L'auteur s'installe dans le profond Montana avec sa femme, lui pour se consacrer à l'écriture, elle pour peindre. Il raconte sa nouvelle vie dans ce monde retiré.
Pour le coup, très difficile d'être objectif tant j'ai détesté ce livre, et c'est rare que j'aie l'impression d'une telle souffrance à finir de lire un livre. L'auteur reste au degré zéro de l'écriture (pour rester en phase avec les températures ?). Il ne se passe rien, et il nous raconte ce rien. Et C'EST TRES LONG.
Un vrai pensum. Par conscience, j'ai lu ce livre jusqu'au bout. J'ai désespérément attendu qu'il se passe quelque chose, mais rien.
Rick Bass a des problèmes de pick-up, avec le bois qu'il scie et nada. Pensez-vous que l'auteur nous parlerait un peu de sa vie avec sa femme ? Que nenni, mes amis ! Il serait parti avec un cactus ou une plante verte, c'aurait été pareil ! Sauvons les meubles : il y a une vingtaine de pages (et je suis généreux) où Bass nous parle d'autre chose que du bois qu'il scie, de son camion et de ses problèmes de chauffage. Par miracle sa solitude entre en écho avec la beauté de la nature qui l'entoure. 20 pages sur 250, c'est dur !
Restez au chaud et ne partez pas dans le Montana avec
Rick Bass. Vous vous y congèleriez d'ennui !
Je propose de réintituler ce chef-d'oeuvre « l'Homme qui murmurait à l'oreille de son pick-up ».