notoriété du cirque s'accrut d'un coup. D'autres Bâtards furent embauchés, les numéros devinrent de plus en plus dangereux, et le nombre de morts ne cessèrent d'augmenter pour le plus grand bonheur des Purs.

Tout est magnifique, brillant, scintillant et les artistes sont couverts de paillettes. Mais derrière cette beauté de façade se cache une horreur au sein de cette arène sensée représenté un monde de magie et de rêve. Les Purs viennent au cirque, pour voir du danger, du sang et des morts.

Cette histoire se déroule en huit clos. L'écriture est agréable, les personnages attachants. L'histoire tourne autour d'un sujet assez sensible qui nous a déjà frappée, celle d'une race aryenne vs le peuple à exterminé, les rebuts de l'humanité, la racaille, les déchets. Je pense qu'il y aura un tome 2, car ce roman ce termine trop vite et il nous manque une fin digne de nom… A suivre

Lien : https://www.bejiines.fr
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Que dire... ce livre est une belle déception pour moi, je n'ai même pas réussi à dépasser les 250 pages !

Showstopper est une histoire à première vue unique, qui raconte l'histoire de notre société en 2045 à Londres. Elle a en effet beaucoup évolué, puisque la société est séparée entre les Purs et les Bâtards (ceux-ci étant les étrangers du pays).
Pour ce qui est de cet univers et du contexte, c'est malheureusement tout ce qu'on obtient de ce roman, 2 malheureuses phrases qui n'expliquent même pas comment on en est arrivés là, comment le monde s'est transformé du jour au lendemain en société de personnes supérieures (les Purs) n'acceptant pas une certaine communauté (à l'instar des nazis avec les juifs...) en les réduisant en quelque sorte à une forme d'esclavage.
On suit donc dans ce roman l'arrivée du Cirque à Londres, ce cirque étant un concentré de Bâtards exploités qui frôlent la mort à chacun de leur numéro. Vous l'aurez compris, les Purs qui se rendent aux représentations du Cirque n'attendent qu'une chose, c'est de voir du sang et des morts.

Jusque là le principe me plaisait bien (même si on a aucune idée de comment la société s'est transformée en ça...), mais très vite j'ai perdu tout intérêt pour cette lecture.
L'écriture est trop simple mais se veut poétique, et pour moi ça a tout de suite bloqué. de plus, j'ai trouvé certaines scènes ridicules, et mon impression globale ne tient qu'à un mot : INCRÉDIBILITÉ.
A mon avis personnel, rien dans ce livre n'est crédible, et c'est ce qui explique en grande partie mon désintérêt dès les départ.
Le récit est mal construit (je le répète encore une fois, mais ce n'est que mon avis), et j'ai su rapidement que cette lecture se finirait en abandon.

Les personnages sont eux aussi peu crédibles : nous avons d'un côté Ben, fils d'une ministre qui se charge de se débarrasser des bâtards. Il est naïf, agaçant et quand il se rend compte que la condition des Bâtards n'est pas normale, wow Ben est en fait le seul au monde à s'être fait cette réflexion (dis donc c'est la seule personne sensée qui réfléchit deux secondes à toute cette situation, on dirait !). Il est complètement obsédé par Hoshiko, la funambule du Cirque, et retourne même plusieurs fois voir les représentations pour l'apercevoir frôler la mort. Que c'est romantique.

D'un autre côté, nous avons Hoshiko, la fameuse funambule qui risque sa vie chaque jour dans le Cirque. Elle m'a nettement moins énervée que Ben, mais c'était pas loin. Je n'ai rien de particulier à dire à son propos, mais j'ai trouvé que son personnage n'était pas assez creusé, seulement quelques lignes rapidement expédiées sur son histoire et on en reste là.

Pour ce qui est de la fin, malheureusement mon avis s'arrête ici puisque je n'ai pas réussi à persévérer dans cette lecture. 250 pages ont été assez pour moi pour me rendre compte que ce livre ne me correspond pas, ni à mes préférences personnelles ni à mes attentes.

Désolée pour cet avis un peu énervé, seulement à part me révolter, ce livre ne m'a rien apporté.

Bonne lecture tout de même !
Sacha
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