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Bienvenue au 28 Barbary Lane, Mary-Ann !

Pour qui s'est déjà aventuré dans l'oeuvre abondante d'Armistead Maupin, ces quelques mots font immédiatement remonter en surface de délicieux souvenirs de lecture des Chroniques de San Francisco. Eh bien bonne nouvelle : l'adaptation graphique voit enfin le jour, fidèlement adaptée par Isabelle Bauthian et dessinée par Sandrine Revel.

Fidèlement, car dès les premières pages, l'univers des Chroniques est en place : l'arrivée de Mary-Ann, jeune fille rangée de l'Ohio choisissant de s'installer à Frisco, la ville qui décoince ; la pension d'Anna Madrigal et ses locataires Mona et Norman ; la famille Halcyon et ses secrets bien cachés ; et surtout, ce souffle libertaire qui souffle dans ces années 70 où les esprits se libèrent aussi vite que les moeurs, ouvrant la porte à toutes les rencontres, mais pas toujours à tous les possibles.

Un tome 1 qui en appelle d'autres à la suite (le fond ne manque pas…), en espérant une évolution de la tonalité graphique « tout public » vers un trait davantage marqué et en accord avec l'esprit sulfureux de l'époque et de Maupin, chantre de l'homosexualité libérée, affichée et assumée. Un marqueur de ses oeuvres insuffisamment présent dans ce premier opus.
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En 1976, Amistead Maupain se lanca avec ses chroniques de San Fransico dans un projet dense et ambitieux, dresser le portrait d'une certaine jeunesse américaine des années 70: sexe, drogue, mensonges et (des) illusions..

Un projet qui nous plonge au coeur de San Francisco, symbole de la révolution sexuelle, de l'explosion des moeurs et de la « branchitude » post-hippie des années 70-80.

Son oeuvre littéraire devient rapidement culte notamment auprès de la communauté homosexuelle car à l'époque, mentionner ouvertement l'homosexualité auprès du grand-public, même dans une ville aussi libérale que San Francisco, n'est pas de l'ordre de l'habituel et Armistead Maupin le faisait alors sans aucun complexe ni ambiguité.



planches

Cette toute première adaptation en BD des romans d'Armistead Maupin, scénarisée par Isabelle Bauthian et illustrée par Sandrine Revel, relève très joliment le défi , notamment avec ce premier tome d'une saga/ roman graphique qui pourrait comporter de nombreux tomes .

La transposition s'avère assez fidèle à l'oeuvre originale , parsemé de quelques clins d'oeils bien sympathiques et trouvailles narratives qui plaira aux inconditionnels des romans originaux.

Le dessin sobre, et plein de couleur chatoyante de Sandrine Revel contribue de rendre ce projet emballant et réussi de bout en bout !


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Isabelle Bauthian adapte sur le format de la bd les fameuses chroniques de San Francisco qui parle de la vie de citadins de cette ville un peu particulière à la fin des années 70. En effet, c'est tiré des romans best-seller d'Armistead Maupin. Cela fait penser un peu à des feuilletons comme Beverly Hills ou plutôt Melrose Place une décennie plus tard.

Encore une fois, nous avons le même schéma que la charmante « Emilie in Paris » à savoir l'arrivée d'une provinciale de l'Ohio qui arrive dans une ville assez branchée où il lui sera rare de rencontrer des hétérosexuels ce qui n'est, convenons-le, pas très pratique. Il est surtout question de liberté sexuelle.

En guise de cadeau de bienvenue dans son logement, une barre de cannabis offerte par la propriétaire des lieux Madame Madrigal qui materne ses locataires. C'est vrai que personnellement je détesterai ce genre de cadeau mais bon, il faut s'adapter à l'ambiance de cette ville qui vient à peine de sortir de sa tendance hippie, quoique...

Si on fait abstraction de ces valeurs non traditionnelles, on peut trouver un certain plaisir à cette lecture de ce récit chorale avant l'heure. Il y a une certaine inter-actions entre ces différents personnages que l'on va suivre du vieux chef d'entreprise à l'ami homosexuel insouciant. Les pistes et les destins vont véritablement se croiser dans ce tableau avec pour toile de fond cette magnifique cité pas comme les autres. J'ai des connaissances qui ont souvent visité les USA mais qui n'ont jamais aimé cette ville contre toute attente. Je comprends désormais pourquoi. Il ne faut pas être conservateur et avoir une ouverture d'esprit.

