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Longtemps, j'ai eu deux soeurs "adoptives" : Simone de Beauvoir et Simone Veil.
J'ai puisé chez l'une et l'autre l'appétence intellectuelle, livresque, la force et le courage quand il vous manque et qu'aucun proche ne peut vous donner.
Simone de Beauvoir découverte avec "Mémoires d'une jeune fille rangée" m'a ouvert la voix au goût effréné de la vie qui m'a rarement quitté.
À 30 ans, j'avais lu :Une mort si douce, un livre qui m'avait bouleversé et consolé à la fois.
Bien des, années ont passé, aujourd'hui, j'ai 60 ans comme la narratrice de l'âge de discrétion.
Le titre "l'âge discret" résonne à mes oreilles, ce mot de discret m'est doux à entendre.
La narratrice n'est plus au tournant de sa vie, cela fait longtemps que presque tout est derrière " j'ai découvert la douceur d'avoir derrière moi un long passé"
Oui et c'est apaisant, du même coup l'avenir se rétrécit. Combien de temps reste-t-il à vivre ?
Comment résister pied à pied chaque jour à la vieillesse qui s'installe ?
Une fois de plus , Simone de Beauvoir transmet par son texte, d'une lucidité tranchante,le fil du rasoir qu'est le chemin de toute vie. Neanmoins, elle nous donne encore à voir de si doux moments à venir.
Il suffit de" ne pas regarder trop loin" mais juste d'apprécier chaque jour qui vient.
"Autrefois, je me berçais de projets, de promesses, maintenant, l'ombre des jours défunts veloute mes émotions, mes plaisirs"

Une nouvelle exceptionnelle, à lire pour tout ceux qui considèrent qu'une seule chose à du PRIX : LA VIE.
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Trois témoignages, trois femmes méditant sur ce que leur ont pris les années, moins désirables, moins créatives.

La première ne supporte pas la trahison de son fils face aux idées communistes de la famille, elle se voit vieillir et son dernier livre a de mauvaises critiques
La deuxième, un style mitraillette, une femme en difficulté, perturbée
La troisième, Monique, utilisera la 'tactique du sourire' pour tenter de conserver un mari qui très librement lui annonce sa liaison avec Noëllie, une avocate ambitieuse.

C'est très prenant, on déborde d'empathie, ça sent le vécu, mais c'est quand-même assez triste.
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Un appartement parisien, le plateau du petit déjeuner dans la bibliothèque et le rituel du matin d'un couple buvant du thé bien noir, bien chaud, tout en parcourant leur courrier.
Pour notre narratrice « Cet instant avait la douceur d'un souvenir et la gaieté d'une promesse. »
Elle est à la retraite depuis un an et la peur initiale que « ça sonne un peu comme être au rebut » a laissé rapidement place au plaisir d'une vie sans contrainte. Elle continue à écrire des essais littéraires et ses soixante ans ne semblent pas un frein à la créativité mais en est-il vraiment ainsi ?
André, son mari, sait que ses propres recherches scientifiques piétinent, qu'il n'invente plus rien, mais elle n'y croit pas. Optimisme contre pessimisme, songe-t-elle. Lui subit la vieillesse qui s'installe, elle non. Les centres d'intérêt d'André s'effacent progressivement tandis qu'elle s'émerveille encore de tant de choses.
Lorsqu'elle se tourne vers son passé, ce n'est pas avec regret. « Autrefois je me berçais de projets, de promesses ; maintenant, l'ombre des jours défunts veloute mes émotions, mes plaisirs. » Ce petit passage dévoile toute la saveur de l'écriture de Simone de Beauvoir.
Son rapport au temps qui passe ne lui fait retenir que les choses positives mais des évènements familiaux, des critiques sur son dernier essai fendillent ses certitudes.
L'ordre établi dans sa tête va être remis en cause par la décision de son fils. Il choisit un chemin professionnel qui ne convient pas à sa mère qui pensait pourtant l'avoir façonné une fois pour toutes.
La tempête émotionnelle qui suivra la contraindra à changer son regard sur les autres et sur elle.

