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"Moi, le Minotaure" est le livre que mon aîné doit lire pendant les vacances, au vu d'un prochain travail pour ses cours de français. Non pas qu'il n'aime pas, et en dehors du fait que l'on lui impose, c'est avec le nombre de personnages qu'il rencontre des difficultés. Un petit récapitulatif sous forme de pense-bête en guise de marque-page lui permet désormais de mieux se repérer parmi les protagonistes.

"Moi, le Minotaure" fait partie d'une série qui compte aujourd'hui huit livres et qui permet aux jeunes lecteurs de (re)découvrir la mythologie grecque d'un point de vue différent, puisqu'elle est racontée ici par les monstres/méchants. Et c'est fort intéressant, d'autant que l'autrice leur prête un regard nouveau, et davantage d'actualité. le Minotaure n'est donc pas perçu ici comme la personnification du Mal, comme le monstre qui dévore des humains, mais davantage comme un être solitaire, rejeté par ses pairs, ayant des faiblesses et des sentiments humains, et dont le côté "animal" ne se réveille qu'à cause du rejet des autres, et notamment de son père.

L'histoire débute lorsque le Minotaure n'a que onze ans. À ce moment-là, il s'appelle encore Astérios. C'est un jeune garçon qui n'a pas encore conscience de son apparence et qui ne comprend pas pourquoi personne ne veut jouer ou tout simplement passer du temps avec lui. Rejeté par son père, le roi Minos, qui refuse catégoriquement de le voir depuis sa naissance, rejeté par sa mère et ses soeurs, évité par les servantes et même sa nourrice, il aime à aller courir dans la colline... jusqu'au jour où il aperçoit son reflet dans une source d'eau... de ce jour, il veut savoir et comprendre la raison de son apparence mais à poser trop de questions, il met le roi dans une telle colère que ce dernier demande à Dédale de construire un labyrinthe spécial pour l'y enfermer. C'est à ce moment-là, prisonnier de cet endroit où il lui est impossible d'en sortir et souffrant de plus en plus de la solitude, que son côté monstrueux et bestial se réveille. Les sacrifices que lui offre Minos, sept jeunes garçons et sept jeunes filles, ne l'aident pas à se contenir. Pas nourri de plusieurs jours avant cette offrande humaine qui ne lui est d'aucune aide, la colère et la faim d'Astérios réveillent en lui le Minotaure...

On suit donc un jeune garçon qui n'a pas demandé à avoir une tête de taureau, qui paie tout simplement les fautes de son père en s'étant mis Poséidon à dos. Rejeté par les autres à cause de sa différence, nous éprouvons avec lui l'incompréhension, le désarroi et la solitude qui l'habitent. Nous suivons la lutte qu'il mène contre lui-même pour ne pas devenir le Minotaure, la seule part de lui-même que les autres ne voient qu'en lui. Sylvie Baussier lui prête des sentiments humains, et nous partagent ses ressentis. Nous ne voyons donc pas le monstre qui a fait sa réputation mais bien un jeune garçon touchant, souffrant de sa différence et de sa solitude, et terriblement humain.

J'ignore encore ce que mon fils en pensera à la fin de sa lecture, mais je peux d'ores et déjà dire que pour ma part, c'est réussi. Raconté de manière simple mais élégante, le mythe du Minotaure m'a été conté avec une vision neuve, moderne, originale. Il y manque bien des détails mais pour une première approche, cela suffit, l'essentiel est là, l'autrice spécifiant bien d'ailleurs qu'elle n'a voulu se concentrer que sur Astérios. Et puis le petit dossier d'une dizaine de pages en fin d'ouvrage est là pour pallier à certains manquements.

Le petit cahier de jeux, qui suit le dossier pédagogique, va pouvoir m'aiguiller sur ce que le fiston n'aura pas ou peu compris. Sous forme de quizz, de vrai/faux ou de texte à trous, ces jeux seront l'occasion de récapituler l'histoire du Minotaure et d'en retenir les points importants, et ce de manière ludique.

