AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 821 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Mort de moi" v'là un coup de coeur !!!
Cette épopée commence en juin 1640, XVIIe siècle, et elle va se finir 15 ans après.
Une très belle histoire de pirates et de Flibustiers des Caraïbes. le capitaine Henri Villon, origine de la Rochelle en France, se confronte assez vite à des choses étranges en pleine mer, des choses qui apparaissent au nez et à la barbe des navires, comme des dispositifs flottants tant leurs formes et leurs propulsions est étrange. Nul mat, aucune rame, seulement des coques toriques et multicolores. Ils ont plutôt l'air d'insectes géants courants sur l'eau qu'une flotte de guerre.
Le lecteur se rend bien compte, à se moment là, que l'auteur Stéphane Beauverger, nous inclus dans son récit, des navires qui viennent d'un autre temps et surtout d'un temps qui n'est pas encore passé... d'un impensable futur...

De ce futur sont aussi arrivés les Targuis, ils étaient en premier temps, des spectateurs venus d'un au-delà de l'éther pour mesurer un cataclysme imité par d'autres qu'eux... avec ces voyageurs du futur va arriver toute sorte d'objets qui vont vite devenir sources de commerce comme la radio ou les lectures de disques, avec leurs musiques d'un autre temps... Toutes ces choses qui fonctionnent à l'électricité... vont apporter une autre sources de trafiques : les batteries et autre piles...
En encore, venu avec les objets, les livres du temps futur, comme les livres d'histoire retracent les grandes dates et les grands noms de la flibusterie...

Je n'en dis pas plus, juste que l'auteur Stéphane Beauverger, nous propose dès le premier chapitre de tout mélanger, il n'y a pas un seul chapitre dans l'ordre chronologique. Ce style ne m'a pas dérangé, j'ai trouvé l'histoire, même totalement dans le désordre vraiment agréable à lire, mais elle peut en déstabiliser plus d'un j'en suis consciente. J'ai déjà eu l'occasion de lire un livre avec les chapitres mélangés. J'ai trouvé que Stéphane Beauverger, avait écrit ce livre avec délicatesse de telle manière qu'à chaque début de chapitre le lecteur se replace dans l'époque qui correspond et ne se mélange pas ou presque, je l'avoue, au début je me suis prise plusieurs fois à revenir sur la première page du chapitre pour voir l'année.
Malgré qu'au fil de la lecture on apprend certaines choses puis qu'on en connaît la cause ou la raison peut dérouter, l'histoire se suit parfaitement.

J'ai adoré retrouver cette ambiance de pirates, les magnifiques bateaux de cette époque sont ici, très bien décrits, Stéphane Beauverger a réalisé ici un véritable travail de recherche et de documentation, une très belle leçon d'histoire (avec le langage qui va avec ce temps et les personnages), toute une épopée d'un autre temps qui ne se laisse pas envahir comme ça.. La fin est magnifique, je n'en attendais pas moins, j'ai adoré ce livre !!!

Même si la science fiction n'est pas votre tasse de thé, même si la lecture avec les chapitres mélangés vous rebutent, asseyez tout de même ce livre, il va vous emporter loin dans les mers chaudes des Caraïbes dans un temps lointain dans lequel les bateaux étaient en bois...

Lien : http://tousleslivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          320
Le bouquin se présente comme le journal de bord du Capitaine Villon, écrit en 1640 et 1653, mais ne se présente pas dans l'ordre chronologique d'écriture, on saute ainsi du chapitre 1 (1640) à 16 (1646) et ainsi de suite on fait des bonds en avant et des sauts en arrière ; ça pourrait paraître déconcertant mais finalement les chapitres s'enchaînent naturellement sans jamais casser le rythme de l'intrigue. Un pari osé pour l'auteur, que je ne connaissais pas du tout, mais au final l'auteur nous offre un véritable coup de génie plus que convaincant ; je suis même persuadé qu'en lisant le bouquin dans l'ordre chronologique il perdrait de sa magie (ne serait-ce que parce que c'est contraire à la volonté de son auteur mais aussi parce que ce choix vient souligner les distorsions temporelles).