Ce sont de multiples sujets de la vie courante, qui ne sont pas sans toucher le lecteur, que cette nouvelle aborde. L'importance de la culture, la place de la science, l'égoïsme, la sagesse, la tolérance, les convictions, la relation parent-enfant, la vieillesse.
Dès les premières lignes la narratrice s'insurge contre les livres qui parlent des problèmes de non-communication, considérant cela comme inutile et curieusement elle se heurtera elle-même à ce sujet à maintes reprises.
C'est un joli texte qui remet les pendules à l'heure entre une femme qui pensait avoir interrompu la course du temps et un homme qui se pensait vieillard avant l'âge.
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La vie n'est pas comptable...La vieillesse est pourtant, très souvent, l'heure du bilan, un compte de résultat, la charge ou la décharge de notre balance intérieure. Ce qui a été, ce qui reste...Ce qui nous reste à vivre. le personnage a 60 ans. Jeune encore, mais elle le sait : plus vraiment. Regard sur soi même, sur l'autre, miroir polarisant. La peur et le doute rôdent. La colère plutôt que l'indulgence. Et puis la tendresse du monde revient.
Si le personnage agace un peu par son jusqu'au-boutisme intellectuel on devine non pas un renoncement mais une détermination à vivre " cette dernière aventure dont nous ne reviendrons pas".

Astrid Shriqui Garain
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La narratrice a soixante ans, elle prend sa retraite et se sent vieille. Cette intellectuelle engagée à gauche se brouille à mort avec son fils qui s'embourgeoise. Son dernier essai est un flop et son mari, décidément en manque de juvénilité, adopte le ton lâche et quelque peu gâteux du compromis vaseux. Faudra-t-il qu'elle subisse les années qui lui restent jusqu'à ce que mort s'ensuive?

Simone de Beauvoir s'attaque à elle-même avec verve: un bijou d'autoflagellation sarcastique où pointe évidemment cette arrogance qui accorde si bien au personnage!
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Alors,j'ai 66 ans et j'ai bien retrouvé ma réalité qui m'effrayait avant cette lecture tant on se pense unique;ouf,je ne suis ps la seule à ressentir indifférence,lassitude,aquoibonisme et certitudes ou obstinations;plus de passion,plus de grands rêves mais des poussières de souvenirs;Tout a été dit et elle le dit si bien et sans superflu,cela change des goodies à la mode
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Dans cette nouvelle : "L'âge de discrétion", le personnage principal est une femme : la soixantaine, écrivaine et mariée avec André. Ils ont eu ensemble un fils : Philippe qui lui aussi est marié avec Irène.

Elle vient de publier un roman, les premières critiques ne sont pas très bonnes. de nature très confiante, elle déclare toujours autour d'elle, ses pensées, ses idées et sa politique. Depuis toujours, à la maison, on partage le même engouement pour les mêmes convictions. Elle a élevé son fils dans la certitude de l'avoir mené vers le chemin désiré par lui et pour lui. Avec son mari, ils partagent depuis toujours le goût de créer. Puis, elle regarde, elle le regarde. Sortie de la solitude de l'écriture, l'achèvement de son projet, elle analyse son entourage.


"Plus rien ne le passionne. Et il est aussi défaitiste, pour moi que pour lui. Sans me le dire, il est au fond convaincu que ce que je ferai désormais n'ajoutera rien à ma réputation. Ça ne me trouble pas parce que je sais qu'il se trompe. Je viens d'écrire mon meilleur livre et le second tome ira encore plus loin."


Demander ou écouter l'autre dans ses avis n'est pas toujours plaisant lorsqu'ils ne conviennent pas. Alors, la liberté d'être discrète sur son propre avis est quelque fois un très bon refuge. Donc, la personne, si elle ne partage plus la même idée, la seule cause valable est qu'elle a changé. Alors, elle voit la vieillesse de son mari comme un handicap, comme une façon de se complaire dans une routine, un ordinaire. Plus d'ambitions, plus d'intérêt pour des idées nouvelles, de nouveaux projets.


