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sur 299 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Rick Bass, et son épouse, quittent tout ou presque pour quitter la civilisation (ou presque) et partent s'installer dans une contrée reculée du Nord Montana, près de Yaak. de ce lieu, Rick écrira de fabuleuses chroniques de Yaak, mais en attendant l'inspiration, il nous sort son carnet de bord, journal intime d'un hiver (celui de son arrivée) dans un lieu où la neige est attendue avec impatience. Impatience, certes, cette première neige dans un tel lieu, magique et mystique, mais aussi avec appréhension. L'isolement et le froid font peur. Rick est littéralement terrifié à l'idée de tomber à court de bois de chauffe. de fait, il passe ses journées, non pas à écrire comme un écrivain le ferait dans un endroit isolé, mais à couper du bois. Tous les jours, tel est son rituel : couper du bois, entasser du bois, amasser du bois, pour que l'hiver venu, la cheminée ne tombe jamais en rade. Sans bois, il le sent, la mort l'attend. Là-bas, la civilisation la plus proche se retrouve à plusieurs dizaines de bornes, ce qui en termes de conduite automobile sur neige et glace signifie plusieurs heures de routes. Par conséquent, la prudence et l'inquiétude sont le lot quotidien d'une vie de l'auteur dans ce ranch sans nom du Nord Montana. le bois est devenu sont obsession. Il n'est plus écrivain, il est bucheron apprenti.
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Rick et Elisabeth décident de déménager et se cherchent une maison dans l'ouest du Pays. Sans un sou vaillant en poche, mais avec leurs deux chiens, petit à petit, ils remontent vers le nord, ils n'ont pas les moyens de l'ouest. Artistes tous les deux, des rêves pleins la tête et une bonne dose de folie, ils visitent un domaine dans le Montana dont les gardiens veulent partir ne supportant plus le climat très froid.

Les voilà dans leur nouvelle vie, loin de tout, en pleine nature, sans internet, téléviseur ou même téléphone. Ils vont apprendre en premier le besoin du bois pour le chauffage et la nourriture. Et du bois il en faut beaucoup, c'est la première tâche et la plus indispensable pour leur survie. le bois, c'est sale, tous ceux qui vivent ou ont vécu dans des contrées froides le savent. Et puis dans cette région le bruit le plus répandu est celui des tronçonneuses.

Leurs voisins sont sympathiques, pas très causants mais agréables. Ils organisent des repas, des jeux pour les femmes, histoire de passer l'hiver. Pour Rick et Elizabeth, c'est différent, ils ne connaissent pas encore la lassitude, ils découvrent et contemplent et ce qu'ils voient leur plaît infiniment. Les corps doivent s'habituer, se lever malgré le froid et la fatigue, travailler au grand air, se promener, observer les animaux, se ravitailler et puis se réfugier devant la cheminée ou le poêle le soir, bien au chaud, emmitouflés dans de chaudes couvertures. Attention de ne pas prendre feu.

Déneiger, puis éviter les congères pour les virées à la ville, de temps en temps, pour téléphoner à leur famille et tenter de réparer et d'équiper les voitures. Les astuces à transformer en réflexes pour ne pas subir de déboires.

J'ai suivi la nouvelle vie de ces deux être givrés avec plaisir. Des relents de ma vie en Lozère sont revenus, sans mauvais souvenirs cette fois.

Mais je suis prudente, j'ai attendu qu'il fasse bien chaud pour entamer ce récit !
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« Personne ne me demande si j'ai l'intention de passer l'hiver au milieu d'eux ; la formule qu'ils utilisent de préférence, c'est : « Alors comme ça, vous allez essayer de faire l'hiver ici ? »»

Contre tout attente, c'est un vrai bonheur d'affronter le froid glacial de l'hiver surtout quand c'est sous la plume de Rick Bass.
Écrivain écologiste originaire du Texas, il décide un jour de partir s'isoler près de la Yaak River au coeur d'une forêt du Montana. Comme une envie de retrouver l'essentiel, de se confronter à une nature rude et sauvage. Mais surtout de se confronter à un hiver, un vrai.

« le froid, c'est comme la douleur, je crois : On l'oublie vite, presque immédiatement. On essaie de s'en souvenir, mais il est si fugace. »

Accompagné de sa femme Elizabeth, Rick Bass s'installe donc dans un ranch dont il sera le gardien. Isolement oblige, l'endroit est équipé d'un générateur et une radio pour les cas d'urgence. C'est dans une serre toute proche de la maison que l'auteur s'isole pour écrire et tenir son journal.

