Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Calmann-Lévy qui m'ont permis de découvrir cet excellent ouvrage en service presse. Polar dans lequel je me suis glissée de suite. J'ai été embarquée dans ce village où tout le monde se connaît et plus précisément dans la vie de Joséfa Casarès qui occupe un emploi dans la maison d'hôtes que dirige Marie Charbonnel. Marie Charbonnel, très méticuleuse pour tout comme vous allez le découvrir au fil des pages.
Un matin, alors que Joséfa va prendre son service, elle voit un attroupement devant l'établissement, gendarmes etc... L'un des hôtes est mort pendant le repas du soir...
Monsieur Cavensac, l'hydrologue défunt, souffrait d'allergie sévère à l'arachide. Tout était bien consigné sur le tableau en rappel !
- allergie sévère à l'arachide
- pas d'huile d'arachide (utilisez uniquement l'huile d'olive)
- pas de margarine végétale etc...
- pas de cacahuètes, beurre de cacahuète
- pas de biscuits
- pas de pain aux céréales
- bien lire la composition des conserves et autres produits prêts à consommer, rejeter tous ceux comportant des "traces d'arachide".
Tout était bien clair !
Et pourtant, son décès est arrivé pendant le repas, Ruby, de service le soir, avait servi un soufflé au fromage avec la salade et s'apprêtait à débarrasser ; le Professeur Cavensac a mit la main à sa gorge et est tombé !
En cas d'allergie,
Le Professeur avait toujours son kit d'adrénaline sur lui, et il aurait suffit de lui faire une injection de suite...
Où était passé le kit qui apparemment il n'avait pas sur lui ce soir là...
Ni de kit de survie dans sa chambre... Bizarre...
Le Professeur Cavensac était là pour étudier la narse et effectuer un rapport sur le bienfondé, ou non, de l'exploitation de cette carrière... Il y avait bien évidemment, les pour cette exploitation et les opposants...
Tout au long de l'ouvrage va s'engager une enquète afin de découvrir l'auteur (ou l'autrice) du crime... Un ouvrage à lire !
Pour en revenir au tricot :
On ne compte pas les bienfaits du tricot. Il déstresse, booste l'estime de soi, permet de nouer des liens sociaux. Il stimule le cerveau.
Dans la veine du Cercle des derniers libraires et des Petits Meurtres du Mardi,
Sylvie Baron démontre ici qu'il permet aussi de démêler les énigmes policières les plus embrouillées et les plus machiavéliques !
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