L'École des saveurs

De son séjour de deux ans en Italie, l'auteur a apparemment gardé un goût prononcé pour la cuisine méditerranéenne qu'elle nous fait partager au travers des délicieuses recettes de Lilian. Comme l'écrivain et le peintre, le cuisinier est aussi un artiste: couleurs, textures, odeurs et saveurs provoquent l'émotion et font surgir des réminiscences. Tour à tour, les élèves de Lilian vont se laisser aller à leurs souvenirs nous laissant découvrir d'émouvantes tranches de leurs vies.
Ce roman sans prétention est une vraie invitation au voyage pour les papilles. Il se déguste sans chichis comme un bon plat de spaghettis à l'ail. Je le conseille vivement à tous les gourmands.

Roman construit en chapitres consacrés à un personnage du roman : Lilian, Claire, Carl, Antonia... A chaque fois, c'est l'occasion d'en apprendre plus sur chaque personnage : son passé qui ressurgit grâce aux ingrédients et ses relations éventuelles avec d'autres personnes également présentes au cours de cuisine.
Roman très agréable à lire et qui dépasse largement le simple sujet culinaire car les relations humaines et les sentiments y sont très bien abordés.
Très très bon moment de lecture.

Pas mal, un peu surréaliste car des personnes font dès les premiers cours de superbes plats. On découvre les histoires de chacun des élèves et de l'héroïne. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre où sont décrits des saveurs, des senteurs.

C'est la couverture très girly qui m'a attiré vers ce livre à un moment où j'étais justement dans les essais culinaires (pas toujours concluants...).
Je suis rentrée assez facilement dans l'histoire de Lilian dont la mère est obnubilée par la littérature et la délaisse complètement.
J'aimais bien l'idée de départ d'allier littérature et gastronomie, un espèce de jeu littéraire sur les sens.
Très vite, l'enfant délaissé va découvrir la magie de la cuisine qui réconcilie les gens avec la vie et les chapitres sont autant d'expèriences (de tours de magie) réussit sur les élèves assistant au cours de l'héroine devenue adulte...
Il y a un énorme bémol pour moi dans cette lecture...
J'ai eu l'impression de regarder le scénario d'un des téléfilms diffusés sur m6, c'est plein de bons sentiments, de leçons de vie faciles et ça dégouline comme de la chantilly sur un banana split...
Cerise sur la gâteau, les recettes mises en scène dans le livre (manquerait plus qu'elles soient commercialisées...).

👩 Ode à la vie 👩
Après avoir rencontré Lilian pendant son enfance et découvert pourquoi et comment elle a développé ses talents de cuisinière, nous découvrons tour à tour les élèves de son école de cuisine. Chaque élève a ses raisons de sa présence à ces cours, son passé, ses espoirs, ses doutes et ses rêves.
Nous avons l impression que Lilan est une marraine fée avec chacun et les liens se tissent entre les élèves.
Chaque histoire est très bien narree, et parsemée de recettes, de conseils culinaires.
Une ode à la vie.
Un très beau moment de lecture.

Voici un livre avec lequel j'ai passé un bon moment. Je crois qu'on pourrait facilement le placer dans les "romans feel-good", mais ceux assez bien écrits, pas niais et qui apportent vraiment quelque chose.
Erica Bauermeister fait tourner son roman autour de Lillian. Passionnée de cuisine, son premier défi, toute jeune, fut de sortir sa mère de sa profonde détresse à coups de petits plats. Adulte, elle est à la tête d'un restaurant et dispense le lundi, jour de fermeture, des cours de cuisine : l'école des saveurs.
Le livre tourne autour de Lillian mais les personnages principaux de ce roman sont ses « élèves ». Chacun des paragraphes s'attache à un des élèves, son parcours de vie et ce que ces fameux cours de cuisine vont lui apporter. Les portraits sont terriblement attachants.
Le tout est étayé d'évocations culinaires extrêmement réalistes : j'ai eu l'impression de sentir les effluves de tous les plats décrits dans ce livre.
L'auteure m'aura fait passer un très bon moment en compagnie de ces élèves, et aura fait germer en moi une irrésistible envie de cuisiner…

Je me méfiais d'un énième roman sur la cuisine activité passionnante, sur la puissance incomparable des vraies saveurs, etc...
Il y a bien un peu de tout ça, mais ces personnages du groupe du lundi soir m'ont plu. J'ai trouvé dans ce livre une belle approche de l'humain, des bonheurs, des peines, et de ce que l'on peut en faire.
(lect fin 2012)

Histoire sympathique, agréable à lire et sans prise de tête !