Conseillé à partir de dix ans, c'est un très chouette petit roman jeunesse.
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J'ai commencé par l'histoire de Ligia, car je ne connaissais pas tellement son histoire, contrairement à celle du Minotaure. Si jamais vous commencez la collection de Scrinéo sur les monstres de la mythologie grecque, même si cela n'a pas beaucoup d'importance, préférez celui-ci. Il y a quelques éléments que je trouve intéressant de lire dans ce tome avant de poursuivre avec les autres, comme notamment la seconde partie avec les explications sur les légendes qui nous sont contées.

Mais revenons à Minotaure. Comme beaucoup, je pense, nous connaissons ce monstre, le fil d'Ariane et le labyrinthe de Dédale. Dans circé de Madeline Miller, j'avais eu une vue plus globale du mythe car l'auteur mettait notamment en avant la naissance du prince Astérios ainsi que sa "transformation" en monstre. Mais encore une fois, c'est surtout sa soeur Ariane, Dédale ou bien Thésée qui sont mis en avant. Ici, Sylvie Baussier commence son récit de façon poignante avec un jeune garçon qui ne demande que l'amour de ces proches, et qui nous fait sentir combien nous avons de la chance. On voit l'enfant prendre conscience de sa "monstruosité", puis du secret de sa naissance, prenant de plein fouet toute l'ampleur du rejet qu'il subit, alors qu'il est innocent. Si Poséidon s'est vengé de Minos, en toute légitimité, c'est toutefois un être innocent qui va encore une fois payer pour la faute d'un autre.

Le récit est toujours doux, de part son personnage principaux, mais aussi dur et parfois violent. Il est difficile de voir Astérios souffrir de la sorte, alors que l'enfant ne veut que l'amour de ses proches et vivre librement. Minos par son arrogance n'assume pas son erreur envers un Dieu. Plus encore, il se complaît dans une cruauté qui va amener Astérios à devenir réellement le Minotaure. On ne naît pas monstre, on le devient. La lutte du jeune prince pour rester ce qu'il est et ne pas basculer est poignante. Surtout lorsque l'on voit tout ce qu'il subit.

La fin est comme on se l'attend triste, même si héroïque en un sens aussi. Mais cette liberté enfin trouvée a un goût amer. Mais l'auteur parvient, encore une fois, à nous montrer un visage tout autre, et à réfléchir sur des événements dont l'écho peut encore se faire de nos jours.

La dernière partie complète le récit en apportant des informations sur le Minotaure et la mythologie grecque. Il y a une courte phrase qui cache le mot suicide et qui aurait peut-être pu être plus développée à mon goût, surtout que c'est un acte qui arrive malheureusement de plus en plus tôt pour certains. le message passe mais je ne suis pas certaine qu'il soit assez parlant pour les plus jeunes.

Il n'empêche que Moi, le Minotaure est non seulement une excellente initiative, mais aussi un récit qui vaut réellement le coup.
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Résumé : Astérios est prince de Crète, et vit depuis toujours seul dans ses appartements, tout le monde le fuit ou l'évite. Il va un jour découvrir son reflet dans l'eau et comprendre qu'il a une tête de taureau, et va se mettre en quête de ses origines.

Mon avis : Comme les autres titres de la collection, celui-ci est aussi sensible, mettant en avant le personnage du Minotaure, en racontant l'histoire de son point de vue. Car on sait bien que l'histoire est toujours racontée du point de vue des vainqueurs, et qu'on connaît du coup la version de Thésée qui parvient à tuer dans le labyrinthe l'animal sanguinaire qu'est le Minotaure.

Mais avant d'être un monstre, il est d'abord un humain, se prénomme Astérios, et est prince de Crète. Il n'a jamais vu son visage car il n'a aucun miroir, mais tout le monde le fuit et a peur de lui, sauf sa soeur Ariane qui a pitié, et sa mère qui l'aime malgré tout.

