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3,9

sur 806 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après avoir assisté au massacre de ses coreligionnaires à La Rochelle, le capitaine Henri Villon prend la mer pour les Caraïbes et n'en jamais revenir. Il trempe dans quelques complots, mais s'occupe principalement de contrebande. Parmi toutes les marchandises, il s'intéresse principalement aux « maravillas ». Ces curieux objets ne ressemblent à rien de connu : les « conserva » qui permettent de stocker la nourriture indéfiniment, les tubes de « quinina » qui viennent à bout des plus fortes fièvres... Ces découvertes mèneront Villon à devenir le capitaine du Déchronologue, navire capable de tirer du temps, et de détruire tous ses ennemis.

Je fais partie de ceux à qui l'artifice de l'ordre des chapitres a posé beaucoup de problèmes : comme les canons du Déchronologue plongent ses victimes dans des perturbations temporelles, les chapitres ont été mélangés. J'ai dû faire des retours incessants entre les chapitres et la table des matières, pour me rappeler où était le héros, qui était vivant, qui était mort. Difficile aussi de voir des personnages inconnus surgir sans aucune explications, qui ne viendront que quelques chapitres plus loin. Et enfin, ce mélange des chapitres permet d'avoir une bonne idée de toute l'intrigue à la moitié du livre seulement... les chapitres restants ne font que combler les trous, mais ne sont pas forcément indispensables, ce qui fait que j'ai trouvé que l'histoire traînait en longueur.

À propos de l'intrigue, justement, on manque de beaucoup d'informations sur les évènements clés de l'histoire : d'où viennent les objets et les personnages du futur ? Dans quel but exactement ? Comment d'autres héros sont-ils préparés à atterrir dans un autre temps, et par qui ? Comment fonctionne ces canons du temps ? Je n'ai pas besoin non plus de théories physiques détaillées, mais un peu plus d'informations n'aura pas été de refus !

On peut mettre au crédit du livre l'originalité de cadre : mélanger la science-fiction à une histoire de pirates, ce n'était pas gagné d'avance, mais la sauce a bien pris. L'immersion dans le monde des corsaires des Caraïbes se fait facilement aussi. Malgré tout, l'ensemble peine à me convaincre.
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Le Déchronologue
Stéphane Beauverger

CIRCA 1653 : A bord du Déchronologue, après la débâcle. Henri Villon son capitaine confie à son journal ses dernières réflexions avant de trépasser…
Comment ce capitaine de frégate, huguenot de coeur et de combat, est-il arrivé à ce funeste point de non-retour ? Comment est-il devenu l'obligé des Targui, ces observateurs venus du futur ? Comment les côtes des Caraïbes sont elles devenues le lieu privilégié où trouver maravilla et concerta, ces objets du futur capables d'apporter progrès et confort ? Qui pourra chasser les espagnols implantés avec l'absolution papale depuis plus d'un siècle ?
Un roman foisonnant de péripéties, de combats navals, imprégné par l'histoire mouvementée de ces flibustiers âpres au gain ou celle de ces capitaines partis au nom de leur conviction religieuse pour faire obstacle à la papauté. Un roman qui vous porte sur des flots, souvent sanglants, d'île en île. La langue est fleurie, les dialogues souvent savoureux, l'écriture pleine de saveur marine. Tout pour plaire me direz-vous, sûrement puisque ce roman a obtenu le prix de l'Imaginaire francophone en 2010. Mais voilà pour moi, qui ne fréquente que très occasionnellement les romans de fantasy, il m'a été un peu difficile de suivre les aventures de Villon. Il n'y a en effet aucune chronologie dans l'ordre des chapitres et, ce n'est que grâce aux critiques déjà publiées que j'en ai pris conscience.
Au sortir de cette lecture que vous dire ? Un avis mitigé, beaucoup de questionnements, et le sentiment frustrant de refermer ce livre en n'ayant pas compris vraiment le propos de ce roman. Je plaide coupable devant la haute cour des inconditionnels du Déchronologue avec comme circonstance atténuante un âge certain voir un certain âge qui semble me rendre hermétique à ce type de lecture. Je suis néanmoins ravie d'avoir fait route avec le Capitaine Henri Villon .
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Salut les Babelionautes
J'ai lu ce livre sur les conseils "de je ne sais plus qui" sur un autre forum et j'ai pas vraiment aimé, le héros est sympathique mais parfois j'avais envie de lui mettre des claques ;-))
le choix fait par l'auteur de se servir du Capitaine du Déchronologue, a travers son journal de bord, pour nous conter ses Aventures dans la mer des Caraïbes est cohérent
Les termes marin utilisés me sont familier, et Stéphane Beauverger les maîtrisent parfaitement se qui rend la narration fluide comme la mer sous le le Déchronologue.
je rejoins aussi l'avis de LecturesdeWicket, l'idée de départ est intéressante mais je la trouve très mal expliquée, on ne connait pas la cause de ces sauts temporels ni d'ou vient la technologie qui permet aux canons du Déchronologue de tirer du Temps et comment les maravillas, objet étranges issus du Futur, finissent par échouer dans l'espace temps du Capitaine Villon.
Au final trop de questions restés sans réponse explique la note que je lui donne, et si je le relis un jour se sera en me servant de la table des matières pour le lire cette fois dans l'ordre Chronologique.
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Je suis ravie d'avoir découvert le déchronologue !