Il y a un petit charme qui se dégage de cette construction joliment mis en dessin avec ses tons pastels. Rien à redire non plus sur le talent d'Isabelle Bauthian qui n'est plus à démontrer et qui apporte une réelle french touch. Je considère que cette mise en image est une réussite. le Golden Gate n'aura plus de secret pour vous lecteurs.
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28 Barbary Lane à San Francisco : Mme Madrigal gère une pension de famille. Elle est très maternelle avec ses locataires, notamment avec Mary Ann Singleton, nouvelle arrivante dans la ville.

J'avais gardé un très bon souvenir des romans d'Armistead Maupin, je me faisais donc un grand plaisir de lire la bande dessinée. Mais est-ce parce que, en vieillissant, j'ai changé dans mes goûts littéraires ou est-ce parce qu'Isabelle Bauthian, au scénario, et Sandrine Revel, au graphisme, ont vraiment dû faire un gros résumé du roman, j'ai été déçue par ma lecture.

Le principal de l'oeuvre y est : Mme Madrigal et sa personnalité exubérante, ses locataires Mary Ann, Mona, Michael... le graphisme est joli, les couleurs vraiment belles mais je n'ai pas retrouvé le plaisir que j'ai eu à la lecture de ce roman il y a presque 25 ans.

Cela ne m'empêchera pas de lire le 2ème tome au cas où je changerai d'avis.
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La mode est de transcrire en bande dessinée des succès littéraires.
Pour le polar,
Des oeuvres de Camilla Lackberg y sont déjà passées … « la princesse des glaces » par exemple avec le couple devenu mythique d'Erica Falck et de Patrik Hedström,
Même Per Wahloo et Maj Slovald ont vu une de leurs oeuvre sadaptées … « le policier qui rit » avec l'enquêteur Martin Beck,
Pour la littérature,
Boris Vian avec son « écume des jours », Colin et Chloé transformée en roman graphique,
Albert Camus avec « l'étranger », Meursault …
Voilà le tour d'une série culte des années 70 retraçant la vie d'une communauté de San Francisco.
Je n'ai pas lu ces chroniques, la lecture de cette bd ne me donne pas non plus envie de me plonger dans ce soi disant documentaire de cette époque.
Ce n'est pour moi qu'une représentation quelconque d'une série télévisée avec ses rires enregistrés qui me font fuir le petit écran.
Le dessin est représentatif du texte, plutôt banal et gentillet avec des couleurs acidulées.
Le tome 2 traine sur la table … lira .. lira pas ?
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Adaptation des livres d'Armistead Maupin. le dessin fin et pastelisé reprend fidèlement les personnages de l'auteur. On suit l'arrivée de Mary Ann considérée comme une provinciale, naive et un peu prude, dans le San Francisco, la ville de la liberté sexuelle et de la tolérance. Ses rencontres avec sa logeuse, Mme Madrigal, personnage maternelle, Mona, amie très libérée et Michael, homosexuel affiché, vont la changer, la rendre meilleure.
Chronique pleine d'humour et de bienveillance.
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Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler... d'une BD !
Ne fréquentant pas les librairies spécialisées dans le 9e art (et je vais être honnête pas beaucoup plus le rayon consacré dans ma librairie) quand je lis une BD, c'est qu'on me l'a offerte. En règle générale, pas d'erreur de casting, la sélection est faite avec soin pour ne pas me brusquer. Pour celle-ci, le sort s'en est mêlé. Un tweet pour annoncer ma @vendredilecture (oui, ça m'arrive de temps en temps) et me voilà l'heureuse gagnante de cet ouvrage.
Je l'avais croisé lors du @vleel_ consacré à @steinkiseditions (étonnante cette phrase, ça n'arrive pourtant jamais... FAUX) et comme j'aime bien les challenges, je l'ai lu.

C'est donc une adaptation dessinée des Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin
En sachant que cette série dort dans ma PAL depuis des lustres, je ne vais pas pouvoir vous dire si la BD est fidèle aux romans. Je vais me consacrer exclusivement au travail d'Isabelle Bauthian et de Sandrine Revel.
De prime abord, j'ai été charmée par le graphisme et surtout pas le choix des couleurs. Il en émane une certaine douceur qui se prête bien à la jeunesse et à l'innocence de Mary-Ann. Ce sont aussi les tons chauds des seventies qui se prêtent au récit initiatique, à l''émancipation d'une jeune fille dans une ville en ébullition. C'est une maison enchantée tenue par Madame Madrigal qui offre un cocon aux âmes en peine, dans un nuage de marijuana. D'ailleurs le trait est flou parfois, comme pour souligner l'onirisme ou la mémoire qui s'échappe.

