Les chroniques de Bond Street, tome 3 : Colonel Sandhurst à la rescousse - La Dernière Saison

Ou comment nos aristocrates se retrouvent à courir après de mauvais payeurs. Une lecture enjouée qui s'achève avec allégresse.
Je termine la série de ces chroniques londoniennes avec un plaisir renouvelé. Même si les codes des six histoires de ces livres sont sensiblement identiques, l'auteur a un petit « je-ne-sais-quoi » qui m'a tenue dans le récit. Tous se retrouvent, tout finit bien pour tout le monde, plus aurait été trop.

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Chroniques de Bond Street 3 ?
"J'ai eu une nouvelle fois la chance de recevoir ce dernier tome de la part des éditions Albin Michel, que je remercie. J'étais impatience de connaître le destin de nos aristocrates désargentés."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Les affaires du Parent Pauvre marchent bien et avec ce nouveau client, un prince, nul doute que les hôteliers pourront bientôt vendre et se retirer enfin du commerce. À moins qu'une jeune femme désespérée ne décide de mettre fin à ses jours dans leur établissement, ruinant du même coup leur réputation..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Avec M.C. Beaton, ce qui est bien, c'est que l'on sait toujours à peu près à quoi s'attendre. le point négatif, c'est que c'est parfois un peu répétitif. J'ai trouvé que c'était le cas ici pour la première histoire, qui ressemble à la précédente, mais je me suis vraiment régalée avec la seconde. Nous y trouvons un soupçon de mystère, d'espionnage et de crime qui ne sont pas pour me déplaire. Cela ajoute un peu de piquant. J'ai même été extrêmement surprise par l'un des rebondissements, voire même un peu choquée. J'avais encore une fois oublié que rien n'est jamais aussi lisse qu'il y paraît avec cet auteur."

Et comment cela s'est-il fini ?
"J'ai beaucoup aimé la fin, à la hauteur de cette série, extrêmement satisfaisante et qui, pour moi, arrive au bon moment. Prolonger l'histoire n'aurait pas été judicieux et M.C. Beaton a su s'arrêter quand il le fallait."
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* Colonel Standhurst à la rescousse
Le point faible du Parent Pauvre, se faire payer. Lord Gray doit une grosse somme aux hôteliers. le colonel est chargé de le faire payer, mais il préfère recueillir sa fille Frederica qui fuit pour échapper à un mariage forcé, il y voit l'opportunité de demander une rançon pour couvrir les dettes. Jusqu'où iront ils pour récupérer leurs argents ?
* La dernière saison.
Lady Jane Fremney pour échapper à un mariage arrangé et la maltraitance de son père, a fuit le toit paternel, pour se réfugier au Parent Pauvre et profiter d'une semaine sereine et se donner la mort ensuite.
L'hôtel est réservé pour le Prince Hugo Panic, il paye rubis sur ongle. Les aristocrates se doutant que Lady Jane souhaite en finir, lui sauve la vie et décide de l'aider. Ils la confient à la Duchesse de Rowcester, inconsolable de la perte de son enfant. Lady Jane rencontrera le Comté de Mornay.
Points positifs : toujours bien écrit, 2 nouvelles courtes. le livre est le dernier de la série.
Points négatifs : les histoires se ressemblent bien toujours, elles manquent un peu de variétés.