Grâce aux carnets du capitaine-pirate Henri Villon, on plonge tout droit dans les Caraïbes du XVIIème siècle. A bord de son splendide navire, le Déchronologue, Villon sillonne une mer qui est tout sauf calme. Que ce soit sur la terre ferme ou sur les eaux caribéennes, toute personne court toujours le risque de faire face à une tempête temporelle. Oui, temporelle. Des bateaux, des villes ou des personnes venus d'autres temps apparaissent soudainement et entrent alors en collision avec les bateaux, villes ou personnes déjà présents. Je vous laisse imaginer l'horrible spectacle... Certains navires du passé ou du futur ont la chance d'apparaître en pleine mer, ils restent alors bloqués dans le XVIIème siècle... C'est là que le Déchronologue du capitaine Villon intervient : en effet, il n'est pas armé de canons ordinaires, c'est du temps qui est tiré sur les adversaires...

Je me suis délectée de l'écriture de Stéphane Beauverger, j'ai été totalement immergée dans le monde de la piraterie. Christ mort, comme dirait l'autre, ce fut un régal ! J'ai adoré le personnage d'Henri Villon, qui est particulièrement bien travaillé. Un bien étrange héros... J'ai eu la gueule de bois rien qu'en lisant ces frasques alcoolisées ! Malheureusement, je ne suis pas aussi enthousiaste pour les personnages secondaires, car toute la lumière a été mise sur Villon. Certains me paraissaient pourtant très intéressants (le Baptiste, par exemple, contaminé par ses batteries temporelles). J'ai aussi eu des difficultés à entrer dans l'histoire, à cause des chapitres complètement mélangés. Ceci dit, je ne vois pas du tout ce livre avec des chapitres agencés dans l'ordre chronologique. S'il n'est pas complètement perdu dans le temps, le lecteur aurait-il vraiment la possibilité de s'identifier à Villon et son équipe ?

Bref, même si ça n'a pas été un coup de foudre, je dois dire que ce livre mérite amplement ses différents prix littéraires !
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Le Déchronologue en quelques mots, c'est l'histoire du pirate Henri Villon qui écume les Caraïbes au XVIIe siècle. Il est en quête d'or et d'argent, classique, et aussi de maravillas. Si tu n'as pas fait espagnol LV2, il s'agit de “merveilles” qui désignent ici des artefacts venus du futur. Maintenant, je te laisse imaginer un capitaine pirate avec un baladeur MP3 sur les oreilles ou en train de donner des ordres au reste de sa flotte par radio.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes de la flibuste si les choses en restaient là. Sauf que voilà, les couloirs temporels qui catapultent de menus objets de haute technologie finissent par déconner à fond les ballons. Une flotte romaine, passe encore, mais un porte-avions a vite fait de devenir la terreur des océans…

