Je jongle dans une zone où la vérité est toujours infirme,des paralysies de langue protégeant les mensonges organisés.
Dans nos corps resserrés par des générations de l'exil répété, nous savons le peu d'espace qu'on nous laisse.
Il tape comme un professionnel
mais il n’y a pas de match,
c’est gagné d’avance contre
l’adolescent frêle monté en graine,
qui ne riposte pas.
A dos de chameau.
Je leur fais visiter les oasis.
La lumière éclabousse les mots dans ma bouche.
Je suis heureuse.
Pardon,pardon,pardon.
Pardon pour tout le mensonge à venir.
Pardon pour tout l'amour qu'on m'arrache
petit à petit du cœur.
Tu as un dos immense comme la plaine à éléphants.
l'ombre n'est pas froide quand le ciel est bleu.
Elle est encore désir...
la lumière éclabousse les mots dans ma bouche.
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Alors,vas-y!
Regarde-moi!
Je suis là,devant toi.
Je suis ton remède,ta potion.
Regarde moi.
Je suis là pour ça moi.
ça hurle. Je ne veux plus rien entendre. Rien. J'entends étouffé. Je suis du bois tout resserré. Je suis du bois. Je n'ai plus de jambes plus de pieds. je suis quelque chose de dur et de léger dans l'air. Plus de poids. Je n'existe pas.
Tu fais de la musique quand le vent souffle dessus.
C'est toujours un drôle de vent,
et ta musique, elle est triste,
toujours.