« L'hiver est le temps des rêves. Les ours et les autres animaux rêvent-ils quand ils hibernent ? »

Une vie nouvelle commence, rythmée par le lever et le coucher du soleil, par les aléas de la météo et par le bois qu'il faut couper et stocker pour ne pas se trouver pris au dépourvu quand vient le froid tant attendu. le bois de chauffage, la peur d'en manquer sera une des obsessions de l'auteur. Nombre de ses journées y sont consacrées. le citadin devenu rural, devenu presque bûcheron. le corps fourbu, rompu, par l'effort répété, encore et encore.

Un homme différent, un homme nouveau, plus en phase avec la nature, qui redécouvre le goût de l'effort, qui prend le temps d'écouter le vent dans les branches, les bruits sourds étouffés par la neige, d'observer un orignal qui colle son nez contre la baie vitré de la maison. Mais un homme qui apprécie aussi de descendre quelques bières en regardant un match avec ses voisins et amis au Dirty Shame Saloon.

« Tout est tellement silencieux. C'est presque comme une vie après la vie. Jamais je n'aurais rêvé que je vivrais un jour dans un pays rude, à l'écart des gens, au milieu d'un tel calme. »

Première incursion dans l'univers de Rick Bass, une écriture et une ambiance comme je les aime, une rencontre comme une évidence.

Winter ou le journal d'un hiver dans le Montana…

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Deuxième incursion dans le genre du "nature writing" et c'est un genre qui me plait de plus en plus. Après avoir arpenté les Grandes Plaines avec Dan O'Brian, cette fois direction le Montana, où Rick Bass va s'installer et vivre des hivers à -40°. Frisquet tout ça! La vie est rude mais les descriptions des paysages et de la vie là bas sont tellement beaux qu'on aurait presque envie de s'y installer. Presque... Bass fait de la neige un personnage à part entière. On l'attends quand elle n'est pas là (et j'étais aussi impatiente que lui) et on subit ses caprices quand elle arrive finalement. Bien au chaud sur mon canapé, j'ai beaucoup aimé ce récit qui se révèle être beaucoup moins contemplatif que je m'y attendais. J'ai eu plus l'impression de lire un récit de trappeur ou de bûcheron qu'une description de la nature sauvage du Montana.
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Rick Bass nous raconte dans ce journal son installation avec sa femme (artiste peintre) dans un coin perdu du Montana et leur premier hiver 1987. Plus qu'une description de sa vie sans électricité où l'enjeu principal est de se préparer correctement afin d'affronter l'hiver, ce témoignage est une ode à la forêt et à la nature sauvage. Sublime.
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Le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce livre est : apaisement. Oui, Rick Bass et sa compagne Elizabeth ont choisi de passer l'hiver, et plus si affinité, dans l'état du Montana, où les températures peuvent descendre jusqu'à -30. Attention! Ils passent l'hiver dans une vallée perdue, sans électricité, sans téléphone, avec juste une radio pour communiquer avec ses voisins en cas d'urgence, pas vraiment une villégiature.
Apaisement, oui, parce que malgré les difficultés, les aléas, les imprévus, Rick se trouve enfin dans ce lieu isolé, il a besoin d'être seul au milieu de la nature, sans porter de jugements mélioratifs ou péjoratifs. Il est ainsi, et n'éprouve plus le besoin de se conformer à une norme. Nous sommes loin des assommants livres de développement personnel qui fleurissaient déjà à l'époque.
Egoïste ? Non, ce choix est vécu à deux, à quatre en comptant leurs deux chiens. Ils ne perdent pas le contact avec leurs familles, même si celles-ci ne les comprennent pas. Si Rick Bass écrit un roman, Winter est le journal de ce qu'il a vécu, senti, ressenti dans cette cabane. Il observe la nature, les animaux qui vont et viennent, et la neige qu'il attend avec impatience.
Winter est un livre qui m'a donné envie de lire d'autres oeuvres de Rick Bass.
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Trop vite lu. Bien trop vite. Mais impossible de lâcher le livre que j'ai baladé dans mon sac pendant trois jours, ouvert à chaque minute disponible... dans le tram, accompagnant mes 20 minutes de marche au soleil entre chez moi et la fac, en attendant une amie... Rick Bass m'a offert un mélange de fascination pour ses descriptions de la nature et de la saison (et l'anticipation de son arrivée), de gourmandise pour quelques anecdotes sur et/ou de ses voisins, sur ses mésaventures ou celles de sa femme, et d'admiration pour sa volonté, son désir d'appartenir, de devenir part intégrante de la petite communauté de Yaak mais surtout de la Vallée de Yaak elle-même. Et de l'envie bien sûr, de l'envie de faire ce grand pas, cette transition dans l'adoption de cette Nature à laquelle sa propre nature fait écho, la lenteur, la patience, l'écoute de son environnement et de soi, ce désir d'apprendre sans cesse renouvelé, sans jamais rien considérer comme acquis.