Bon bouquin, mais... On attaque d'emblée sur ce “mais”. le découpage ne suit pas l'ordre chronologique des chapitres. L'idée est intéressante et colle au thème du chamboulement temporel.
Deux options :
1) Tu lis dans l'ordre où les pages se présentent, tu commences par le chapitre I et avant d'arriver au II, tu auras lu les XVI, XVII et VI. C'est ce que j'ai fait dans un premier temps… Trop fouillis à mon goût, trop de spoilers.
2) Tu lis dans l'ordre classique des chapitres I, II, III jusqu'à XXV avec de fréquents détours relous par la table des matières pour trouver les bonnes pages. Si tu aimes les livres dont vous êtes le héros, tu t'y sentiras comme chez toi. Après avoir décroché de l'option 1, je suis parti sur cette solution. Sauf que que vérifier la table des matières à la fin d'un chapitre m'a chaque fois sorti du texte. Et c'est dommage.

Ce fouillis organisationnel se retrouve en arrière-plan du volet SF. Si les aventures du pirate Villon sont construites avec une extrême rigueur narrative, il reste beaucoup de blancs sur le thème des aléas temporels.
Les maravillas expédiées à rebrousse-temps, ok, on comprend qu'il y a une couille dans le pâté des univers parallèles. Mais quand des gens du futur se pointent, on patauge dans le pas clair. Certains viennent en observateurs, censés observer (logique) sans intervenir. Mais d'autres mettent leur grain de sel pour limiter les dégâts qui prennent de l'ampleur. Plus tard on apprendra qu'ils ne sont pour rien dans les failles temporelles, causées par des tiers… sur lesquels on ne saura rien. Les motivations, objectifs, moyens et responsabilités de tout ce petit monde (ces petits mondes même) restent floues.
Je suis sorti frustré du Déchronologue.
Je n'attends pas d'un récit de SF qu'il explique TOUT. Vu que certains points dépassent notre entendement ou nos connaissances, la chose est impossible et deviendrait suicidaire à s'aventurer dans le fantaisiste et le bancal. Pour le coup, Beauverger donne dans l'extrême inverse. Exprès en plus. Sitôt que Villon pose une question à un Targui, hop, l'auteur botte en touche à coups de “pas important” et autre “vous ne comprendriez pas”. Lui, peut-être pas, mais le lecteur, si. On ne sait à peu près rien alors qu'il aurait été facile de rendre les visiteurs du futur un poil plus loquaces sur le sujet. Sans rentrer dans des explications hyper touffues, rien que deux-trois détails, une paire de pistes, quelques hypothèses n'auraient pas été de trop.

Le père Beauverger s'est documenté sur les Caraïbes, la géographie, l'histoire, la politique, le microcosme pirate, le vocabulaire marin… Mieux, il a su restituer et intégrer cette masse documentaire avec intelligence. Pour brosser un contexte crédible, certes, mais aussi une ambiance, quelque part entre le journal d'époque, le film en costume, le roman de cape et d'épée.
Beuveries, bastons, batailles navales, séjour dans les geôles, tous les ingrédients du récit de pirates sont là. Je ne hurlerai pas au scandale du cliché, parce que l'ensemble est bien amené et bien ficelé, sans artifice grossier pour caser du passage obligé. de toute façon, le pirate relevant un stéréotype (jambe de bois, crochet, cache-oeil, perroquet sur l'épaule), on n'attend pas qu'il vive autre chose que des aventures de pirate.
Qui dit récit de pirate dit galerie de personnages qu'on qualifiera avec beaucoup d'imagination de “pittoresques” et “hauts en couleur”. le Déchronologue n'échappe pas à la règle avec ses figures classiques. le gouverneur, l'illuminé, l'hidalgo, le maître-artilleur… Ils respectent les canons du genre sans verser dans la caricature creuse. Chacun présente un intérêt en tant que personnage, avec son identité et son background. Ils n'ont pas vocation à être là juste par convention romanesque et pèsent sur les événements.
Côté style, Beauverger a pris le parti d'un récit à la première personne. Un choix risqué puisqu'il oblige le phrasé à sonner “d'époque” tout en restant intelligible pour un lecteur contemporain. le capitaine Duverger n'a rien d'un marin d'eau douce, il louvoie tranquille entre les anachronismes et les archaïsmes. Il donne l'illusion de l'ancien sans le côté vieillot, du moderne patiné par un maître-faussaire.