L'intrigue démarre comme une vulgaire histoire de flibusterie avant de virer en uchronie où le passé, le présent et l'avenir s'affrontent, où le roman d'aventure croise la science-fiction. Un mélange plutôt étonnant et détonnant mais, une fois encore, l'auteur réussit un tour de force en rendant l'ensemble cohérent, on adhère sans se poser plus de questions que ça. Il faut dire que le style contribue beaucoup à cette cohésion, ne perdons pas de vue que notre héros vit au XVIIème siècle, il était donc important de restituer un style et un vocabulaire conforme à l'époque.

Au niveau des personnages le récit se concentre sur le capitaine Villon (et pour cause nous sommes sensés lire son journal) et son équipage, ou plutôt ses équipages au fil du temps et des bâtiments qu'il a commandé. Plus exotiques que les Espagnols, les Français et autres colons européens, on croise une étrange tribu d'indiens, les Itza (on apprendra plus loin ce qu'ils sont), mais surtout les mystérieux Targui, des êtres dont tout le monde se méfient mais dont on ne sait pas grand chose au final. La géographie du monde et plus particulièrement des Caraïbes évolue aussi au fil des tempêtes temporelles de plus en plus fréquentes, mais je vous laisse découvrir si cette évolution est positive ou négative.

Bien que n'étant pas un spécialiste, loin s'en faut, les Caraïbes du XVIIème siècle ainsi que la flibusterie semblent correspondre à la réalité (du moins à l'idée que je m'en fais) ; je suppose que l'auteur a dû sérieusement potasser le sujet (ce qui est confirmé par la bibliographie à la fin du roman) afin de combiner au mieux la réalité et la fiction. Uchronie oblige, l'Histoire suit un cours totalement différent de celui que nous connaissons (plus ou moins).

Sorti en 2009, le Déchronologue peut se targuer d'afficher un joli palmarès de prix littéraires des genres S3F (Science-Fiction, Fantasy et Fantastique) dont le grand prix de l'Imaginaire 2010 et très honnêtement c'est plus que mérité. Outre une incontestable originalité le roman devient rapidement addictif, on brûle de découvrir les réponses aux multiples questions que l'on est amené à se poser au fil des pages et à force de patience notre curiosité sera satisfaite sur quasiment tous les points.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
Commenter  J’apprécie          151
Henri Villon, capitaine du Déchronologue, nous annonce que lui et son équipage vont mourir, et que son navire va sombrer. Il nous introduit son carnet de bord, où il a relaté les évènements survenus dans sa vie de capitaine des Caraïbes, et il nous prévient que les feuillets ne sont pas dans l'ordre. Il laisse une trace de son histoire, et demande la clémence du lecteur.

Après ce prologue daté de 1653, nous arrivons au premier chapitre, indiqué I, 1640 et Port-Margot. le chapitre suivant, quant à lui, est marqué XVI, 1646. Au lecteur de suivre, de s'interroger, et peu à peu de comprendre l'histoire du capitaine et du Déchronologue. C'est une lecture active, où on navigue fréquemment dans le roman pour remettre les pièces éparses dans l'ordre, ce qui est tout simplement passionnant. Ajoutons à cela une histoire tout aussi intéressante, où les voiles du temps sont si minces que des choses passent au travers, où l'aventure se mêle parfois à l'horreur ou même à la romance et où le suspens est insoutenable. Mais qui ? Quoi ? Comment ? Qu'est-ce que ce Déchronologue, ce navire qui bombarde du temps ? Contre quels ennemis lui et son équipage luttent-ils ?

Au fur et à mesure que les pages se tournent, nous découvrons tout une palette de personnages hauts en couleurs : Francisco Molina, trafiquant (honnête) de son état ; le grand Fèfè de Dieppe, à demi-sauvage mais néanmoins plein de sagesse ; Arcadio, natif du Yucatan ; Simon, étrange homme dont on sait très peu ; le capitaine Brieuc, jeune ami de Villon ; Brodin de Margicoul, le gros capitaine à l'humeur emportée ; le Vasseur, homme politique : Sévère, l'étrange aimée de Villon…

C'est un roman d'aventures qui nous entraîne quasiment contre notre gré dans le tourbillon du temps. Moi qui adore l'histoire, j'ai été servie ! Stéphane Beauverger, en excellent auteur qu'il est, a fait de nombreuses lectures pour rendre au plus vrai ses Caraïbes en proie au temps. La fin de l'ouvrage nous livre la bibliographie des principaux ouvrages qu'il a utilisés, dans une démarche historique que j'admire toujours autant. J'ai lu certains chapitres en écoutant la BO de Pirates of the Carribean, et je peux vous dire que ça a de la gueule !

