Marguerite Pivoine

Quand j'ai le moral en baisse je sais qu'en lisant un roman de Myriam Bellecour, avec sa douceur et sa bienveillance, il va vite remonter !

Histoire un peu loufoque entre rêve et réalité où Marguerite va finir par croire à la réincarnation à force de croiser des “signes” ! Un côté évanescent de sa personne veut y croire mais son côté terre à terre et on ne change rien à rien s'en défend !

Toutes ces conjonctions mènent à des péripéties amusantes et touchantes parfois. Seul bémol, les dialogues ne sont pas toujours à la hauteur des situations !

Ce n'est pas mon titre préféré mais ça reste un bon moment de lecture, agréable et optimiste, sans tomber dans le gnangnan !

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Tandis qu'elle vit une vie ordinaire dont tous les jours semblent se ressembler, Marguerite Pivoine a sa vie qui est bousculée par l'apparition d'une histoire de réincarnations. Chose étrange, certes, mais qui change alors tout. Ainsi, elle fait de multiples rencontres, et se retrouve à devoir changer son quotidien et même à retrouver des vieilles passions. J'ai trouvé l'idée de l'histoire tout à fait originale et un peu drôle et émouvante. On suit l'histoire de Marguerite, et bien que j'avais compris de suite qui était Despina et Jeanne, et qui serait Armand, j'étais quand même contente de lire ça. L'histoire est pleine de rebondissements, certes, simples, mais dosé d'humour, avec un personnage haut en couleur, qui m'a fait sourire pas mal de fois. J'ai trouvé la relation de Marguerite avec Achille tout à fait adorable, et bien que j'ai été moins fan de sa relation avec Laurent, ça reste mignon. En soit, les personnages sont plutôt bien écrits et tous assez différents, même s'il est vrai qu'on se concentre surtout sur certains. Notamment Robert qui était...Etrangement décalé à sa façon. de fait, j'aime ce qu'il se passe dans ce livre, et l'écriture, simple, permet une lecture rapide. Néanmoins, j'ai trouvé que la plupart du temps ça manquait de verbe de dialogue. Aussi, certains dialogues me semblaient quelques peu maladroits comme forcé, mais ça allait quand même. La narration nous offre aussi une touche d'humour et va avec le reste et surtout, avec le personnage principal. Un des reproches que j'aurais néanmoins à faire bien qu'il soit contrebalancé par autre chose, est le côté homophobie ordinaire. Non, un garçon qui veut devenir princesse n'est pas gay. Et même si ça vient d'un personnage qui aurait pu sortir ça, personne ne le corrige réellement. Et le côté "harcèlement sexuel" de Nadia du point de vue de Marguerite m'a légèrement refroidi. Néanmoins, le fait que Marguerite explique à Achille qu'il a le droit de pleurer et d'aimer des trucs qu'on désigne pour "les filles" était plutôt cool. Ca j'ai bien aimé. En soit, c'était un bon petit livre, qui est à lire en buvant du thé avec des cookies (chose que je n'ai pas fait, en fait, mais j'avais un chat, aussi, pour m'accompagner.)

C'est une histoire loufoque et légère. On navigue entre rêve et réalité et on se demande parfois si cette brave Marguerite n'est pas tout simplement atteinte mentalement. C'est d'ailleurs ce qui apporte de l'humour à l'histoire : le personnage est complètement décalé, ce qui n'est pas déplaisant.

Notre héroïne est aussi touchante et bienveillante. Elle n'hésite pas à aider son prochain. La relation qu'elle noue avec le jeune Achille est attendrissante. On aborde également un sujet très sérieux avec le harcèlement dont est victime le garçon et dans lequel elle voit un parallèle avec sa propre enfance. Ses relations vont s'étendre à d'autres personnages au fil du livre, ce qui rend l'histoire très complète.

Le style est très agréable. Les paragraphes sont assez courts. Les nombreuses péripéties donnent du rythme au récit et on a rapidement envie d'avancer dans la lecture pour éclaircir le mystère.

Un livre sans prise de tête avec une histoire intéressante. Idéal pour se détendre.