Le Déchronologue est une excellente histoire de pirates. Assez classique au fond mais bien fichue. Et… C'est tout.
Le découpage désordonné en rebutera plus d'un et sent l'artifice pour camoufler le classicisme des aventures de Villon. le versant SF paraissait prometteur, il contient de bonnes idées avec ces maravillas bien intégrées au XVIIe siècle, objets de commerce et de convoitise comme n'importe quel autre denrée du Nouveau Monde. Mais il laisse un arrière-goût de frustration et d'inaboutissement. Un élément majeur d'intrigue ne peut pas fonctionner à 100% s'il utilisé comme toile de fond à peine esquissée.
Un défaut majeur réside dans le manque de profondeur. Rien qui suscite un questionnement chez le lecteur sur tout ce qui se met en place à l'époque en matière d'impérialisme "Americanos", de colonialisme européen, de ces technologies miraculeuses qui n'impressionnent plus personne et deviennent un simple commerce, bref tout ce qui relève de "la dynamique du capitalisme" étudiée par Fernand Braudel.

Certes une histoire peut se contenter d'être une belle histoire. Mais c'est dommage de s'y limiter avec autant de thématiques et d'enjeux sous le coude. le Déchronologue aurait pu avoir la carrure d'un Dune, dommage qu'il ne soit pas allé au bout de ses idées.
Lien : https://unkapart.fr/le-dechr..
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J'ai lu ce roman en une petite semaine. Autant vous le dire, ce n'est pas le truc à faire : à défaut de pouvoir le lire d'une traite (il fait tout de même plus de 500 pages), mieux vaut le lire en deux ou trois jours. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour un chapitre donné, la scène d'avant peut être racontée 50 pages plus tôt ou 50 pages plus tard. Les chapitres sont littéralement dans le désordre, ce qui demande au lecteur une certaine concentration et une bonne mémoire.
C'est un point important, car en raison de cette coquetterie scénaristique, le lecteur est assez perdu. Lorsque des réponses sont données, vers le milieu de l'histoire mais à la fin du livre, elles ne sont plus vraiment utiles, vu qu'on s'en est passé pendant tout le roman. D'autant plus que ce ne sont même pas les précisions que l'on attendait, à savoir : Qui sont vraiment les Targui, qu'a vraiment fait Sévère, qui sont les Itza et leurs dieux, comment les maravillas arrivent dans cette époque et surtout : pourquoi tout le monde veut-il envahir cette époque précisément ?
C'est ça finalement le pire : attendre tout le livre pour dissiper le flou et que ce ne soit même pas le cas.

Mis à part ce choix narratif, l'histoire est vraiment bien. On retrouve un univers à la Pirates des Caraïbes, avec un capitaine Villon, pirate au grand coeur, qui en voit des vertes et des pas mûres tout en gardant sa verve et son humour. le mélange SF + Pirates, plutôt atypique, fonctionne très bien.

L'écriture est délicieuse, de très bonne qualité et rappelle agréablement Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski. le point positif de lire des romans français, pas de dénaturation à la traduction !

