- N'est ce pas le temps du mensonge, de la mystification ? Suis-je un être ou une image, un corps ou une autorité, une pierre dans un jardin fané ou un arbre rigide ? Dis-moi, qui suis-je ?
Si la femme chez nous est inférieure à l’homme, ce n’est pas parce que Dieu l’a voulu ou que le Prophète l’a décidé, mais parce qu’elle accepte ce sort. Alors subissez et vivez dans le silence !
Être une femme est une infirmité naturelle dont tout le monde s'accommode. Être un homme est une illusion et une violence que tout justifie et privilégie. Être tout simplement est un défi.
Dans les bras endoloris de mon corps, je me tiens,
je descends au plus profond, comme pour m’évader.
Je sursaute au cri de la jument envoyé par l’absent.
Mon corps lentement s’ouvre à mon désir,
je le prends par la main, il résiste, la jument cavale.
Je m’endors, enlacé par mes bras
Vous vous acharnez sur une absence
ou à la limite une erreur. Je suis
l’un et l’autre peut être »
« J’ai perdu la langue de mon corps »
« Je suis las et lasse de porter mon corps, ses insinuations
sans pouvoir ni les repousser, ni les faire miennes
avec un désir que je ne peux nommer »
j’ai compris que tu portes en toi une infirmité : ton ventre ne peut concevoir d’enfant mâle; il est fait de telle sorte qu’il ne donnera – à perpétuité – que des femelles. Tu n’y peux rien. Ça doit être une malformation, un manque d’hospitalité qui se manifeste naturellement et à ton insu à chaque fois que la graine que tu portes en toi risque de donner un garçon.
Il est des émotions qui vous marquent pour la vie.