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3,51

sur 201 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En l'an 1393, lorsque Constance apprend que son mari, Messire Jehan a été égorgé aux étuves de la rue Tirechappe à Paris et que l'enquête sera étouffée, elle décide de découvrir l'assassin et de se faire engager dans ce lieu de débauche, mais comme cuisinière.

Un polar médiéval, teinté de comédie, agrémenté de recettes aux épices et aromates de l'époque.
Les recettes principales et toujours réalisables sont reprises en fin de livre.

De Paris à Bruges, on visite les cuisines et les bonnes tables, faisant bombance de termes culinaires d'autrefois qui mettent l'eau à la bouche, tels que darioles, talemouses, dodine, malard, hardouil, houssebarré, pipefarces, gravé d'alose.
Il y a beaucoup de cannelle, de gingembre, de safran, d'amandes et lait d'amande dans les recettes de cette époque, ce que j'ignorais.

On prend aussi le pouls de la vie à l'époque, le plus étant qu'il ne s'agit pas cette fois de guerres, de cour royale que l'on ne fréquente que de loin. Ce sont les marchés de Paris et de Bruges, les entrepôts de marchandises, les cuisines et…les étuves que l'on visite.
Ma foi, ce ne fut pas désagréable, pas inoubliable non plus.

Ne lisez pas ce livre pour l'intrigue, qui n'est qu'un prétexte
pour nous plonger dans une atmosphère ancienne et goûteuse !

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Une de mes lectrices m'a conseillé ce roman qu'elle avait beaucoup apprécié. Quant à moi, je n'ai pas accroché du tout.
L'intrigue ne m'a pas passionnée. Je n'y ai pas cru un seul instant, comme si cette grande bourgeoise pouvait mener à elle seule une enquête en 1393 dans les bas-fonds parisiens, enquête qui vient d'ailleurs au second plan, c'est surtout un prétexte à parler de cuisine.
Sans compter que cette jeune femme devient une cuisinière émérite en une après-midi, incroyable mais vrai.

Et cette histoire d'amour à l'eau de rose, totalement prévisible, semble incongrue, surtout cette découverte du sexe par Constance qui ne pense plus qu'à se mettre au lit !
Un roman aux notions trop contemporaines à mon goût.
Néanmoins, j'ai appris beaucoup de choses sur la cuisine et le Paris d'alors. Dommage, le début était prometteur. Petit Bonus, il y a quelques recettes en fin de livre.
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Ce roman policier du XIXe nous plonge dans un Paris médiéval alliant l'intrigue, la gastronomie et l'amour. Il est agréable à lire et bien fait. Il nous fait découvrir la cuisine médiévale mais aussi un Paris populeux et dangereux ainsi que Bruges, riche cité maritime et commerçante.
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Paris, janvier 1393. Mort et nu, tel est retrouvé Messire Jehan, tout près de la Grande Boucherie. Mais avant d'être déposé là parmi les ordures, le vieil homme avait passé la soirée aux étuves de la rue Tirechappe, chez Isabelle la Maquerelle, un endroit mal famé où il s'était diverti d'alcool, de bonne chair et de jolies filles.
Quand Constance, sa jeune épouse, apprend de la bouche de son amie, Valentine Visconti, belle-soeur du roi, l'assassinat de son époux, elle est effondrée. Cet homme qu'elle respectait l'avait sauvée de la misère pour lui offrir une vie digne et protégée. Mais au chagrin succède immédiatement la soif de vengeance. Constance est décidée : elle va démasquer les meurtriers de Jehan et, sa mission accomplie, entrer dans les ordres. Il se trouve que Jehan n'était pas aux étuves pour prendre du plaisir mais qu'il enquêtait sur un trafic de fausse monnaie pour le compte du Trésor. Qu'à cela ne tienne ! Constance démantèlera le réseau et fera arrêter les assassins ! Mais pour cela, il lui faut s'introduire aux étuves et il est hors de question pour elle de vendre ses charmes. Bien qu'elle n'y connaisse rien en la matière, elle passera par les cuisines. Jehan, qui voulait faire d'elle une parfaite épouse, lui a laissé un recueil de recettes. Après un peu d'exercices, Constance intègre les cuisines des étuves, au grand dam de Guillaume de Savoisy, le chef en titre qui ne tolère pas la concurrence. C'est le début d'une nouvelle vie, plus aventureuse, pour la jeune veuve qui devra affronter mille dangers.