Je ne regrette pas du tout cette lecture, elle me motive même à lire plus de romans d'aventures! Mais je ne peux pas m'ôter l'impression que la même histoire, amenée différemment, aurait été beaucoup plus agréable à lire, même en étant non chronologique…
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C'est un livre un peu atypique dans sa structure. Décousu, ce roman pourra en dérouter plus d'un. Pour ma part, il est vrai que j'ai été tenté de revenir parfois en arrière.
L'histoire n'en reste pas moins intéressante. Sans être une lecture inutile, je n'en garde pas non plus grand chose à la fin. On passe un moment relativement agréable pour peu que l'on aime des histoires de pirates mêlées à une pointe de science fiction. Cependant, cela n'est pas non plus un coup de coeur.
Concernant la version grand format, je ne la trouve pas de très bonne qualité. Par conséquent, il s'abime vite. A cela, s'ajoute le format qui est vraiment trop grand, et peu pratique, dommage ...
Ma note 3/5
Lien : http://boutentraindelalectur..
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Abandonné une fois arrivée à la moitié du roman. le concept était intéressant et pour peu que l'on soit attentif et qu'on regarde la table des matières, on réussit à faire correspondre les époques. C'est plus une question de "ventre mou" qui m'a dérangée. Les scènes d'action ne m'ont pas transcendée, les personnages ne m'ont pas spécialement touchée.
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Je vous avais déjà parlé de Stéphane Beauverger, avec Chromozone. Ici le style est très différent. Il n'est plus question de Post-Apocalyptique, mais d'une Uchronie, au temps des corsaires, dans les mers Caraïbes.

L'organisation du roman, sans fil chronologique, est assez déroutante. Mais on comprend l'intention de l'auteur au fur et à mesure de la lecture. L'univers est très bien rendu. le lexique utilisé est fouillé et les références nombreuses. Cela m'a fait penser aux Pilleurs d'âmes de Laurent Whale, que j'avais beaucoup apprécié. Mais toute autre comparaison s'arrête céans. Ici, point d'intrigue interstellaire, mais une flibuste inter-temporelle. Oubliez de suite le cliché du navire voyageant dans le temps. Notre vaillant capitaine est un défenseur de son époque entière et des populations, contre les envahisseurs... eux, venus d'autre-temps.

Défenseur, certes, mais là non plus, il n'est pas question de tomber dans la veine pusillanime. Notre corsaire est loin d'être altruiste et ne fait pas vraiment dans la subtilité. Son combat intérieur pour garder ses esprits est des plus intéressants. La quête des technologies du futur fait également un lien avec ce qu'ont pu vivre des "natifs" face aux colons plus développés, à une toute autre échelle bien sûr.

Le style de Beauverger est toujours aussi bon et captivant, même si, cette fois-ci, du fait de la non-temporalité imposée, le rythme est comme brisé, maintes fois. Ce roman a été multi-primé, multi-édité... vous ne devriez pas rencontrer trop de problèmes pour vous le procurer.

Bonne lecture (possible depuis 2009)
Lien : http://question-sf.over-blog..
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Que dire de ce livre … Prenant place au XVIIe siècle, ce roman d'aventures navales nous entraîne dans le monde des Pirates grâce au capitaine Villon que nous suivons à travers toutes ses aventures dans les Caraïbes. La difficulté principale ? Des chapitres dans le désordre, mélangeant plusieurs trames de l'intrigue distinctes les unes des autres mais avec un point commun : le capitaine. Cette alternance m'a été difficile à suivre pendant presque tout le roman. En effet, je n'ai pas réussi à m'y habituer, même si j'ai fini par faire la différence entre chaque partie de l'intrigue afin de comprendre le tout.
Si je fais fi de cette difficulté, je peux dire que j'ai adoré découvrir les aventures du capitaine, un personnage plein de contradictions, de douloureux souvenirs et de courage (plus ou moins malgré lui). Tous les personnages d'ailleurs sont attachants, atypique, complexe et assez haut-en-couleurs. Ce livre enchaîne les scènes épiques, aborde le voyage dans le temps avec une certaine maîtrise et nous livre pas mal d'actions et de rebondissements.
En conclusion, malgré la difficulté que j'ai eu à suivre l'histoire, j'ai adoré celle-ci et je ne regrette pas d'être allée jusqu'au bout.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Afin de mieux exprimer la déchronologie de son récit et ainsi de favoriser l’immersion du lecteur, à quel procédé Stéphane Beauverger fait-il appel ?

Il décompte les pages à l’envers
Il raconte son histoire à l’envers
Il écrit chaque page dans un sens différent
Il mélange l’ordre des chapitres

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