Mais un jour, il va découvrir son reflet dans l'eau et va comprendre qu'il a une tête de taureau. Il va désormais enquêter pour savoir d'où lui vient cette malédiction, tandis que son père va faire construire un labyrinthe et l'y enfermer.

C'est émouvant de lire l'histoire de ce jeune homme, jouet du destin, qui subit une apparence liée à une faute de son père. J'ai trouvé aussi intéressant sa lutte entre sa part humaine et sa part monstrueuse, ainsi que l'acceptation de sa mort par Thésée pour pouvoir enfin être délivré.

A lire !
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J'ai beaucoup aimé cette version du point de vue du Minotaure. Et si pour une fois on ne le voyait pas comme une bête sanguinaire mangeant des humains dans son labyrinthe ? Et si derrière cette tête de taureau et ce corps humain, un coeur battait plus fort pour une part que l'autre ? L'auteure décrit avec subtilité et émotion l'injuste jeunesse et destinée de notre héros. On le voit sombrer dans l'incompréhension, découvrir la malédiction abattue sur lui à cause de son père et vivre son enfermement dans le piège de Dédale. Une fin bien amère pour une liberté enfin obtenue. C'est un de mes préférés de la collection !
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--- La mythologie vue par les monstres, une nouvelle collection signée Scrineo ---

Plus jeune, j'aimais beaucoup lire des histoires inspirées de la mythologie. D'ailleurs, je me souviens avoir dévoré la saga Everworld de K. A. Applegat à plusieurs reprises. Mais en vérité, rien n'a vraiment changé depuis…

Et oui, quand j'ai pris connaissance des futures parutions de Scrineo, j'ai aussitôt été intriguée par leur nouvelle collection. le concept est simple : redécouvrir ces récits que l'on connaît tous, mais racontés par les monstres eux-mêmes. En bref, une façon originale d'aborder la mythologie !

Je remercie donc la maison d'édition pour l'envoi de ce roman et de son tome compagnon, Moi, Ligia, Sirène.

--- Un si bel écrin ! ---

Outre sa magnifique couverture, le livre réserve quelques surprises qui plairont certainement aux enfants. Au début, se trouve une présentation illustrée des personnages, ce qui permet d'appréhender leur filiation et leurs particularités. Mais le plus intéressant se situe probablement à la fin, puisque l'auteure prend le temps de relater les origines du mythe, images à l'appui. Bien sûr, elle ne rentre pas dans des explications complexes, mais répond à quelques questions fondamentales et revient sur les flous dont elle s'est servie pour construire son scénario.

Enfin, un cahier de jeux attend le lecteur en toute dernière partie. Il pourra ainsi vérifier ses connaissances nouvellement acquises de façon ludique. L'ensemble est donc aussi instructif que divertissant !

Mais parlons un peu de l'histoire…

--- de prince à Minotaure ---

Les enfants (à partir de 10 ans) étant le public ciblé, l'auteure privilégie un format relativement court. Chaque volume comprend donc une petite histoire d'environ 75 pages. Dès lors, comme vous pouvez l'imaginer, l'intrigue se met rapidement en place, et c'est mieux comme ça. Seul bémol : la manière dont Astérios découvre son vrai visage m'a paru un chouia précipitée. Pour le reste, l'équilibre entre descriptions, action et révélations est parfait !

En outre, Sylvie Baussier n'atténue en rien les souffrances de son héros, ni même les atrocités que celui-ci sera contraint de commettre. On parle tout de même du mythe du Minotaure ! Bien évidemment, elle ne s'attarde pas sur les détails sanglants, mais j'ai apprécié qu'elle n'essaie pas de préserver le lecteur.

Le plus important cependant, c'est bien la leçon que l'on peut tirer d'une telle histoire…

--- Différent ne veut pas dire mauvais ---

Comme l'indique l'auteure dans la préface, l'idée est de rappeler que nous habitons tous une part d'ombre en nous. Que les monstres, à proprement parler, n'existent pas. Chacun est en effet capable du pire et du meilleur.