Un jour la petite Lilian se lance un défi : si elle parvient à sortir sa mère de sa dépression en lui servant un plat aux délices qui lui rappellent l'enfance, elle se consacrera à la cuisine. Et le miracle s'accomplit : sa mère sort de sa lecture, laisse tomber son livre dont elle ne relevait plus le nez le jour où Lilian lui sert une tasse de chocolat « à l'ancienne » , onctueux, velouté, à peine relevé d'un soupçon de cannelle.
Et donc Lilian devient restauratrice. Mais au bout de plusieurs années de réussite professionnelle, elle se lance dans un nouveau challenge : donner des cours de cuisine, le lundi soir quand son établissement est fermé. Arrivent alors des élèves qui vont former un groupe solidaire, constitué pourtant de gens de tous âges et de toutes catégories socioprofessionnelles, chacun apportant avec lui son histoire, ses rêves, ses blessures. Et nous allons assister à une véritable psychothérapie par la cuisine où Lilian jouera rôle de celui qui initie, qui éveille, sorte de « passeur » de sensations, de sentiments et d'émotions. L'ouverture aux cinq sens est primordiale et donne lieu à des notations subtiles, des observations attentives de ce qui se passe dans la bouche, dans le corps, dans le coeur de celui qui goûte, qui respire, qui écoute, qui apprécie une texture dans tous ces plats savoureux décrits dans le livre comme autant d'oeuvres d'art complexes et subtiles.
Mais l'ouverture ne se limite pas aux sensations, la sensualité, presque l'érotisme sont présents aussi, et les émois du coeur aussi, et les doux sentiments également. Lilian est une sorte de magicienne...Elle sait éveiller, rassurer, guider, guérir une peine ancienne.

Les personnages sont émouvants, attachants, drôles, fragiles, aucun ne résiste au charme de l'alchimie du travail de la cuisinière et je crois que notre regard sur l'acte de cuisiner, si quotidien qu'on le fait sans y penser, va changer, au moins pour un temps.

Il ne reste plus qu'à vérifier sur internet les recettes abordées dans le livre sur le site du Livre de Poche !

Aussitôt arrivée en vacances, je me suis empressée de me jeter sur L'école des saveurs d'Erica Bauermeister qui ne sera pas resté longtemps dans ma PAL. Vous connaissez mon appétit pour la lecture, je suis aussi très gourmande et comme toutes les épicuriennes, j'affectionne les romans culinaires. Celui-ci me mettait l'eau à la bouche depuis des mois et lorsque j'ai lu le billet de Laeti, ça n'a pas fait un pli, je l'ai acheté et directement glissé dans ma PAL de vacances, et j'ai bien fait, car ce roman est particulièrement savoureux et qu'il donne envie de se mettre derrière les fourneaux !
L'École des saveurs réunit huit élèves, cinq femmes et trois hommes, d'âges divers et d'horizons différents. Dirigée par Lilian, la propriétaire du restaurant dans lequel se tiennent les cours, cette école des saveurs a lieu chaque premier lundi du mois, du début de l'automne à celui du printemps. Au fil des mois, ils vont partager des expériences culinaires, découvrir des plats et des saveurs, notamment des épices, venus des quatre coins du monde, mettre en alerte leurs sens et éveiller en eux des sentiments nouveaux.
Lilian n'enseigne pas à ses élèves les bases de la cuisine, elle les prévient d'emblée dès le premier cours, pas de recettes, pas d'aliments de bases, mais elle leur fait partager sa passion pour la cuisine, une cuisine simple mais goûteuse, qui fait appel aux sens : on touche, on goûte, on écoute, on savoure.
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