Je ne veux pas en dire beaucoup plus, car je pense que c'est un roman qui se déguste au mieux quand on ignore ce qu'il faut en attendre. Ça a en tout cas été une excellente lecture, que je referai sans aucun doute un jour, et je conseille ce roman unanimement, que vous aimiez la SF ou pas, les romans d'aventures ou pas, et l'Histoire ou pas. Ce sont 550 pages d'une extrême qualité et qui méritent d'être applaudies. Pour ne rien gâcher, l'auteur est super sympa. Bref, un coup de coeur.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
Commenter  J’apprécie          40
Je vais essayer d'aborder le sujet de manière claire pour qui ne l'a pas lu. Nous sommes au XVIIe siècle aux Caraïbes, en des temps troublés où Français, Anglais et Espagnols se disputent mers et terres. Henri Villon est un capitaine français qui navigue à bord du Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps, seul capable de contrer ces failles temporelles qui apparaissent en mer, de plus en plus nombreuses et meurtrières.

Il est difficile de parler de ce roman, tant son histoire est riche et complexe, dans sa construction déjà, puisque, pour coller à l'intrigue, les chapitres ne sont pas dans l'ordre chronologique, et dans l'histoire elle-même, mélange bien dosé de réel et de science-fiction. L'écriture est superbe, prenante, et nous plonge au début de chaque chapitre dans une sorte d'envoûtement et de fascination sans cesse renouvelés. J'ai tout simplement adoré, et pourtant je lis peu de science-fiction. Mais je dois avouer que l'originalité est ce qui caractérise le mieux ce Déchronologue, et je salue le génie de l'auteur car cela a dû être bien compliqué de faire de cette histoire un roman qui se tient et qui a du sens.

La "fin" du roman constitue l'apogée de toutes ces émotions qui nous traversent à chaque chapitre, et j'ai été à deux doigts de tout relire, dans l'ordre chronologique cette fois, pour comprendre encore plus en profondeur l'étrangeté de ces événements qui ont marqué la vie d'Henri Villon.
Commenter  J’apprécie          190
Yo ho, yo oh, a pirate's life for me !

Ambiance Caraïbes et piraterie, dans ses aspects les plus alléchants comme les plus repoussants, ce livre est une aventure à ne pas manquer dans le genre. Je déplore d'ailleurs le peu de romans sur le thème car c'est un univers qui me plait énormément.

Tortuga, iles désertes, villes maritimes de débauches, course-poursuite sur les mers, abordages, canonnades, trafics crapuleux entre contrebandiers, langage châtié et fleuri, mise aux fers dans les cales et visite des pires jôles sont quelque unes de aventures au menu. J'ai adoré cet univers et ça m'a franchement donné envie de revoir le film Pirate des Caraïbes 1 (sisi je vous jure), en plus de découvrir d'autres livres traitant de cette époque.

« Nananananana, les méchants pirates » comme chantonnait Jack Sparrow. Il n'a pas tout à fait tort, ce sont des durs à cuire qui n'ont pas froid aux yeux mais qui ont tout de même un code de conduite, non mais oh ! Notre capitaine, Henri Villon en est d'ailleurs un bel exemple. Je me suis d'ailleurs attaché à ce personnage déterminé, au verbe fleuri et débrouillard sans être pour autant un malotru.

Le style de l'auteur est magnifique. Il a très bien su reproduire le parler de l'époque (enfin on imagine) ainsi que les jeux de pouvoir qui se trainaient en ces temps-là sur les mers Caraïbes entre la France, L'Espagne et un peu l'Angleterre. C'est très bien documenté et l'écriture est vraiment belle et recherchée.

De plus l'auteur s'est amusé à mélanger l'ordre chronologique des chapitres, afin que nous autres lecteurs soyons aussi déroutés que les personnages par les sautes temporelles dont ils sont victimes. Car en effet, c'est l'originalité du roman : l'auteur y a astucieusement glissé un zeste de science-fiction. le principe est étonnant mais fonctionne à merveille. Il faut tout de même rester concentré pour ne pas perdre de nord lors de la lecture car ce n'est pas toujours facile de replacer sur la ligne de temps chaque chapitre. Heureusement l'auteur a eu la bonne idée de garder la numérotation de ceux-ci dans l'ordre ainsi que l'indication de la date. On commence donc avec le chapitre 1, puis on enchaine avec le 16, 17, le 6, le 2… et après j'ai perdu le compte.

