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sur 2165 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comédie, classique, cette pièce est avant-gardiste puisqu'elle dépeint un Figaro "révolutionnaire" qui se révolte contre la noblesse et ses privilèges. En effet, Suzanne et Figaro doivent s'unir mais le comte Almaviva veut pour l'occasion, réinstaurer le droit de cuissage et ainsi retarder la noce pour conquérir son trophée.
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Une fois le Barbier de Séville lu, je me suis dit, embraye sur la suite.
La pièce de théâtre est toujours aussi bien écrite, mais quelle déception de voir notre amoureux transis du "Barbier" être un vulgaire coureur de jupon qui essaye de se glisser sous les jupes de Suzanne, la fiancée de Figaro.
Mon âme de jeune fille de l'époque s'est sentie bafouée. Toutefois, si vous avez lu le "Barbier de Séville" vous pouvez imaginer la fin de ce livre... Mon honneur que j'avais senti salie par les actes du comte avait quelque peu retrouvé sa dignité.
Au delà de ça, cette pièce de théâtre est une satire de la société de l'époque et en particulier de la noblesse.
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J'ai vraiment aimé cette lecture. Les situations dans lesquels les personnages se retrouvent sont assez comiques et l'histoire ne cesse d'apporter sont lot de rebondissement. Je n'ai donc pas eu le temps de m'ennuyer. D'ailleurs je l'ai fini d'une traite.
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Vous vous souvenez du « Barbier de Séville » que le même Beaumarchais avait proposé en 1775. « le mariage de Figaro » en est une suite, ou en tous cas un nouvel épisode, on y retrouve les quatre personnages principaux : le comte Almaviva, Rosine, ici appelée La Comtesse, Figaro et dans des rôles moins importants Bazile et Bartholo
La pièce porte un autre titre (bien qu'elle se déroule à Séville et pas à Nantes) : « La Folle journée », ce qui nous donne une indication sur l'unité de temps : l'espace d'une journée ; et sur l'unité d'action : la pièce ne va être qu'une succession échevelée de quiproquos, de coups de théâtre réussis ou avortés, de pièges qui se referment sur ceux qui les tendent, bref un rythme fou qui laisse les acteurs pantelants… et le spectateur aussi.
C'est donc une pièce qui se caractérise par son mouvement endiablé en même temps que son intrigue particulièrement tordue : Figaro va épouser Suzanne, ils s'aiment, rien ne devrait obscurcir leur bonheur, à part deux choses : Figaro s'est engagé un peu hâtivement auprès de Marceline, il lui rembourse l'argent qu'elle lui a prêté, sinon, il l'épouse. Et justement, Figaro est sans le sou. Suzanne De son côté fait face aux assiduités du Comte qui aimerait user de son droit de cuissage. L'histoire se complique quand Bazile, en vieux filou pense pouvoir manoeuvrer tout le monde, et que Chérubin, un jeune page amoureux de la Comtesse, met les pieds dans le plat et fait gaffe sur gaffe en toute innocence. Chacun plus ou moins adroitement avance ses pions. Mais voilà qu'on apprend que Marceline est la mère de Figaro ! Les alliances sont renversées et les femmes vont s'unir pour trouver un stratagème et mettre les hommes… à leurs pieds.
La pièce est encore plus drôle que « le Barbier de Séville » Si « le Barbier » était un peu une adaptation moderne (XVIIIème siècle par rapport au XVIIème, nous autres au XXIème, on relativise !) de « L'Ecole des femmes » (de Molière), « le Mariage de Figaro » est un sujet neuf, dont les thèmes nous émerveillent encore par leur audace et leur côté prémonitoire : au travers de la dénonciation des droits seigneuriaux, c'est à une exécution en règle de la noblesse que s'attache Beaumarchais, avec une verve inépuisable. La pièce regorge de bons mots, de dialogues étincelants, de propos ironiques ou impertinents.
Si la pièce a été écrite en 1778, elle n'a été représentée qu'en 1784, et le croirez-vous, elle a fait un triomphe dans les classes moyennes et le petit peuple, mais la noblesse l'a plutôt mal accueillie. Etonnant, non ?
Il fallait à Beaumarchais une certaine audace pour interpeller la noblesse en ces termes :
« Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus... »
Nous sommes 5 ans à peine avant la Révolution. Cette comédie de moeurs, de caractères, qui tient autant de la comedia dell'arte que du grand théâtre, est un véritable brûlot, notamment parce qu'il met en place le peuple qui par la voix de Figaro ne se met plus de gants avec ses dominateurs. le grand art De Beaumarchais aura été de faire passer ce message dans un écrin pétillant de malice et d'esprit, que Mozart saura exprimer à son tour dans son opéra « le Nozze di Figaro » (1786).
Et pouvait-il y avoir une autre fin ?
« Or, messieurs, la co-omédie,
Que l'on juge en cè-et instant,
Sauf erreur, nous pein-eint la vie
Du bon peuple qui l'entend.
Qu'on l'opprime, il peste, il crie,
Il s'agite en cent fa-açons :
Tout fini-it par des chansons. (Bis.) »
(Final chanté)
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Il faut absolument lire cet ouvrage afin de comprendre les attitudes sociales et les conflits intellectuels qui ont existe en France pendant la periode juste avant la Revolution francaise. Les gens de classes moyennes et les aristocrates adoraient leur pays et leur monarchie, mais ils avaient le sentiment il y avait des choses au pays que l'on devait change. La tragedie, c'est qu'une sortie de sa bouteille, le genie s'averait incontrolable.

Il va sans le dire qu'il faut au moins une fois dans sa vie assister a une representation de l'opera. (
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La Folle Journée... ça oui ! Quelle incroyable pièce, pleine d'histoires, remplie de quiproquos, de pièges, d'espiègleries, de malices, d'humour. Quelle ingéniosité de la part De Beaumarchais aussi ! Tous ces personnages, toutes ces intrigues... On reste bouche bée et on n'arrête pas la lecture avant d'avoir clos toutes ces petites péripéties grandement menées... Après le ballet final, on en vient à être sincèrement désolé que la pièce soit déjà terminée ; Dieu soit loué : c'est une trilogie, il reste encore une pièce avant la fin des aventures de Figaro.
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Quelle liberté de ton! et quel personnage attachant que Figaro!
Beaumarchais est un virtuose des mots, il joue sur leur sonorité, accélère ou diminue la cadence, accumule...
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Ce texte est une bombe jetée par Beaumarchais aux puissants de son temps : relisez donc la tirade de Figaro! Et quelle magnifique pièce ! de plus elle a inspiré à Mozart le chef d'oeuvre des Nozze !
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Ce livre était dans ma liste des livres à lire pour le bac de français. Etant une excellente étudiante je le lis enfin après 4 ans de retard. On va dire que j'ai toujours eu peur de me lancer dans la lecture de théâtre car il faut avouer c'est un genre différent au roman. Et pourtant, quel bonheur de l'avoir lu ! J'ai eu fou rire sur fou rire. le personnage de Figaro est épic, il est drôle, loyal. Cela change de certain personnage qui sont odieux. Sérieusement je vous le conseille et si comme moi vous aimez pas trop lire le genre théâtral, je vous conseille de regarder l'adaptation sur YouTube par exemple ou même aller au théâtre.
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une de mes pièces de théatres préféré, le personnage de Figaro est si entrainant et intéressant !
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