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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
1958, une petite fille de cinq ans, ses trois aînés, leur papa tunisien et leur mère italienne. Guerre d'Algérie, une prison dans l'Est des Aurès, dirigée par le papa ; c'est là qu'ils vivent tous les six.
Apprendre à se cacher, à composer avec les deux parties en conflit :
« Nous sommes détestés des deux côtés parce que nous n'appartenons complètement à aucun. »

Exil en France, dans un appartement trop grand, inconfortable, froid, sale. S'habituer au pays, au climat, raconter aux copines ce qu'elles veulent entendre : une certaine image de l'Orient (des palais, des sultans, des trésors et des princesses voilées...).
Une mère déprimée, un couple parental qui connaît des turbulences. La petite fille assiste à ces drames d'adultes qui se jouent devant elle mais dont on ne lui parle pas. Elle quête désespérément l'attention maternelle, elle attend des preuves d'amour en retour. Elle en a, mais les mêmes que celles de ses frère et soeurs, ça lui semble trop mécanique, ça ne lui suffit pas...

J'ai longtemps aimé ce genre de témoignage, notamment sous la plume d'Annie Ernaux. J'y reviendrai peut-être, mais je sature depuis quelque temps.
J'ai suivi mollement ce récit saccadé - assemblage de souvenirs juxtaposés, d'impressions. La forme est elliptique, il faut lire entre les lignes, deviner qui est ce 'tu' changeant. Je n'avais pas envie de faire cet effort.

Je n'ai trouvé aucun intérêt dans cette auto-fiction, peut-être en raison de ce style qui évoque un journal intime, aux vertus thérapeutiques pour l'auteur, certainement, mais qui m'a ennuyée du début à la fin...
En commençant cet ouvrage, je sortais d'un livre vif, pertinent, à la plume recherchée, efficace, percutante - cela doit expliquer aussi en partie ma déception.
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C'est le premier ouvrage de Jeanne Benameur que je lis. J'avoue être un peu décontenancée par le texte que j'ai choisi. Est-ce ce dernier qui n'est pas représentatif du style de l'auteur, ou au contraire, est-ce une marque de fabrique ?

Dans ce court roman (probablement autobiographique….), Jeanne Benameur donne la parole à une fillette, née d'une double culture, et déracinée à son pays natal alors en plein conflit. Cette fillette s'adresse tour à tour aux différents personnages de sa famille dans de court petits textes qui se succèdent. Tout cela forme un ensemble assez hétérogène dont j'ai eu du mal à dégager une ligne directrice.
Mas c'est davantage l'écriture qui m'a laissé sur le bord du chemin ; une écriture que j'ai trouvée assez sèche, parfois brutale ; une écriture particulière en tout cas qui honnêtement ne m'a guère donné envie d'y revenir. A moins de ne pas avoir choisi le meilleur ouvrage pour faire connaissance avec l'auteur……

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Jeanne Benameur raconte dans ce petit roman autobiographique la difficulté et la richesse du double héritage de la narratrice, de père arabe et de mère italienne, ainsi que leur exil en France au moment de la guerre d'Algérie.
Le livre est court, et heureusement : je m'y suis ennuyée du début à la fin.
L'auteur s'essaie à un style façon "journal intime", simple, censé être celui d'une enfant de cinq ans, sauf qu'aucune enfant, de cinq ans ou plus, n'utiliserait ces images, n'aurait ce regard parfois lucide mais pourtant toujours extrêmement partial et partiel. Sans compter ce qui est devenu un cliché de la littérature contemporaine, ces personnages non nommés, ou juste avec une initiale, ce "tu" instable dont on peine à savoir de qui il s'agit et une furieuse manie d'aller à la ligne en permanence, et mon ennui est vite devenu agacement.

Ajoutez à ça, une temporalité linéaire mais spasmodique, beaucoup de non dit, une intrigue réduite à la portion congrue, je ne vois pas ce que ce livre fait en littérature jeunesse.
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