Je ne sais pas lire les BD où il y a trop de textes mais je n'accroche pas à celles où il n'y en a pas. Une fois passée l'appropriation du graphisme, il faut que je trouve le délicat équilibre entre texte et image. Ici, c'est le cas. Tout est tenu. Tout est ténu. Et ça m'a plu. Au point peut-être même de lire le tome 2 !
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Compte tenu du succès remporté par la saga d'Armistead Maupin, il n'est pas étonnant que cette oeuvre soit adaptée en bande dessinée...et c'est un succès total !

Le dessin est splendide et j'ai retrouvé, avec émotion, tous les personnages attachants qui m'on tant ému.

Un bon come back vers la fin des années 70.

Superbe !
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Né en 1944 à Washington DC, Armistead Maupin vit à San Francisco depuis 1971. C'est dans un quotidien, le « San Francisco Chronicle », qu'en 1976, il a commencé à publier ses humeurs réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. Cette comédie de moeurs, chargée d'humour et de fantaisie, se veut surtout un plaidoyer contre l'hypocrisie et le respect des différences. Aujourd'hui, Isabelle Bauthian et Sandrine Revel se sont chargées d'adapter ce classique en bandes dessinées pour le plaisir de tous. L'occasion de retrouver une galerie de personnages sympathiques : Mary Ann venue de Cleveland, Mona qui vient de perdre son emploi, Michael qui cherche vainement l'homme de sa vie, Anna Madrigal patronne d'une pension de famille située au 28 Barbary Lane, etc. On se situe dans la période après Vietnam des seventies, berceau du mouvement hippie. Au fil des pages, on évoque la drogue, les amours libres, l'homosexualité et surtout la liberté, indispensable pour décoincer le quidam. le dessin est épuré et il a fallu un énorme travail pour scénariser la somme laissée par l'auteur, afin de sélectionner certains passages au détriment d'autres. Même si l'exercice a dû être délicat, il fournit un résumé assez représentatif de l'ambiance américaine d'il y a cinq décennies, avec des couleurs jamais criardes et une multitude de personnages auxquels on s'attache sans difficultés. Des chroniques qui débordent de vitalité et qui se veulent une ode à une métropole dans laquelle se succèdent des tranches de vie banales ou moins, mais croquées avec un réel amour des gens et une volonté de vivre !
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Si vous n'êtes pas novice par ici, vous connaissez mon amour pour Les Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin. Découverte durant l'été 2019, cette saga est l'un de mes plus gros coups de coeur littéraires. A chaque fois que j'ai un petit coup de mou, je sors un tome de ma pile à lire pour me plonger sans le quotidien de mes personnages chouchous.

Je suis d'ailleurs actuellement en pleine lecture de Michael Tolliver est vivant. Mais j'essaie de le faire durer, car après celui-ci, il ne me restera que deux tomes à découvrir.
Quoi qu'il en soit, la nouvelle de l'adaptation en BD de cette saga que j'affectionne tant m'a littéralement ravie ! Et puisqu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, j'ai eu l'occasion de découvrir ce premier tome grâce à une opération Masse Critique de Babelio.

C'était un vrai plaisir de retomber dans cette histoire que j'aime beaucoup et qui était encore étonnamment fraîche dans ma mémoire. J'ai apprécié de revivre le roman à travers les magnifique dessins de Sandrine Revel. Dessins qui ont parfaitement su donner vie à nos divers protagonistes et leur rendre justice.

Et que dire de ces magnifiques couleurs pastel qui rendent l'atmosphère de ce San Francisco des années 70 tout à fait palpable. Graphiquement parlant, cette adaptation est une réussite. Tout est là pour nous faire passer un moment agréable et divertissant.

Pour ce qui est de l'adaptation, la structure du récit est totalement respectée. Les événements s'enchaînent comme dans le roman et on ne souffre d'aucun temps mort.
Là où selon moi c'est un peu plus délicat, c'est au niveau du contexte. le récit manque légèrement de description pour appréhender correctement tous les aspects de l'histoire.

De mon point de vue, une personne n'ayant pas lu le roman aura du mal à raccrocher les wagons pour y voir une histoire continue qui fait sens. Un ou deux encadré remettant les choses dans leur contexte n'auraient pas fait de tort à la BD.

En conclusion, ce premier tome des Chroniques de San Francisco en BD est une adaptation réussie. Les dessins sont sublimes et rendent parfaitement justice au récit initial. Cependant vu le léger manque de contexte, j'aurais tendance à conseiller cette BD aux amateurices de la saga plutôt qu'aux néophytes qui risqueraient de se retrouver un peu perdu·es.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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