Son fils Philippe, lui annonce qu'il quitte l'université. Il prévoit un poste proposé par son beau-père. Cette fois, la mère, l'écrivaine ne s'associe plus. Toutes ces longues années à éduquer un enfant, l'aider, le conseiller afin qu'il ait toutes les chances possibles pour réussir une vie rêvée, mais pour qui ?


"Il répondait poliment, mais mes paroles glissaient sur lui. Non, il ne m'appartenait plus, plus du tout. Même son aspect physique avait changé : une autre coupe de cheveux, des vêtements plus à la page, le style XVI arrondissement. C'est moi qui ai façonné sa vie. Maintenant j'y assiste du dehors, en témoin distant. C'est le sort commun à toutes les mères : mais qui s'est jamais consolé en se disant que son sort est le sort commun ?"


Son fils sort du moule, son mari le soutient. Non par acceptation de l'idée mais par conviction de le laisser libre de choisir. La trahison de part et d'autre est trop importante pour la femme, pour la mère. Elle fait le choix d'accuser les autres : La discrétion de se retirer.


"Tout le monde l'ennuyait. Et moi ? Il m'avait dit, voilà très, très longtemps : "Du moment que je t'ai, je ne pourrai être jamais malheureux. " Et il n'avait pas l'air heureux. Il ne m'aimait plus comme autrefois. Qu'était-ce qu'aimer, pour lui, aujourd'hui ? Il tenait à moi comme à une vieille habitude mais je ne lui apportais plus aucune joie. C'était peut-être injuste mais je lui en voulais : il consentait à cette indifférence, il s'y installait. "


La discrétion, l'emmène dans sa solitude. Pas dans celle qui est constructive, l'isolement, l'effacement.


"Je suis partie dans les rues, j'ai marché comme je l'ai fait souvent pour apaiser des peurs, des colères, pour conjurer des images. Seulement je n'ai plus vingt ans, ni même cinquante, la fatigue m'a prise très vite. "


"Les deux images que j'avais d'André au passé, au présent, ne s'ajustaient pas. Il y avait une erreur quelque part. Cet instant mentait : ce n'est pas lui, ce n'est pas moi, cette histoire se déroulait ailleurs. "


"Va-t-il continuer sur cette pente ? de plus en plus indifférent... Je ne veux pas. Ils appellent indulgence, sagesse, cette inertie du coeur : c'est la mort qui s'installe en vous. Pas encore, pas maintenant. "


Au fil des confessions, des pensées. Physiquement, le personnage n'est plus si jeune puis en même temps accuse le mari de se comporter en vieux. Qu'est ce qui lui fait si peur ? Qu'est ce qui la révolte ? le fait que le mari n'est plus la même fougue qu'autrefois ? Un comportement normal puisque l'auteure choisit le pluriel pour marquer qui raconte cette vieillesse qui s'installe. A-t-elle peur, elle aussi, d'être entraînée dans cette pente ? Ou le fait de se retrouver seule à encore espérer ou rêver ?


"-La jeunesse est ce que les Italiens appellent d'un si joli nom : la stamina. La sève, le feu, qui permet d'aimer et de créer. Quant tu as perdu ça, tu as tout perdu.

Il avait parlé avec un tel accent que je n'osais pas l'accuser de complaisance. Quelque chose le rongeait, que moi j'ignorais. Que je ne souhaitais pas connaître, qui m'effrayait. C'était peut-être ça qui nous séparait. "


L'avis de son amie à propos de son livre est sans appel : il y a un quelque chose mais rien de nouveau. Elle part à la recherche de la compréhension de son propre livre, page par page, elle relit. Ils ont raison, elle a dit à peu près les mêmes choses que les autres monographies auparavant... Son prochain livre , la suite, déjà prêt est inutile. le travail est le même. Des années perdues à écrire quelque chose qu'elle répétait.


"Je n'apportais rien de neuf ; absolument rien. "


La recherche de cette compréhension à propos de son travail lui révèle la décence de s'auto-critiquer. Un autre pas dans la discrétion.