Bass narre avec finesse cette ambivalence constante qu'est la vie dans la Vallée au coeur de l'hiver, en commençant par le commencement, leur premier hiver dans le Pacific North West, dans l'une des régions les plus naturellement primitives de l'Amérique du Nord. Cette ambivalente, il la tisse joliment dans ses récits, jour après jour, au fil de pensées, d'observations et d'anecdotes drôles sous lesquelles on devine une mise en garde, un message de vigilance permanente, ne se laisser tenter et s'endormir sur l'acquisition progressive des rythmes de la nature environnante, encore une fois, ne rien considérer comme acquis.

Et puis il y a les thèmes que l'on retrouve déclinés sous une multitude facettes. Mon préféré? le bois. Cette obsession au début hilarante, puis inquiétante et finalement apaisante de Bass pour le bois. Les bois en fait: les arbres, les forêts, les géants anciens tombés qui attendent qu'on leur permette de poursuivre leur cycle, soit en chauffage précieux soir en complétant leur cycle naturel, ajoutant à la richesse de la terre. En parlant de chauffage, Bass taille et retaille frénétiquement son bois de chauffage, se fixant des quantités pour les différents tas de bois de l'habitation (la serre pour l'écriture, la cuisine pour la cuisinière, la maison pour les poêles et cheminées), il taille, retaille, empile, transporte, empile presque sans répit, avant et pendant l'hiver... Au-delà de son plaisir on ressent qu'il redoute ce premier hiver, ne pas s'y adapter, en devenir part et part de la communauté.
Ma famille et mes amis se moquent souvent de mon plaisir à trier le bois chez mes parents, à l'empiler, le déplacer. Merci M. Bass, mon expérience et ma vie sont à bien des lieues physiques et spirituelles de la vôtre, mais vous m'avez offert-là un beau cadeau: un sourire et un peu de paix et de compréhension. C'est idiot, mais c'est bon.

Et puis il y tout ce qui touche à la communication, avec les autres habitants de Yaak, à la fois essentielle et silencieuse mais aussi celle effectuée avec quelque peu de réticence mais tout aussi importante. le rareté des téléphones donne soudain un sens différent à l'éloignement de ce qui est cher et ce qui semble si important dans d'autres conditions et qui finalement devient presque superflu.

Une question de mode de vie. Bass s'attarde finalement sur ce changement volontaire pour Elizabeth et lui, et l'essentiel des habitants de Yaak. Un changement géographique (du sud est au nord ouest), climatique mais aussi intérieur. Un ralentissement obligatoire qui semble redonner sens aux petits détails sur lesquels on ne s'arrêtait plus. Un ralentissement où le changement le plus infime du climat est accompagné par un changement d'humeur, entre irritation occasionnelle (quelques jours de pluie au coeur de l'hiver qui viennent briser la magie de la neige et le cocon qu'elle créée) ou un instant de magie qui rappelle que chaque instant est précieux.
Bass associe sans cesse la magie à son bonheur et son émerveillement dans la Vallée de Yaak, ses animaux, leur adaptation aux saisons, ses impressions de lui-même au coeur de l'hiver s'adapter comme eux, devenant l'un d'eux...

Je crois que je pourrais encore écrire trois fois la quantité que je viens de confier. Je ne sais plus combien de livres de Rick Bass j'ai lu, et je me réjouis, la gorge un peu serrée par la beauté et le sens de ce que je viens de lire, d'en avoir encore bien une vingtaine à découvrir. Chaque livre emprunté à la bibliothèque sera acheté en anglais, pour mon plaisir de les relire, et offert en français aux lecteurs de ma famille et de mes amis, parce que cette impression d'effleurer quelque chose d'aussi magique se partage sans fin.
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Sans vos critiques je n'aurais sans doute jamais lu ce livre, et je serais passée à côté d'une perle. A la base, ce genre de récit m'inspire peu, mais ma curiosité éveillée, il ne me restait plus qu'à passer à la lecture.
Cette installation dans une vallée perdue au seuil de l'hiver est absolument passionnante à découvrir. Et je peux vous dire que comme je viens de la faire, cette expérience (débarquée fin novembre dans ma vallée, un oeil sur la réserve à bois, l'autre sur le thermomètre, et le soulagement de voir le gyrophare du chasse-neige qui vient nous tracer la route), c'est vous dire que je risquais d'être radicalement critique.
Et puis non, c'est raconté avec tellement de talent et de justesse, que je l'ai lu non-stop dans tous les moments de répit que m'a laissé l'aménagement de mon potager. Diantre, Monsieur Bass, que n'avez-vous relaté aussi cette passionnante aventure... qui, je vous l'accorde, ne peut se passer en hiver.
J'ai particulièrement apprécié la description des mises en garde des autochtones et leurs réactions face aux maladresses des nouveaux venus : que ce soit dans la vallée de Yaak ou dans le 04, même combat.
Une sacrée tranche de vie, et d'hiver. A savourer sans modération au coin du feu, ou au plus profond d'un fauteuil, pour rêver, déconnecter, ou même s'y reconnaître. Vivant et juste sont les deux mots qui s'imposent.
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Après avoir vécu longtemps dans le Sud des Etats-Unis, Rick Bass décide de s'installer, avec sa compagne peintre Elisabeth, dans un ranch isolé d'une vallée reculée du Montana, à la frontière avec le Canada, pour faire l'expérience d'un vrai hiver et profiter de ce temps pour écrire un livre. Il découvre la rudesse des habitants, la beauté stupéfiante des paysages et raconte cet hiver très éprouvant dans un journal...

