Je l'écris comme un soldat qui doit partir au combat le lendemain, comme un malade qui ne sait pas s'il verra le soleil se lever au matin, comme un amant qui dépose son cœur dans les délicates mains d'une femme, avec l'espoir téméraire qu'elle l'entende.
Papiers froissés, mots chuchotés, bougies qui brûlent, fenêtres décorées, parfum de la cannelle et des clous de girofle, souhaits couchés sur des billets ou adressés au ciel, qui seront peut-être exaucés - qu'on le veuille ou non, Noël réveille ce désir éternel de merveilleux. Ce merveilleux n'est rien qu'on puisse posséder ou retenir, il ne vous appartient pas, pourtant, il est toujours là, comme un cadeau.
La première phrase d'un livre s'apparente au premier regard entre deux personnes qui ne se connaissent pas encore.
Parfois, on vit mieux avec le mensonge qu'avec la vérité.
J'ignore pourquoi, mais les gens ne peuvent pas s'empêcher de forger des plans. Ensuite, ils s'étonnent que ces plans ne fonctionnent pas.
Il y a des écrivains qui passent des jours à se colleter avec la première phrase de leur roman. Si la première phrase est juste tout ira de soi, disent-ils. Je crois qu'il existe même des études sur les débuts de romans, car la première phrase d'un livre s'apparente au premier regard entre deux personnes qui ne se connaissent pas encore.
Jacquie dit toujours qu'un moelleux au chocolat est doux comme l'amour.
-Où que porte le regard, ce sont divins desseins, entrelacs du destin....
On aurait dit le chœur d'une tragédie grecque.
Je respirai à fond et parcourus la rue vide du regard. Mon nouvel ami avait abandonné sa filature. Apparemment, la probabilité que quelqu'un qui achetait un livre se jette ensuite d'un pont était statistiquement très faible.
Ce fut la seconde nuit où je trouvai à peine le sommeil. Cette fois, ce n'était pas un amant déloyal qui troublai ma tranquilité, mais un livre - étonnant, pour une femme qui était tout sauf une lectrice passionnée ! Un livre qui m'envoûta dès les premiers mots.
Claude était très impulsif, d'humeur très changeante, très tendre et très particulier. Tout en lui était "très " , il ne semblait pas y avoir de juste milieu.