Son mari, partis quelques jours chez sa mère, la laisse dans ses incertitudes, des questionnements sur leur vie. Elle décide de le rejoindre, le retrouve en meilleur forme, gagné par un sursaut de se sentir vivre. Etait-ce elle qui le rendait absent ?

Elle est sur la réserve, tente de comprendre ou de trouver une cause.


"Je me suis assise en face d'elle. de toute manière, si j'atteignais quatre-vingts ans, je ne lui ressemblerais pas. Je ne m'imaginais pas appelant liberté ma solitude et profitant tranquillement de chaque instant. Moi, la vie allait peu à peu me reprendre tout ce qu'elle m'avait donné ; elle avait déjà commencé. "


Avec modestie, elle se confie alors à lui. L'avait-elle perdu ? Non. Au contraire, c'était pour elle qu'il faisait tant d'effort. Oui, il se sentait vieux. Etait-ce une faiblesse ? Non, car il lui raconta que moins d'engouement lui laisser le temps de faire les choses bien. Pourquoi précipiter ? Ce n'était aujourd'hui pas lui qui reniait le fait d'être plus âgé, d'être moins vigoureux. Elle, ça l'embêtait. Au fond, c'était elle qui avait peur de vieillir. Elle avait peur de ne plus être entendue, comprise, méprisant la façon de s'approprier le temps. le voyant comme un ennemi, elle l'accusait de changer les autres. L'âge a ses étapes. A vouloir les brûler, on s'y perd.

L'âge de discrétion selon Simone de Beauvoir est certainement l'âge où l'on a peur de voir le temps s'écouler, de démontrer que l'on est plus celle d'avant. Alors, on se fait discrète, sage et prudente. Encore faut-il l'accepter !

Mais vieillir est-il associé à abandonner, arrêter, ne plus espérer, ne plus croire, ne plus créer ? Vieillir n'est-ce pas vivre aussi ?


"Nous avions toujours regardé loin. Faudrait-il apprendre à vivre à la petite semaine ? Nous étions assis côte à côte sous les étoiles, frôlés par l'odeur amère du cyprès, nos mains se touchaient ; un instant le temps s'était arrêté. Il allait se remettre à couler. Et alors ? Oui ou non pourrais-je encore travailler ? Ma rancune contre Philippe s'estomperait-elle ? L'angoisse de vieillir me reprendrait-elle ? Ne pas regarder trop loin. Au loin c'étaient les horreurs de la mort et des adieux ; c'étaient les râteliers, les sciatiques, les infirmités, la stérilité mentale, la solitude dans un monde étranger que nous ne comprendrons plus et qui continuera sa course sans nous. Réussirai-je à ne pas lever les yeux vers ces horizons ? Ou apprendrai-je à les apercevoir sans épouvante ? Nous sommes ensemble, c'est notre chance. Nous nous aiderons à vivre cette dernière aventure dont nous ne reviendrons pas. Cela nous la rendra-t-il tolérable ? Je ne sais pas. Espérons. Nous n'avons pas le choix."


Ma conclusion : J'ai adoré ce livre. Tant d'incertitudes, d'incompréhensions partagés en 99 pages. Il m'ouvre une porte sur Simone de Beauvoir car je veux continuer, je veux la connaître. "L'âge de discrétion" est une écriture qui démontre la peur du temps sur nous, l'incompréhension avec l'autre à cause de la non-communication.

Oui, avant les femmes trouvaient toujours excuses à ces questions. La vieillesse était due au temps qui passe. L'éloignement, la solitude, la routine était à cause du temps qui passe trop vite, si vite à un certain âge.

En 2020, quand ressentons-nous l'âge de discrétion ? Quand avons-nous peur de vieillir ? Peut-être toujours ou peut-être jamais parce que ce n'est plus le temps qui nous attrape, c'est la maladie. Qui ne s'est jamais dit : Profitons de la vie !

Y a plus d'âge pour mourir, profitons de la vie jusqu'à la dernière minute, avoir peur est inutile.

