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Livre se trouvant dans ma pile à lire depuis bien trop longtemps, je me suis enfin lancé en retombant dessus dans une librairie.

Dès les premières lignes je me suis demandé si j'avais bien fait. J'apprécie le space-opéra, mais ici ma première impression ne fut pas top. J'ai vite été perdu et découragé par le jargon quelque peu spécial, et les différents personnages que j'ai eu du mal à bien identifier.
Finalement après 20 pages, tout s'est très vite emboîté, ce qui m'a permis de profiter pleinement de ma lecture.

Des personnages attachants et une histoire à laquelle on songe encore lorsque l'on est pas en train de lire. Tout est fait pour qu'on passe un bon moment et qu'on rêve de cet univers si spécial avec beaucoup d'autres espèces.

Je ne vais pas mentir en disant que j'ai pris une claque avec ce livre, mais je l'ai grandement apprécié et je vous le conseille !
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Navigation réussie.

Voilà un roman des plus efficaces !
Bien plus court que la majorité des pavés que j'ai l'habitude de lire, La Débusqueuse de mondes se dévore vite et bien. Très facile à lire, sans difficulté particulière, il est donc accessible au plus grand nombre. Chapitres courts, rythme constant, linéarité de l'intrigue… Pile-poil le genre de lecture détente dont j'avais besoin.
Et quel plaisir de lire un bouquin dans sa version originale ! Pas de perte d'intention liée à la traduction, ici. Surtout que le texte est élégant et extrêmement fluide. Une vraie belle plume qui nous emporte sans mal.

C'est la singularité des personnages de ce roman qui a éveillé ma curiosité, et je dois dire que sur ce point je n'ai pas été déçu. La diversité des espèces galactiques présentées dans cet ouvrage est pour le moins rafraîchissante, à commencer par le duo de tête. Qu'il s'agisse d'habitudes alimentaires, de modes de communication, de culture ou de propriétés physiologiques, l'histoire fourmille de détails intéressants qui apportent tout leur poids aux protagonistes principaux.
On notera les quelques apports scientifiques, biochimiques notamment, déposés par-ci par-là en toute discrétion afin de renforcer la crédibilité du métier de la Caudata.
J'ai eu un peu plus de difficultés avec la diversité des pronoms et articles neutres, qui me faisaient sortir de ma lecture. Ils revêtent du sens, bien sûr, puisque les individus auxquels ils se rapportent sont soit asexués, soit non genrés, soit non binaires… je m'y perds un peu. Ce parti pris de l'autrice est too-much pour moi, mais je ne doute pas que cela convienne à d'autres lecteurs.