Un petit polar historique et gastronomique qui nous promène dans le Paris moyenâgeux et nous fait même voyager vers la belle ville de Bruges. Alors bien sûr, le propos de Michèle Barrière n'est pas de nous servir un suspens haletant. le tueur est très vite identifié et l'enquête n'est pas palpitante. Non, l'intérêt n'est pas dans la dimension polar du roman, le but est plutôt gastronomique. La cuisine très épicée du Moyen-Âge est à l'honneur : mouton au miel, tourte d'espinoches, potage jaunet, pintade aux noisettes, etc. L'auteure maîtrise son sujet et sait titiller nos papilles avec des recettes (dévoilées à la fin du livre) qui semblent aussi exotiques que savoureuses. L'aspect historique est bien mené lui aussi. Nous sommes en 1393, sous le règne de Charles VI, surnommé le Bien-aimé malgré ses crises de folie qui inquiètent et déstabilisent le royaume. Et puis, Paris à cette époque vaut le détour. Michèle Barrière raconte les ruelles sombres et crasseuses, les petits voleurs, l'odeur des rôtisseries, le manque d'hygiène, la misère de certains et l'opulence d'autres. L'incursion à Bruges est très plaisante aussi. La ville marchande, véritable plaque tournante du commerce mondial, dévoile le charme de ses petites places, de ses magasins d'étoffes et de ses coutumes.
Par contre, les personnages ne sont pas assez travaillés et plutôt caricaturaux avec les méchants d'un côté, les gentils de l'autre, une héroïne qui passe très vite du statut de potiche décorative à celui d'aventurière intrépide et l'inévitable histoire d'amour qui flirte avec l'eau de rose.
En bref, un roman sans autre prétention que de divertir et d'instruire, une bonne combinaison.
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Reçu lors de l'opération "2 livres poches achetés, 1 offert", n'étant pas fan de polar, je pensais au moins m'amuser avec la partie gastronomique en redécouvrant un genre qui me rebute d'habitude.

A mon grand regret, le suspense aura été absent tout le long, nous connaissons le meurtrier dès le premier chapitre, le roman est mou et le personnage de Guillaume n'a aucune profondeur, servant de meuble utilitaire littéraire. La romance est cousue de fil blanc et sans intérêt mais quelques points positifs viennent quand même rendre la lecture potable.

Les personnages secondaires sauvent un peu l'ambiance qui décrit très bien la capitale au XIVe siècle . L'atmosphère à Bruges est aussi plaisante .
J'ajouterais un dernier et selon moi, le meilleur point positif que sont les recettes de cuisine des plats disséminées dans le roman et indexées à la fin de celui-ci. Cela rajoute un point culturel intéressant et de "nouvelles" perspectives culinaires .