Aujourd'hui la mort ne fait plus peur, on l'ignore. En 2020, l'âge de discrétion est celui de la sagesse afin de transmettre et/ou de continuer à créer... du moins, je l'espère !
Lien : https://aupaysdesbooks.wixsi..
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Elle fut l'Auteure de ma jeunesse, avec un grand A, je l'avais délaissée depuis bien longtemps. Elle est revenue vers moi grâce à une amie qui me veut assurément du bien et au récit offert pour mon anniversaire. Elle, c'est Simone de Beauvoir et l'ouvrage "L'âge de discrétion". Ce cadeau, parfaitement choisi, me va comme un gant.

Plus que d'un roman, il s'agit plutôt d'une nouvelle ou d'un court texte de 89 pages à lire. Il fut pour moi l'exemple parfait du condensé de réflexions, de remises en cause, de retour sur soi. Bref, il parle de cette période de vie, lorsque, à la retraite et allégée des contraintes horaires et des obligations professionnelles, on ne peut s'empêcher de penser que c'est le début de la fin. La narratrice est pourtant, elle, optimiste – tout au moins au départ – à l'inverse de son mari, André, chercheur qui se sent vieux et n'a plus envie de rien. Mais il suffit de pas grand-chose pour enrayer la machine : un livre qui n'a pas le succès escompté (elle était enseignante et toujours auteure), un fils qui décide de prendre son envol et "trahit" cette mère qu'il aime pourtant énormément. Alors tout bascule…

Derrière ce récit on a l'impression de reconnaître l'ombre de Simone de Beauvoir, et pourtant il ne me semble pas que ce soit tout à fait elle. Elle est dans toutes les femmes ou presque, qui forcément s'interrogent sur ce que fut leur vie, ce qu'elle va devenir. Vieillir, qu'est-ce ? Est-ce l'abandon de ses convictions ? La fin de l'espoir, de la création ? La fin de la faim, faim de vivre, de découvrir, de se battre ? "Pendant des années mes classes m'ont donné l'illusion de ne pas changer d'âge : à chaque rentrée, je les retrouvais aussi jeunes, et j'épousais cette immobilité. Dans l'océan du temps j'étais un rocher battu des vagues… Et soudain le flux m'emporte et m'emportera jusqu'à ce que j'échoue dans la mort."

A l'aide d'une écriture enlevée et légère, joliment imagée, l'auteure m'a entraînée à vive allure jusqu'à la fin. Mais je refuse de céder au pessimisme lié à l'âge et même si j'ai largement dépassé celui de discrétion qui est le sien, j'ai bien l'intention de continuer à vivre intensément et de "Ne pas regarder trop loin. Au loin c'étaient…les râteliers, les sciatiques, les infirmités…Nous n'avons pas le choix."

"L'âge de discrétion" une très belle lecture à méditer.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Dans ce récit, Simone de Beauvoir aborde principalement le thème de la vieillesse, de l'éloignement, de la solitude et de la routine à travers le point de vue d'une femme âgée.
Elle nous montre comment les femmes peuvent se sentir à un certain âge, où elles ont peur de voir le temps passer et de ne plus être celle qu'elles étaient avant, ce qui peut les pousser à devenir discrètes, sages et prudentes.
Bien que très bien écrit, le texte peut sembler vide et ennuyeux car il décrit une réalité qui ne correspond pas forcément à celle de toutes les femmes du même âge.
Cependant, malgré cette impression, le lecteur peut toujours apprécier l'oeuvre de Simone de Beauvoir et chercher à la comprendre, ce qui peut inciter à poursuivre la lecture de ses écrits.
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Une tranche de vie relatée avec une sincérité étonnante et une plume vivante! Simone de Beauvoir ne s'épargne pas quand elle décrit sa colère envers son fils qui a trahit l'image qu'elle avait de lui. Envers son mari qui tente de lui expliquer que leur fils n'a pas changé, qu'elle n'avait juste jamais voulu voir… Et enfin sa colère contre elle même de se voir vieillir. Cet ouvrage m'a donné envie de découvrir plus largement l'oeuvre de l'autrice.
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