Bon, nous sommes clairement dans du space opera, ici. Nous passons d'un secteur à l'autre, d'un monde à l'autre en un claquement de doigts. La terraformation à la chaîne et les caractéristiques physiques et/ou morales des espèces, très humanoïdes malgré tout, m'ont largement fait penser à Star Wars. Les milieux de vie restent finalement très peu diversifiés, les codes juridiques très proches de ce que nous connaissons chez nous, ce qui à l'échelle de l'univers et de milliers de milliers de mondes habités peut manquer un peu de variation. Après avoir lu Blish, Forward ou Lem, j'avoue que mon appétit pour des évolutions divergentes est devenu difficile à satisfaire.
Si ce registre n'est a priori pas ma came, le tout fonctionne admirablement. C'est la singularité du navire répondant au doux nom de Koba qui a retenu mon intérêt. Ce croisement entre une espèce mythique et des modifications technologiques apporte la touche de cyberpunk et la profondeur à ce texte d'apparence léger. Finalement, on se prend d'empathie pour les cybersquales ; leur histoire et les épreuves traversées par cette espèce drainent une gravité qu'il est bon de rappeler en matière de cohabitation de populations diverses.
Gravité que l'on retrouve dans ces peuples à la dérive, parcourant l'univers à la recherche de planètes ou de parcelles viables, en tout cas capables d'assurer leur survie. Beaucoup d'analogies avec notre petite espèce de rien du tout, mais apportées avec nuance et subtilité. L'autrice, l'air de rien, fait intervenir une petite créature de rien du tout, mais la charge d'un rôle ô combien important dans ce vaste ensemble cosmique : trouver un foyer aux plus nécessiteux… ou aux plus offrants. Ni tout à fait sainte, ni tout à fait mercenaire, le caractère de la Caudata, solitaire endurcie, se laisse tout de même apprivoiser – jamais berner – par un passager au passé tout aussi complexe.
J'ai apprécié la profondeur des personnages, même les plus secondaires. Aucun n'est lisse. Ils offrent à ce roman quantité d'aspérités auxquelles s'accrocher. La peau granuleuse de la grenouille sur la cuirasse lustrée de son vaisseau… La profondeur et la facilité de lecture, tout est là.
Une excellente découverte !
Lien : https://editionslintemporel...
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Une bien heureuse découverte !
Pourtant j'avais, à la lecture du synopsis, de très très sérieux doute : un "cyber"requin (Koba), piloté par une grenouille (D'Guéba), se baladent dans l'espace pour découvrir de nouvelles planètes à ensemencer (à exomodeler) afin de les rendre colonisables (et les vendre). Chemin faisant, ce duo improbable rencontre Otton, un humain qui semble totalement paumé. Bref autant dire que j'ai attaqué les 1eres pages avec une certaine circonspection...bah Mortessebrouf ! Crémurphy ! j'ai cramé le bouquin en moins d'1 semaine !
C'est un "petit" livre de Sf qui m'a agréablement surpris. de lecture aisée et fluide, c'est léger, drôle avec une histoire originale bien ficelée et accrocheuse. de plus, chaque chapitre est narré à tour de rôle par l'un des 3 protagonistes, c'est un choix audacieux qui s'avère pertinent. J'ai particulièrement adoré l'aspect exploration de nouveaux mondes qu'il faut rendre "habitables" et la découverte de civilisations "extraterrestres" insolites, je n'ai pu m'empêcher de penser à L'Arche du Captain Blood (jeu vidéo de 1988...dam cette "nost-algie") ou No Man's Sky (plus récent).
Le bouquin est un peu court (379 pages), seule critique négative que je puisse en toute honnêteté émettre.
Lisez-le, c'est un chouette bouquin qui passe telle une petit confiserie sucrée.
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Salut les Babelionautes
Je suis content d'avoir lu le chant des Fenjicks de Luce Basseterre avant d'ouvrir celui ci, car cela m'a permis de mieux savourer ce Space-Opéra.
Je pensais que la révolte des Fenjicks avait échoué mais dés les premières pages il s'avère que non, l'Empire Chalecks a sombré et les divers peuples qui habitent la Galaxie essayent tant bien que mal de survivre.
Nous retrouvons D'Guéba à bord de Koba, le Fenjick qui a survécu à la révolte de ses congénères.
Ils forment un duo qui terraforment des planètes saccagées par leur habitants pour leur survie ou si elles sont désertes les revendre à ceux qui en font la demande.
C'est en voulant terraformer PK2 du quadrant SW7ǷǶ, d'après la cartographie cosmique chaleck, qu'ils vont rencontrer Otton, qui a survécu au crash du vaisseau ou il était un esclave.
A partir de ce moment il va devenir un personnage qui prend de l'ampleur, car il n'est pas dénué de capacité.
La suite nous entraine à travers la galaxie à la rencontre de différents lieu déjà évoqués dans la prequelle avec leur occupants qui forment un kaléidoscope étonnant des forment que la vie peu prendre.
A mon avis et je l'espère de tout coeur, Luce Basseterre ne va pas laissé ce trio improbable disparaitre et elle doit déjà penser à la suite de leur aventures.
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Ah quelle aventure incroyable! du space opera écologique!!
On est loin dans le futur, les humains ont disseminé dans l'espace après avoir empoisonné la terre. Certains ont trouvé une planète habitable et fondé une colonie, d'autres sont devenus des esclaves comme notre premier héros Otton. Notre second héros est une grenouille humanoïde spécialiste en terraformation, qui réhabilite des mondes pour les revendre à des exilés qui ont pollué leur monde natal.
Notre troisième est un vaisseau vivant.
Et mon tout est un roman original, drôle, ingénieux, plein de rebondissements. Les points de vue alternent entre les trois personnages en gardant une cohérence malgré leur vision du monde bien différente. Un vrai coup de coeur!! Ravi d'avoir découvert cette épopée. Un auteur à suivre.
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Je n'ai pas été emballé par ce livre...
Le concept de trouver des mondes pour les revendre, et le côté gnan-gnan de certains passages m'ont pesé.
On passe de planète en planète où on découvre des créatures diverses, quelques idées originales mais qui n'ont pas trouvé d'écho chez le lecteur que je suis...
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Trouvé à l'occasion du Noël de Babelio, j'ai ouvert La Débusqueuse de mondes à la suite d'Idéalis – À la lueur d'une étoile inconnue. J'étais d'humeur à voyager dans l'espace et je n'ai pas été déçue. D'Guéba, la grenouille sapiente héroïne de ce roman, arpente la galaxie à la recherche de planètes abandonnées qu'elle rend habitables et revend au plus offrant. À bord d'une baleine cosmique robotisée nommée Koba, elle secourt Otton, esclave humain naufragé qui semble décidé à lui tenir compagnie, qu'elle le veuille ou non… Humour, aventure, rebondissements, Luce Basseterre crée avec ce roman rythmé un univers agréable à parcourir.

