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3,35

sur 683 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà deux jours que j'ai terminé ce roman et je me trouve bien en peine d'en rédiger la critique.

C'est incontestablement une réflexion intéressante sur la mémoire et les souvenirs et sur leur véracité. Ce roman fait aussi s'interroger sur la vie qu'on a mené, ce que l'on a accompli au regard de nos rêves de jeunesse et sur le sentiment que l'on peut éprouver devant ce constat.

Cependant, l'histoire élaborée à cette fin ne m'a pas passionnée, peut-être en raison des personnages auxquels j'ai eu du mal à m'attacher. Pourtant, l'écriture est agréable et ciselée.

Je vais voir ce qu'en ont pensé les auteurs lecteurs.
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J'ai vraiment été pris au début, et puis plic ploc plouc, le personnage narrateur m'a énervé, son histoire qu'il relate un peu en désordre avec plus ou moins de lucidité n'est plus parvenue à me toucher... le suicide de l'ami, point central, a perdu sa force, et le final me donne plus une impression d'eau de boudin...
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La première partie du roman relate l'adolescence et la jeunesse du narrateur. Trois amis, un quatrième qui perturbe un peu l'équilibre du groupe, les études, les filles, la vie qu'ils espèrent bien plus pétillante que celle des adultes, et puis la réalité...

Pour Anthony, la réalité c'est une histoire "d'amour" peu satisfaisante avec Véronica, la trahison de l'amitié pour cette fille, le suicide de l'un d'entre eux et enfin la vie adulte, le travail, les factures...

Tristounette la vie de Tony, il y manque un élan vital, comme si, il était resté au bord de sa vie . Pourtant le regard qu'il pose à soixante ans sur son parcours, n'est pas à proprement parler négatif, il a bien rongé ses désirs pour qu'ils coïncident avec sa vie.

Et puis, un grain de sable, la réception d'un testament, une somme d'argent et le journal intime de son ami suicidé, va bousculer cet homme. Les souvenirs qu'il a, vont s'avérer différents de certains éléments relatés dans le journal. Il va être amené à voir et savoir quelque chose qu'il aurait préférer ne pas connaître...

Cet homme, sans couleur et sans odeur n'est pas particulièrement attachant, pas facile ou pas envie, de se reconnaître dans cet homme mou et sans conviction. Pourtant le regard qu'il porte sur son parcours, est bien celui qui nous attend si l'on ne prend pas soin de sa vie . Il y a un volet sur "l'effet papillon " dans une vie, si je n'avais pas dit ça, pas fait ça, mais la culpabilité à retardement m'intéresse peu, ce n'est qu'un moyen de ne rien faire encore. J'ai été plus touchée par cette vie d'homme qui s'écoule sans passion, protégé de tout même de la vie et qui s'éveille pour faire le constat, qu'encore une fois, il ne peut rien changer, prêt à subir sa vie jusqu'à la fin.

J'avais vu beaucoup d'avis favorables sur ce roman, j'ai un avis mitigé , il y a un quelque chose qui en fait un roman un peu dérangeant mais pas assez à mon goût.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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"Nous vivons dans le temps - il nous tient et nous façonne - mais je n'ai jamais eu l'impression de bien le comprendre". C'est une des premières phrases du roman de Julian Barnes "Une fille, qui danse", elle en donne le thème central : Tony Webster, le narrateur, sexagénaire à la retraite, va être confronté aux failles de sa mémoire et au surgissement du passé sous une forme inattendue. Nous n'apprendrons qu'à la toute fin du livre ce que le temps lui avait dissimulé, et le prix qu'il y a à payer pour n'avoir pas compris ce qu'il fallait comprendre.
"Une fille, qui danse" est un roman ambitieux, une sorte de conte moral, mais qui, à mon avis, n'est pas tout-à-fait à la hauteur de cette ambition. J'ai trouvé que cette histoire manquait de vraisemblance et que certains éléments de l'intrigue étaient un peu trop façonnés à dessein, et façon trop évidente, pour que "cela" fonctionne (ainsi l'entêtement de Veronica à ne rien révéler, le déroulement invraisemblable de "l'enquête" de Tony, etc.). Les maîtres de Barnes, Flaubert ou Maupassant, me semblaient beaucoup plus habiles pour dérouler une intrigue ! Au final la "démonstration" de Barnes au sujet des imperfections de la mémoire ne m'a pas paru très convaincante.
Il reste que le roman a tout de même un charme certain, dans l'évocation de la jeunesse de Tony notamment mais aussi dans l'éternel questionnement de ce vieux jeune homme qu'est le narrateur. La lecture de ce livre a été pour moi aussi l'occasion d'interroger mon passé et de constater que le temps, sans pitié, en arrache maints lambeaux.
Une dernière chose : bravo à l'éditeur français du livre pour ce titre magnifique !
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J ai commence cette lecture avec beaucoup d 'enthousiasme. Cependant, peu à peu on se lasse de l introspection de Tony. Mais surtout si cela vous arrive, tenez bon et lisez jusqu à la fin qui est étonnante.