J'ai lu ce livre sur les conseils d'une collègue avec qui je partageais mon admiration du roman de Sylvain Tesson ("Dans les forêts de Sibérie") et qui m'a dit que celui de Rick Bass était encore meilleur et bien moins "artificiel" dans sa démarche. Il ne fait aucun doute que l'ambiance est bien plus authentique : Rick Bass et sa compagne cherchent à faire une expérience d'isolement d'"artistes" (haaa, écrire ou peindre au coin du feu quand les éléments se déchaînent tout autour!!!) mais ils s'intègrent aussi beaucoup plus à leur nouvel environnement et s'y plaisent au point de vouloir y rester un peu plus que le temps de l'hiver. Ils préparent durement les longs mois de neige, bricolent beaucoup et finalement, passent moins de temps à écrire ou peindre que prévu. Les considérations de Rick Bass sur ce premier hiver dans le Montana sont très terre-à-terre et nous plongent dans l'ambiance comme si on y était. J'ai entrepris la lecture de ce court roman au début du grand froid exprès et cela a encore ajouté à cette impression d'authenticité. Je n'ai pas retrouvé l'esprit poético-philosophique de Sylvain Tesson mais j'ai bien aimé aussi, dans un genre différent !
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Rick Bass et son amie Elizabeth décident de quitter la grande ville et de s'installer quelque part dans l'Ouest américain. Ils trouvent une maison dans la vallée du Yaak River, dans le Montana. Lui est peintre, elle est écrivaine. Ils n'ont jamais vécu sans le confort. « C'est parfois tout à fait merveilleux de découvrir qu'on était dans l'erreur, qu'on est ignorant et qu'on ne sait rien, peau de balle. » (p. 22) En arrivant sur place à la mi-septembre, ils savent qu'il est déjà presque trop tard pour préparer l'hiver. Et préparer l'hiver, ça signifie avoir suffisamment de bois pour se chauffer. « Ça faisait une curieuse impression, assez effrayante, de savoir que ce phénomène qu'on appelle les grands froids est tapi là-bas dans le futur, dans les ténèbres, mais qu'il est assuré. » (p. 58) Mais le narrateur se découvre une passion sincère pour l'hiver et des aptitudes pour cette vie simple et rude. Tant pis si sa voiture n'est pas faite pour les montagnes. Tant pis s'il est difficile de manier une tronçonneuse. Rick Bass s'approprie l'hiver et l'hiver l'accueille en son sein blanc et pur. « Je n'arrive pas à croire que je suis si riche, que je récolte autant de neige. Tout ce qui tombe m'appartient, nous appartient. » (p. 79)

Cette lecture est l'illustration d'un fantasme personnel : je rêve parfois de tout lâcher, de me retirer du monde et de m'enfoncer dans l'hiver. de vivre dans une cabane, au plus près de la nature, avec deux chiens et le son du bois qui craque dans la cheminée. J'aime le froid et j'aime l'hiver. J'ai donc suivi le récit du narrateur avec passion et envie. Ce journal est une immersion totale dans la saison blanche et l'on voit arriver mars avec tristesse, car cela annonce le dégel. Impossible d'en douter, dans ce texte, l'hiver est plus qu'une saison ou une température, c'est presque un personnage, au moins une entité omniprésente. « Cette vallée fourmille de mystère, de beauté, de secrets – et pourtant elle ne livre aucune réponse. Quelquefois, je crois que cet endroit – si haut dans les montagnes, au milieu de bois si touffus – et une sorte de marche menant au ciel, le dernier endroit par où l'on passe avant d'y arriver pour de bon. » (p. 55 & 56) Si vous aimez les mois glacés, lisez ce livre et plongez dans l'hiver. Et lisez aussi Indian Creek de Pete Fromm, un autre récit de vie extrême dans l'hiver nord-américain.
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