Au début assez simple à suivre, ça devient vite plus complexe. En même temps c'est ce qui fait le charme du roman car on sait que des choses importantes et étonnantes vont se passer, mais le voile ne se lève qu'à la toute fin, nous donnant les réponses que l'on attendait avec impatience(en tout cas pour moi) sur une intrigue qui s'était tissée au fil des pages. Ce coquin de Stéphane Beauverger a gardé le meilleur pour la fin, vous vous en doutez bien !

Côté histoire, nous naviguons aux côtés du Capitaine Villon. Comme beaucoup d'autres pirates et flibustiers est un contrebandiers mais pas d'or, non, de maravillas. Ces objets viennent en fait du futur (même si pour ma part, j'ai été un peu lente à la détente et il m'a fallu pas mal de temps pour capter ^^) et par des perturbations temporelles se retrouvent sur les rivages des Caraïbes… et tout le monde se les arrache ! La passion de Villon pour ces Maravillas va être le départ d'une grande aventure à travers les mers Caraïbes avec son équipage de fidèle matelots, bosco et autres, à leurs risques et périls vous vous en doutez. L'action est très bien menée et nous retourne les méninges pour que tout s'emboite l'un dans l'autre.


En conclusion, un très bon roman d'aventures de pirates, à la croisée avec le SF. Une écriture sublime et un style très particulier. Préparez-vous à être déroutés par ce roman de qualité qui se plait à aiguiser notre curiosité et à brouiller les pistes.
Lien : http://lecturesduneguenon.wo..
Commenter  J’apprécie          100
Quelle étrange lecture que celle-ci, quelle belle étrangeté.
Il fallait oser mélanger histoire de corsaire et roman de science-fiction temporel. Il fallait encore plus oser proposer une lecture déconstruite, où les chapitres ne suivent pas la chronologie de l'action.
Le procédé aurait pu être casse-gueule et, à n'en pas douter, il décontenancera plus d'un lecteur. Cette oeuvre, ce joyau, n'est pas le genre de récit à lire allongé sur le sable fin d'un coin de vacances, ou juste avant de s'endormir.
Il faut une réelle volonté pour se plonger dans cet univers faussement décousu, écrit à la première personne dans un langage qui fleure bon la flibusterie.
Le roman, très documenté sans jamais tomber dans une quelconque leçon d'histoire, est rédigé dans le jargon de l'époque ; un phrasé fleuri, fouillé, imagé et faussement désuet.
L'ambiance générale est totalement dépaysante et immersive, l'histoire d'une ambition folle, sans jamais perdre de vue le coté divertissant.
"Mort de moi" (comme le dit régulièrement le personnage principal), que voilà une lecture savoureuse, qui vous donne le vertige, vous bringuebale à tribord et à bâbord. Un plaisir inégalé pour qui arrivera à accrocher à cet univers.
Chef-d'oeuvre.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
Commenter  J’apprécie          500
Puisque, pour une fois, le temps se fait suffisamment clément pour permettre à mon cerveau de se consacrer à autre chose que « suer et rester en vie », le moment me paraît approprié pour évoquer le Déchronologue, écrit par Stéphane Beauverger et sorti en 2009. Estampillé science-fiction, ce roman nous emmène pourtant dans un passé pas trop lointain, au temps où l'Empire espagnol régnait sur l'océan et que des pirates sévissaient ailleurs que sur les côtes somaliennes.

Le concept de base : nous sommes au milieu du XVIIème siècle et le fier capitaine Henri Villon vaque à ses activités de flibustier dans les Caraïbes. Alors que sa vie est déjà bien remplie, d'étranges phénomènes viennent pimenter un peu plus son quotidien : les maravillas, du nom espagnol donné à divers objets aux propriétés fascinantes et dont il aimerait bien découvrir la provenance. Pour compléter le tableau, des machins volants aussi inquiétants que non identifiés rôdent dans les Caraïbes. En fait, la manière dont est construit le bouquin me permet même d'aller un peu plus loin sans risquer de spoiler à tout va. L'introduction au livre est en effet suffisamment claire : il sera question de distorsions temporelles et d'anachronismes.