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Seulement 193 pages, et tout de même des répétitions dans cette histoire fort intéressante, mais teintée d'un snobisme anglais universitaire rappelant le vieux David Lodge, dont Julian Barnes aurait pu se passer à mon goût.
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Jeune étudiant, Tony et deux de ses amis font l'apprentissage des premières amours et pour Tony, c'est Véronica, une jeune fille d'un milieu social supérieur et qui n'accepte pas de relations intimes, le maintenant à distance, un brin manipulatrice. Les trois amis accueillent Adrian, plus intellectuel, plus mature, très brillant mais peut-être plus ombrageux. Après sa rupture avec Véronica, Tony apprend que celle-ci est devenue la petite amie d'Adrian, provoquant une douleur qui lui fera écrire une lettre cruelle à Adrian. Quarante ans ont passé, Tony, retraité reçoit un héritage particulier, une somme d'argent ainsi qu'une correspondance où il apprend le suicide d'Adrian alors âgé de 22 ans, évènements qui vont le replonger dans son passé et surtout dans les souvenirs qu'il a construit et qui vont peut-être s'écrouler.

Avec Une fille, qui danse, Julian Barnes revisite les souvenirs et la façon dont chacun interprète les événements, les déforme pour éviter souffrance ou introspection qui serait trop douloureuse. le courrier reçu quarante ans après - une vie - va agir comme détonateur et le transposer dans ses relations passées et surtout le confronter, en négatif, à sa propre vie, revisiter ses choix de l'époque et peut être lui faire toucher du doigt une certaine vacuité de sa vie, ses échecs, ses renoncements...Une introspection douloureuse le poussant à se souvenir, à interroger sa mémoire,
J'ai aimé ce roman, fait de réflexions sur le passé et les souvenirs que l'on arrange pour que les situations de souffrance se transforment en souvenirs apaisés. J'ai apprécié son style fluide, sa facilité à dépeindre les sentiments les impressions fugaces......Le seul bémol de taille est que je n'ai pas vraiment compris le fin mot de l'histoire, j'ai trouvé dommage qu'un récit que se veut une enquête n'aboutisse qu'à une vérité elliptique et trop ouverte à mon goût.
Au final, une lecture sensible qui me réconcilie avec Julian Barnes , ma première expérience ayant été quelque peu décevante, j'avais trouvé son roman Arthur et George un peu ennuyeux car trop circonstancié.
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Avis très mitigé sur ce livre, dont j'ai dû m'assurer en surfant sur internet que j'avais bien compris la fin…. Tony, le narrateur est à la retraite, après une vie plutôt paisible, un divorce sans heurt, un quotidien apparemment sans beaucoup de relief. Au début du récit, il se souvient de ses années de lycée et de la joyeuse bande qu'il formait avec Alex, Colin et Adrian – ce dernier, véritable meneur de la bande. Il décrit une adolescence anglaise, dans les années 60, entre joutes verbales avec ses copains ou enseignants et flirts plus ou moins poussés. Sa véritable histoire d'amour, c'est avec Véronica qu'il va la vivre, jeune fille délurée dont il ne comprend pas vraiment les attentes (moi non plus d'ailleurs). Il est invité un weekend chez elle, c'est un des passages irrésistibles du livre je trouve, où là encore il se sent démuni face à son comportement. Finalement, le couple se séparera et Tony apprendra plus tard que Véronica sort avec Adrian. Il leur enverra une lettre vengeresse dans laquelle il se montre d'une violence rare.
Alors qu'il revient d'un voyage aux Etats Unis, il apprend le suicide d'Adrian et se demandera toute sa vie d'adulte si son courrier peut avoir joué un rôle dans le passage à l'acte du jeune homme. La première partie du roman concerne les souvenirs et réflexions plus ou moins éclairantes sur la mémoire et la culpabilité ; la seconde partie débute quand Tony, alors sexagénaire, est contacté par le notaire de la mère de Véronica qui lui lègue une petite somme d'argent et deux documents qui semblent concerner Adrian. J'ai nettement préféré cette partie du récit, même si je l'ai dit plus haut la fin m'a laissée perplexe. Tony est perturbé par ce leg qui vient interrompre une retraite tranquille et cherche auprès de son ex-femme des conseils. Certains passages sont plutôt drôles et décalés et le retour de Véronica dans sa vie le chamboule.
Bon, les critiques sont plutôt élogieuses, le roman a reçu un prix (c'est au moins le 3ème livre primé que je lis cette année et qui me laisse dépitée – Canada et L'enfant de l'étranger étant les 2 autres) mais je crois être passée à côté des intentions de l'auteur. le style est cependant plutôt soigné et le propos souvent plein d'humour.
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Une fille avec la virgule qui a son importance : Véronica est la fille, personnage principal ; qui danse : elle chaloupe, va et vient…
Etudiant, Tony, le narrateur, a deux copains, Alex et Colin ; ils forment un trio inséparable auquel s'ajoute Adrian, le quatrième mousquetaire. Adrian les surpasse par son intelligence. Tony connaît ses premiers émois amoureux avec l'énigmatique Veronica. Les temps passent et surgit Margaret qu'il épouse ; de cette union naît Susie. 40 ans plus tard, Tony retrouve la trace de Veronica. Mais des drames se sont produits entretemps.
L'auteur adapte bien les traits de caractères de Tony en fonction de son âge ; le sexagénaire ne ressemble plus au jeune adulte qu'il a été. Malgré certains rebondissements, la progression dans le roman est plutôt monotone : la réflexion prend trop le pas sur l'action.
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Un roman qui se lit très bien. L'histoire d'une bande de copains prometteurs, qui s'entendent bien et se complètent à merveille. Vient ensuite les 1ers émois amoureux et les complications qui vont avec. La mort d'Adrian va tout changer surtout pour le narrateur qui 40 plus tard devra replonger dans cette époque pour chercher des réponses à cette question: pourquoi Adrian s'est il suicidé ? en est il responsable ? A lire absolument
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