Trois points de vue internes se succèdent au fil des chapitres de la Débusqueuse de mondes : la parole est ainsi donnée tour à tour à Koba, D'Guéba et Otton. Ce changement narratif plaisant permet de découvrir l'imaginaire de Luce Basseterre par petites touches. Aucun sigle barbare ici, mais des nouveautés adroitement amenées qui donnent envie d'en savoir davantage. Insectoïdes, reptiliens et félidés se succèdent à chaque escale, sans parler de l'humanité réinventée de New Vegas et des extraterrestres fleurs asexués pour lesquels l'auteur a créé un pronom neutre. Cet exotisme dépaysant le serait encore davantage si, en dépit de leurs apparences pour le moins originales, les protagonistes n'adoptaient pas tous un comportement aussi humain.

La Débusqueuse de mondes m'avait paru être un roman léger : ce n'est ni plus, ni moins. Parfait pour se distraire sans arrière-pensée, il m'a cependant laissée sur ma faim. J'ai apprécié de partager la pensée d'un cybersquale, mais je n'ai pas vu de réelle différence dans la manière d'être des trois héros. Bien que sympathiques, leur passé demeure aussi distant que leur avenir. Les péripéties perpétuelles du présent n'altèrent pas leur personnalité qui reste très superficielle, comme s'ils craignaient de s'ouvrir à leurs propres pensées. Leurs motivations profondes sont inconnues et, si l'écriture dynamique et précise de Luce Basseterre permet de passer un agréable moment de lecture, cela ne suffit pas à rendre ce roman inoubliable.

Je m'attendais à une fin plus haute en couleurs : j'ai été déçue que les personnages ne se livrent pas davantage. Pas d'émotions viscérales, pas de réflexion intense, pas de remise en question profonde durant cette promenade, certes plaisante, mais bien trop peu accidentée à mon goût.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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La Débusqueuse de mondes est un space-opera aux accents cyberpunk au sein duquel il est possible pour une civilisation d'échapper à la fin de son monde en se déplaçant sur une planète ensemencée pour elle.
Luce Basseterre décrit un univers dans lequel une civilisation peut alors se préserver grâce à l'aide du Consortium et de ses débusqueurs de monde. le roman nous fait suivre une de ces débusqueuses, D'Guéba, accompagnée de son vaisseau cybersquale Koba, qui croise la route d'Otton, ancien esclave tout juste libéré de ses chaînes. Il accompagne ensuite D'Guéba dans ses voyages et l'implique bien malgré elle dans des plans consistant entre autres à gagner assez d'argent pour bien vivre sa liberté.
Au-delà de ses personnages attachants, l'autrice met également l'accent sur l'aspect aliénant des technologies de son univers, qui peuvent permettre de reprogrammer un individu, ou même de transformer une espèce animale en moyen de transport spatial.
La Débusqueuse de mondes était mon premier contact avec la plume de l'autrice, et j'ai beaucoup apprécié ! J'ai hâte de vous parler du Chant des Fenjicks.
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Le prénom choisi par l'autrice a attiré mon regard, la couverture avec sa baleine spatiale proche des Acanti l'a retenu, et le 4e de couverture a achevé de me convaincre. La Débusqueuse de mondes de Luce Basseterre s'est vite retrouvé dans mon panier d'achats lors d'une razzia dans l'une de mes librairies favorites. Disons-le tout de suite : je ne regrette pas l'achat. Ce roman de space opera est un pur régal.
Dans La Débusqueuse de mondes il n'est pas question de guerre spatiale, mais de commerce et d'écologie. Raconté à trois voix, ce livre met en scène une galaxie multiespèce où la Terre a été abandonnée des millénaires auparavant et d'où les Humains sont partis en ordre dispersé. L'histoire commence quand la débusqueuse du titre, une amphibienne nommée D'Guéba trouve un survivant sur une planète qu'elle comptait terraformer et revendre aux espèces en mal de mondes. Ce survivant, un humain Otton va s'attacher à ses pas et à ceux de son cybersquale, Koba. de monde en monde, ce trio mal assorti va visiter toute la galaxie et débrouiller une arnaque à l'échelle d'un consortium couvrant de multiples planètes et de nombreuses espèces et hybrides.
Si vous aimez l'esprit de Firefly ou celui de Farscape, La Débusqueuse de mondes est le livre pour vous. Bourré d'humour et d'action, ce roman arrive à surprendre à chaque page. Et il se dévore d'une traite. J'avoue, une fois la dernière page tournée, n'avoir qu'une envie : replonger dans cet univers. Ce sera surement chose faite en septembre avec la sortie de le Chant des Fenjicks chez Mü éditions.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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