Pour peu que ce soit bien amené, c'est une base qui incite à l'optimisme. Et c'est là que je m'enthousiasme parce que, oui, c'est le cas. L'assemblage des chapitres allie par exemple la forme au fond : au chapitre premier succède le chapitre XVI, donnant une impression d'aléatoire évidemment très calculée. le lecteur saute ainsi régulièrement d'une situation à une autre, l'idée étant de savoir ce qui a bien pu se passer entre les deux pour en arriver là. Bref, si la construction m'a beaucoup plu, les qualités d'écriture de Stéphane Beauverger sont également à mettre en avant. Car c'est bien beau de mettre en scène un valeureux capitaine au verbe châtié, mais faut-il encore que ça sonne crédible. Et bien, de fait, l'auteur réussit la performance de rendre les pensées du capitaine Villon à la fois agréables à lire, très joliment écrites, mais aussi accessibles à tout un chacun. Ce n'est ni trop facile ni ennuyeux, ni lourd.

Pour en revenir à l'intrigue, le terme « épique » m'est assez rapidement venu à l'esprit. Si l'on reste globalement centré sur les Caraïbes, cela n'empêche pas le capitaine Villon de voir du pays et de rencontrer de multiples personnages aux allégeances diverses. Qu'il l'ait voulu ou non, il se retrouve rapidement acteur majeur d'une histoire où tout évolue très vite. Bref, ce n'est probablement pas un hasard si le Déchronologue a reçu quatre prix à sa sortie. A en juger par la qualité de ce roman et de la production d'autres auteurs tels que Catherine Dufour, il semble que la science-fiction francophone se porte plutôt bien. D'un point de vue plus personnel, je n'ai pas pu m'empêcher de constater que les deux bouquins qui m'ont le plus plu en cette première partie d'année (Outrage et Rébellion et celui-ci) mettaient en scène des alcooliques dépravés dans un monde à la dérive. Un hasard, probablement.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
Commenter  J’apprécie          40
Un roman exigeant du fait de sa construction chaotique, dans un ordre non chronologique, mais qui vaut vraiment le coup qu'on s'y attarde. La structure particulière du récit donne un vrai rythme à l'histoire, l'écriture est très plaisante et permet au lecteur de s'immerger en quelques lignes dans une ambiance exotique au coeur de la flibusterie du XVIIème siècle. Un régal à mettre entre toutes les mains !
Lien : https://lecturestrollesques...
Commenter  J’apprécie          50
Au XVIIe siècle, sur la mer des Caraïbes, le capitaine Henri Villon et son équipage de pirates luttent pour préserver leur liberté dans un monde déchiré par des perturbations temporelles, Leur arme: le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps. Qu'espérait Villon en donnant la chasse à un galion espagnol? Mettre la main, peut-être, sur une maravilla, une des merveilles secrètes, si rares, qui apparaissent quelquefois aux abords du Nouveau Monde. Assurément pas croiser l'impensable: un Léviathan de fer glissant dans l'orage, capable de cracher la foudre et d'abattre la mort!

Roman d'aventure ambitieux et original par sa langue et sa construction , mêlant piraterie et voyage temporel. Un voyage exotique à bord de vaisseau d'un autre temps. A découvrir, le langage, les habitudes et la vie à bord des vaisseaux des corsaires et autres pirates des 16e et 17e siècle. Bien qu'on l'on puisse un peu ramer (et c'est le cas de le dire) à comprendre les principes scientifiques du voyages dans le temps mis en place par Stéphane Beauverger dans ce titre, on lit et même on dévore cette aventure avec plaisir !
Commenter  J’apprécie          90
Le mélange récit d'aventure et SF est une réussite complète. Et si les premières lignes pourraient être considérées comme désamorçant tout suspense, il n'en est rien et on suit avec un intérêt toujours grandissant l'odyssée de Villon et ses compagnons.
Lien : http://nbwulf.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (1931) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Déchronologue

Afin de mieux exprimer la déchronologie de son récit et ainsi de favoriser l’immersion du lecteur, à quel procédé Stéphane Beauverger fait-il appel ?

Il décompte les pages à l’envers
Il raconte son histoire à l’envers
Il écrit chaque page dans un sens différent
Il mélange l’ordre des chapitres

10 questions
92 lecteurs ont répondu
Thème : Le Déchronologue de Stéphane BeauvergerCréer un quiz sur ce livre

{* *}