Dans Moi, le Minotaure, Sylvie Baussier met en avant l'innocence d'Astérios, ce prince rejeté de tous à cause de son apparence effrayante. Or, s'il revêt le visage d'un monstre, il n'en est pas un à l'intérieur, du moins pas pendant les premières années de sa vie. Mais n'est-ce pas les hommes, et leur bêtise, qui l'ont poussé à devenir ce qu'il n'est pas, au fond de lui ? La réponse se trouve dans le livre !

Bref, il s'agit là d'un très beau message adressé à la jeunesse !

--- À la croisée de plusieurs mythes ---

Impossible d'aborder le mythe du Minotaure sans parler d'Ariane, sa soeur, de Dédale, le créateur du labyrinthe, ou encore d'Icare, le fils de ce dernier. Je dois avouer que j'ai adoré retrouver ces personnages ou, tout du moins, de connaître leur rôle dans le destin tragique du prince Astérios.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Une façon originale de revisiter la mythologie et ses créatures monstrueuses. Cette nouvelles collection de Scrinéo prend le partie pris de faire parler les monstres, de nous montrer un autre visage d'eux. Il y a une approche très psychologique et contemporaine de ces créatures. Moi le minotaure nous touche. Ce jeune garçon blessé par sa différence et sa monstruosité est mis de côté par sa famille, il n'a pas d'amis, il n'est pas regardable, fréquentable. C'est sa propre famille qui le fait devenir un monstre. Dans son labyrinthe, il n'aspire pourtant qu'à la liberté, simple : courir dans la campagne, regarder les étoiles. Une vie de jeune garçon, pas de monstre. On est ému par le destin de ce garçon, cette légende peut tellement s'apparenter à celui d'un jeune mal dans sa peau car différent des autres qui le transforment en monstre, qui le harcèle.
La partie documentaire est très intéressante ainsi que les jeux. Cela en fait un livre complet à mettre dans tous les CDI et bibliothèque pour l'étude mythologique.
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Bien que court, l'autrice nous offre avec ce court récit jeunesse une écriture d'un point de vue plus moderne du mythe du Minotaure.
Attention, si vous cherchez une réécriture, ce n'est pas ici que vous la trouverez. Par contre, si vous désirez lire à travers les yeux d'Asterios l'histoire triste de ce jeune prince tourmentait par son père et l'injustice des Dieux, vous avez ce qu'il vous faut.

Rien de nouveau donc, si ce n'est cet autre point de vue qui nous permet d'avoir une nouvelle approche de ce "monstre", symbole de l'impulsivité et de la violence bestiale, et créant chez son jeune lectorat un sentiment d'empathie. Ce récit résume plutôt bien le mythe malgré quelques coupures qui sont mises sous silence pour se concentrer uniquement sur Asterios. On deplorera peut-être justement le caractère bref de l'histoire mais qui est sans doute plus adapté pour les enfants.

Je salue l'initiative de l'autrice d'avoir choisi d'écrire une telle collection qui permettra aux plus petits comme les plus grands d'appréhender d'une nouvelle manière la mythologie grecque et de l'apprendre par la même occasion avec plus de sentiments.
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Et bien on peut être calée en mythologie (intéressée depuis jeune et à force de faire travailler les élèves sur leurs exposés au CDI !!) et continuer d'apprendre !
Le prince Astérios est totalement mis à part dans le château du roi Minos : sa nourrice ne s'attarde jamais, ses soeurs ne jouent pas avec lui et sa mère ne vient jamais le voir dans la chambre dans laquelle il est relégué. Il comprend pourquoi le jour où il voit son reflet dans un cours d'eau : si son corps est celui d'un petit garçon, sa tête est celle d'un taureau. A partir de ce moment, il va tenter de comprendre ce qu'il a fait pour que les dieux lui en veuillent à ce point.
J'ai aimé ce court roman qui reprend le mythe du Minotaure, et qui y mêle la réflexion d'Astérios sur sa condition. le dossier thématique à la fin est totalement accessible pour nos élèves pour compléter le roman. Si tous les ouvrages de la collection sont de cette qualité, ils vont rapidement trouver leur place sur les rayons du CDI.
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Comme dans Moi, Ligia, sirène, tout commence avec une magnifique couverture mettant en avant la dualité du personnage, moitié humain moitié monstre. J'ai également apprécié la présentation des différents protagonistes et de leurs liens, souvent complexes dans la mythologie (je ne savais pas que Ariane était la propre soeur du Minotaure!). le prologue, qui s'adresse au lecteur, l'interpelle sur le triste sort du héros.