Non intéressée par les romans noirs en général, mon avis n'est que subjectif, et, malgré l'ennui latent que m'a inspirée cette lecture, peut-être pourra-t-elle plaire à d'autres.
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Ce roman se lit vite et sans ennui mais ce n'est pas un vrai policier : intrigue très mince et pas d'enquête . Ce "Souper mortel aux étuves " est le prétexte à faire connaître au lecteur la vie et les habitudes gastronomiques des Parisiens du Moyen-Age . Intéressant , didactique mais pas haletant !
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bon petit policier historique qui se lit rapidement avec plein de références culinaires et les recettes détaillées à la fin du livre.
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Ce roman est en réalité le premier tome de la série policière historique et gastronomique de Michèle Barrière que j'avais découvert avec Meurtres à la pomme d'or. Dans cet opus, on suit les aventures de Constance, toute jeune veuve qui décide, au mépris du danger qu'elle encourt, d'enquêter sur la mort de son mari, espion pour le compte du roi, et vraisemblablement mort à cause de l'enquête qu'il était en train de mener sur un trafic de fausse monnaie. Alors qu'elle n'a aucune connaissance culinaire, elle décide de se faire engager comme cuisinière aux étuves où son mari a trouvé la mort et, contre toute attente, non seulement elle réussit à décrocher la place mais devient une sérieuse adversaire pour le cuisinier en place : la guerre en cuisine est déclarée !!
Disons-le sans détours, je me suis un tantinet ennuyée à la lecture de ce roman. La connaissance de l'auteur pour le Moyen-Age est indéniable et j'ai appris quantité de choses diverses et variées sur l'époque (j'ai d'ailleurs été très étonnée par la liberté de l'héroïne, j'imaginais les femmes de l'époque beaucoup plus contraintes par la société), son goût pour la cuisine est indiscutable et moult recettes méritent d'être découvertes mais où est l'enquête policière, où est le suspense propre aux polars et à quoi sert tant de détails historiques, d'explications détaillées, si ce n'est à assommer le lecteur qui, s'il est comme moi, cherche à apprendre des choses en passant un bon moment de lecture mais pas à devenir expert es Moyen-Age ?

Une petite déception donc, mais un roman intéressant tout de même par les connaissances sur l'époque que l'auteur nous fait partager. ;-)
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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Savoureux... C'est l'adjectif qui me vient pour résumer ce petit polar médiéval. Je l'avais repéré depuis quelque temps et c'est ma rencontre avec Michèle Barrière au Salon du livre de Paris qui m'a décidée à le lire. Comme on dit, c'est l'occasion qui fait le larron... ou plutôt le lardon ! Car ce "Souper mortel aux étuves" est plus gourmet que policier.

A paris, en janvier 1393, maître Jehan, qui enquête pour le compte du Trésor royal, est retrouvé assassiné. Sa jeune épouse Constance, anéantie par cette nouvelle, décide de retrouver elle-même la piste des assassins. Pour cela, elle se fait embaucher comme seconde cuisinière dans un des derniers lieux fréquentés par Jehan avant sa mort : une étuve de sombre réputation...

L'intrigue concoctée par Michèle Barrière, historienne de l'alimentation, est un prétexte pour plonger dans l'univers culinaire du XIVe siècle. À son image, le style est direct et sans chichi. Comme les plats d'alors, le propos est épicé, relevant des personnages assez sommaires. Les efforts de Constance pour surpasser les mets préparés par l'arrogant Guillaume Savoisy, le cuisinier de l'étuve, aussi queux chez Taillevent, m'ont mis l'eau à la bouche. Aussi ai-je été ravie de découvrir le bonus de fin d'ouvrage : un petit cahier de cuisine médiévale avec toutes les recettes citées dans l'histoire, comme le potage jaunet, l'agneau rôti au sel menu, la potée blanche, le flan viennois, ou l'hypocras...

Les amateurs de polar "pur jus" seront certainement déçus, car l'intrigue est assez peu crédible. Mais pour celles et ceux qui s'intéressent à la vie quotidienne et à la gastronomie au Moyen Âge, ce livre en est un délicieux condensé, enjoué et vite lu. C'est aussi le premier opus d'une saga historico-culinaire (la dynastie Savoisy) qui s'étend sur plusieurs siècles et dont le tome 7 paraîtra en juin.
Bon appétit !
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Bon petit roman historique où nous découvrons des détails peu courant des moeurs de l'époque. On salive beaucoup à la description des recettes dont certaines sont reprises à la fin du livre. J'ai juste trouvé la fin un peu précipitée comme si l'auteur n'arrivait pas à s'en sortit elle-même mais bon, celà ne gêne en rien le fil de l'histoire. Un belle balade également dans la cité de Bruges et ses coutumes.(avec l'origine du mot Bourse).
A déguster mais pas l'estomac vide ou alors en ayant prés de soi de quoi grignoter. Bon appétit !
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