Windows on the World

Comme l'auteur le dit lui même si bien au début d'une énième tirade égocentrée sur sa petite personne : "Je m'accuse de complaisance dans le narcissisme" (page 253, damn comment ai je pu tenir jusque là ?).
Je n'aurais pas bien résumé ce "roman" digne de 435 séances psy résumées en 1 volume.
Chiant à mourir, mélange de souvenirs, de regrets, de notes à lui même sur fond de catastrophe du World Trade Center. Pour couronner le tout, du Fran-glais partout, pour le style et non pour le fond, pour faire plaisir aux bobos qui lisent leur petit Beigbeder le dimanche matin, Jardin du Luxembourg, Starbucks coffee à la main surement ?

Une lecture pénible, évitez vous la si vous pouvez ;)

Bon à part un roman français, je ne retiens Mr Beigbeder pour aucun autre de ses livres, et donc celui-là aussi. aucun intérêt et une écriture plus plate que dans ses autres fictions contemporaines.

Bref, comme les journalistes, il a voulu profiter du buzz pour continuer de surfer sur la vague. Je trouve ça ... surtout à l'époque où il est sorti et quand je l'ai lu, 2001 n'était pas loin.

Ça doit être dans l'ADN des publicitaires, surfer sur un message coûte que coûte. D'ailleurs je joue leur jeu ici aussi, puisque j'en parle, bref, je m'arrête là.

Même pas sûr que ça suffise pour caler l'armoire...

J'aurais dû m'en douter, mais j'ai quand même voulu essayer... On est ici en plein voyeurisme post-11 septembre, où l'on prend un plaisir malsain à imaginer le calvaire qu'ont pu endurer toutes ces personnes. Bref, pas terrible.

La 4ème de couverture me semblait vraiment alléchante, et quelle déception ! J'ai vraiment détesté ce livre, le style d'écriture est abominable pour ma part. Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi il parlait autant de sexe, c'est une « caractéristique » du personnage d'accord, mais pourquoi le faire ressortir autant ? Il alterne les courts chapitres qui correspondent à chaque minute entre 8h30 et 10h29 où il raconte sa fiction et son expérience personnelle. Heureusement parce que ça le rend fluide et se lit plus vite. Je savais que Beigbeder avait un style particulier mais à ce point non .
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Du haut du Ciel de Paris, le restaurant du 56 ème étage de la tour Montparnasse, Frédéric Beigbeder égrène les dernières minutes de la vie de Cathew Yorston et de ses fils David et Jerry. Ses personnages déjeunent au Window on the World, le resto au sommet de la tour nord du World Trade Center, lorsque le Boeing 767 d'American Airlines fracasse le building. Et l'horreur qu'on a suivie aux infos prend vie.