⭐️.5/5
Que dire de cette oeuvre... Fade et réchauffée, c'est ce que j'ai ressenti pendant cette lecture.
C'est l'histoire de Rosine, surprotégée et cloîtrée par le très jaloux Bartholo, c'est sans compter sur l'amour passionnel et pur du comte Almaviva pour la jeune fille, qui souhaite l'arracher aux griffes du vieillard à l'aide de Figaro...
Une construction de récit très banale au final, on retrouve les codes du
théâtre classique et des intrigues déjà faites et refaites. Cela m'a fait penser à l'Ecole des femmes, mais en moins bon et en moins drôlesque. En effet, les personnages ne sont pas attachants, et ne m'ont pas fait rire. Les scènes de comiques de situation, philosophique ou répétition non plus. J'ai eu l'impression de lire cette pièce sans vraiment la lire tellement elle me fit peu d'impression.
De plus, j'ai trouvé l'aspect satirique social peu percutant. En effet,
Beaumarchais met en avant l'inégalité des classes à travers la condition de valet de Figaro ou encore le statut de Comte d'Almaviva. Mais surtout la manière dont les grands utilisent leurs statuts sur les plus petits. Mais une dénonciation qui me fit peu d'effet et m'a point marquée.
Les personnages sont quant à eux, assez différents les uns des autres, mais reprennent les caractères archétypaux du
théâtre. le comte Almaviva est le jeune galant prêt à tout pour atteindre son but amoureux et n'hésite pas à user de son charme et de sa noblesse ; Figaro, un valet malin, qui n'a pas sa langue dans sa poche utilise ses différents tours pour aider le jeune galant ; le vieux Bertholo, roublard ; prêt à tout pour épouser sa pupille et enfin la jeune et pure Rosine, qui montre quelques talents de mensonge, de sang-froid et qui est peut-être le personnage le plus intéressant de la pièce.
Pour conclure, une pièce qui sera très vite oubliée de ma mémoire par son manque de nouveauté et de fraîcheur.