Carthago, tome 4 : Les monolithes de Koubé

Les évènements se précipitent : tsunami, hausse de la température de l'océan, ... Quelque chose se prépare, les animaux préhistoriques remontent à la surface. La petite Lou se meurt... Beaucoup de mystères, d'actions et de paysages grandioses.

Un deuxième cycle commence, basé sur cette étrange et nouvelle civilisation.
Un tournant dans l'histoire, les pièces du puzzle commencent à trouver leur place. On voit l'apparition de croyances aborigènes. J'ai peur que ça parte en cacahuète même si pour l'instant ça reste simple et pas encore trop étrange. Une bonne première partie de la BD semble être une transition. Il ne se passe pas grand-chose pour Kim et Lou. Malgré ça l'auteur arrive toujours à attiser notre curiosité et à nous tenir en haleine avec des éléments extérieurs.
Je trouve que Kim est un peu instable dans ce tome. Rien à faire, je ne la trouve ni sympathique, ni attachante.
Niveau dessins je m'attendais à du mieux au vu de la couverture bien plus vive avec ces méduses. Mais la colorisation manque toujours de profondeur et de nuance. Pas vraiment fan du trait de Milan Jovanovic.

Après la révélation au grand public de l'existence de l'ancêtre du requin blanc, un autre mystère occupe les scientifiques et les hommes d'affaire : une cité millénaire qui seraient née au fond des mers. Dans le même temps Lou tombe malade et se retrouve plus au centre du récit.
Toujours autant d'imbroglios scientifico-politico-financiers dans ce tome mais en moins nébuleux.

Kim Melville tente un nouveau départ avec sa fille Lou, loin des monstres peuplant l'océan et des intérêts de personne trop riches. Hélas Lou tombe rapidement malade et Kim, océanologue passionnée par les mystères de la mer n'est guère épanouie dans ce boulot de serveuse...

Fini la traque du Mégalodon, bienvenue dans la découverte des vestiges de Koubé et le mystère de la naissance de Lou. Un nouveau cycle qui se lit avec autant de plaisir que le premier avec des personnages vraiment intéressants et un suspense bien entretenu. Tellement bien d'ailleurs qu'à la fin on se sent frustré de ne pas en savoir plus, de ne pas avoir eu nos réponses tant attendues. L'histoire prend son temps, c'est à la fois plaisant et frustrant.
Une jolie couverture orne la BD et des dessins agréables permettent une bonne immersion dans l'univers.

Cet avant dernier tome est pour le moment le meilleur que j'ai lu dans la série, je n'ai qu'une chose à faire c'est commencer le nouveau et dernier tome 5 que je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter en numérique car la sortie papier n'est que dans une semaine, en espérant qu'il sera très bon.
Les dessins et l'intrigue sont rondement menés, c'est beau et prenant.

A la fin du tome 3, j'étais complètement perdue. Trop d'éléments disparates nous étaient livrés par bribes et je ne comprenais pas où l'auteur voulait aller.
Avec ce quatrième volume, les choses semblent un peu plus claires. L'histoire n'a plus rien à voir avec la chasse au mégalodon, puisque celui-ci se découvre au monde entier en s'échouant sur une plage.
L'intrigue semble donc plutôt se tourner vers Lou la fille de Kim et vers ces étranges mégalithes que l'on découvre à différents endroits du monde. Ces deux éléments sont de plus en plus mystérieux, surtout que l'on comprends assez aisement qu'ils sont certainement en lien avec les différents cataclysmes qui frappent la planète.
Mais en réalité il ne se passe encore une fois pas grand chose dans ce volume, en tout cas rien qui ne me tienne en haleine pour lire la suite.

Il faut reconnaître que "Le Monstre de Djibouti" nous avait un peu laissé sur notre faim, cette fin de premier cycle restait assez avare de révélations et amenait plus de questions que de réponses, c'est sans trop attendre finalement que nous découvrons ce quatrième tome, dénommé "Les Monolithes de Koubé" et constituant l'avant dernier opus de la série.
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