Et c'est bien l'angle d'approche de l'autrice dans cette collection: nous placer du côté du monstre... qui n'en est pas toujours un! Ainsi le prince Astérios, fils illégitime de Pasiphaé, est-il victime de l'arrogance de son père Minos et de la honte de celui-ci. J'ai déjà lu trois romans racontant ce mythe, l'un du point de vue de Dédale, les autres de Thésée, et je trouve original de nous raconter les événements de l'intérieur, vus par le principal intéressé! Sylvie Baussier nous fait bien ressentir tous les sentiments mêlés d'Astérios: tristesse, solitude, frustration, colère... ainsi que toutes les interrogations qui le traversent: "Tu effraies les servantes", "Pourquoi suis-je ainsi?", "On me ment depuis toujours". le personnage est d'autant plus touchant qu'il est innocent.

Le mystère de ses origines est levé progressivement, ce qui ménage un certain suspense. L'intrigue prend un tournant décisif avec le fameux emprisonnement du prince dans le labyrinthe, "son palais de mort". La dualité entre "Astérios le prince humain et Minotaure l'animal affamé" s'accentue, entretenue par la méchanceté dont il est injustement victime. Mais le prince ne veut pas "devenir la bête que Minos veut faire de moi" et j'ai aimé la théorie selon laquelle il se serait laissé tuer.
L'ouvrage se clôt avec un dossier documentaire (et des jeux) apportant des informations complémentaires sur le mythe.
Lien : https://www.takalirsa.fr/moi..
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Je ne vais pas passer par quatre chemins, mais ce livre a été un petit coup de coeur pour moi et j'ai totalement adhéré à ce point de vue on ne peut plus original, qui met en avant les grands méchants de l'Histoire et que j'ai tout simplement trouvé parfait pour apprendre tout en s'amusant.

Je trouve en effet que cette approche apporte de belles pistes de réflexion, une manière nuancée de voir les choses, et qui par la même occasion démontre aux lecteurs / lectrices que tout n'est pas forcément tout blanc ou tout noir dans la vie.

Ce roman tout en douceur nous permet qui plus est de vraiment s'attacher à tous ces « oubliés » de l'Histoire, de comprendre leur part d'ombre, leurs failles, mais aussi leur courage. J'ai personnellement trouvé que cette façon de raconter l'histoire du Minotaure le rendait vraiment attachant, et quoi de mieux pour le comprendre que d'avoir un brin d'empathie pour lui…

Du côté pédagogique pur et dur, je trouve que ce roman est une petite pépite et je me répète, mais j'aurais adoré apprendre la mythologie de cette façon. L'histoire est certes romancé et adaptée aux plus jeunes, mais les bases sont bien là, et c'est marrant comme ça rentre tout de suite bien plus facilement dans la tête quand on aime ce que l'on lit.
Le tout est qui plus est appuyé par un petit dossier documentaire et quelques jeux à la toute fin de l'histoire, pour mieux expliquer le mythe du Minotaure, approfondir le côté pédagogique de l'histoire et se régaler une dernière fois avant de quitter le Minotaure.

Bref, ce livre est une sacrée pépite aussi agréable qu'utile qui permet l'air de rien de faire découvrir la mythologie aux plus jeunes, et que je ne peux personnellement que vous conseiller pour vous-même, vos enfants, vos élèves et j'en passe.
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