Les coeurs de ferraille, tome 1 : Debry, Cyrano et moi

Un monde où les robots auraient plus de coeur que certains humains? C'est l'idée qui ressort de cette histoire au final assez glaçant.
Le décor m'a donné l'impression de partir en Amérique dans un village digne de "la petite maison dans la prairie" (école, rue, magasin, pont, ...). Toutefois ici les robots côtoient les humains et réalisent tous les travaux à leur place. Y compris s'occuper des enfants quand ils rentrent de l'école. C'est déstabilisant car on ne sait pas pourquoi la mère est si absente ni ce que font les humains en dehors de la maitresse qui enseigne.
Iséa est le personnage le mieux campé, sans doute le seul ... Tout le reste m'a semblé mal défini, peu approfondi et je le regrette car l'idée de départ est intéressante. Soit je suis passée "à côté" soit je reste sur ma faim ...

La promesse était grande, la déception à sa hauteur... Évidemment que je devais m'intéresser à cette BD. Cyrano de Bergerac est la pièce de théâtre la plus chère à mon coeur. L'idée de l'intégrer à un univers rétrofuturiste m'a en outre enthousiasmée.

Mais vraiment, je sors dubitative de ma lecture. Tout va trop vite, les personnages sont stéréotypés (ne parlons pas de la mère...) et superficiels, le déroulement convenu, les ficelles et le parallèle avec Cyrano de Bergerac expliqués aux lecteurs. Cela manque de subtilité et de développement. Quel dommage !