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Premier roman de l'auteur, ce titre pousse à réfléchir et je pense qu'il pourrait plaire aux adeptes du genre car il est bien écrit et se lit facilement. D'ailleurs, si vous aimez ce genre d'ouvrages, les éditions Don Quichotte regorge de petits trésors de textes engagés sur des sujets d'actualité.
Lien : https://unepauselivresque.wo..
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D'une hypothèse amusante et géniale (les Aoûtiens décident, sans se concerter de ne pas rentrer, de rester encore un peu), l'auteur fait un livre drôle, qui se lit facilement. On voit l'impact au plus haut sommet de l'état de ce "burn-out" généralisé. S'il fait réfléchir (et donne des idées!), ce roman m'a laissé un peu sur ma faim : certes, les Aoûtiens ont décidé de ne pas parler aux médias.... mais j'aurais bien aimé avoir leur point de vue dans le livre, qu'on raconte ce qu'ils font, etc..
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J'attendais beaucoup de ce roman, dont le pitch m'avait plu d'emblée. Des millions de Français qui, sans se concerter, décident de prolonger leurs vacances et de ne pas rentrer, quelle merveilleuse idée de départ ! Déjà dans ma tête se formaient toutes sortes d'hypothèses sur la raison de cette rébellion. Et là, première déception : il semble qu'eux-mêmes ne savent pas ce qui leur arrive. Puis au fil des pages, on commence à pointer les coupables : le surmenage ; le mode de travail actuel, trop stressant et obnubilé par les performances ; les vilains patrons. Bien loin des rebelles que j'imaginais, les Aoûtiens sont présentés comme des victimes.

Et nous voilà donc sur les traces d'un fonctionnaire ennuyeux dont on ne sait rien, qui, missionné par son ministère, part à la rencontre de ces Aoûtiens qui ne veulent pas rentrer, on ne sait toujours pas trop pourquoi non plus. Pendant plus de 130 pages, il ne se passe rien. Je rappelle que le livre en fait 170.

Les personnages sont des caricatures superficielles, on ne sait rien d'eux. Sans parler des Aoûtiens, qui refusent purement et simplement de s'exprimer : ils ne veulent rien dire, rien expliquer. Non non, même pas à vous, chers lecteurs. Vous n'apprendrez rien à propos d'eux, de leur vie, de leurs pensées. Nada.

Plus qu'une histoire, donc, Stéphane Benhamou nous livre une critique satirique de la société d'aujourd'hui, du monde du travail, tout ça placé dans un contexte politique très actuel. En effet, le traitement réservé aux Aoûtiens dans leurs lieux de villégiature prolongée évoque clairement la question de l'accueil des réfugiés et de la montée des extrêmes. On y voit la société se diviser en deux camps : d'un côté, les Aoûtiens et ceux qui les soutiennent ; de l'autre, ceux qui voient en eux des déserteurs, des profiteurs indésirables, voire des ennemis de la France. Certains des protagonistes ne sont pas sans rappeler certains hommes ou femmes politiques actuellement en course pour l'élection présidentielle. On en sourit, parfois. Mais moi qui ne suis pas vraiment branchée politique (et encore moins politique française), ça m'a laissée sur ma faim. J'aurais voulu une raison plus extraordinaire expliquant le non-retour des vacanciers. J'aurais voulu des personnages plus profonds, plus attachants. Même la fin n'apporte pas de vraie réponse. Ou alors, je ne l'ai pas comprise.

Quoi qu'il en soit, la déception est à la hauteur des espoirs que j'avais placés dans ce livre. Cela étant, je sais que d'autres chroniqueurs et blogueurs l'ont beaucoup aimé, alors peut-être que je suis simplement passée à côté.
Lien : http://depagesenlivres.be/bl..
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Nous sommes fin août en France, et les autoroutes sont vides. Même Martine n'est pas rentrée de ses vacances.

Mandaté par son ministère, Michel est chargé de comprendre pourquoi. Il se rend donc à Moustiers, petit village des Alpes de Haute Provence, pour tenter d'analyser ce phénomène désespérant.

Sauf qu'il n'y a pas d'explications : les aoûtiens n'ont pas envie de rentrer, c'est tout.

J'ai aimé découvrir la désorganisation de la société qui en découlait ; les dirigeants qui cherchaient à comprendre et ceux qui voulaient employer la manière forte. Même le porte-parole de Mme Merkel intervient dans l'affaire.

Un roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais qui m'a fait passer un bon moment.

L'image que je retiendrai :

Celle des autoroutes vides de monde à la fin du mois.
Lien : http://alexmotamots.fr/la-re..
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Voici un livre qui me laisse un avis mitigé!
C'était plutôt bien partit, un thème original, le sourire vient vite, les pages se tournent, un début de lecture très agréable!

La satire sociale est efficace, c'est bien vu,du monde du travail au ministère, chacun en prend pour son grade!

Mais pourtant, une lassitude s'est vite installée... la magie n'a pas opéré... il m'a manqué quelque chose.
Trop factuel pour moi je pense. J'aurais aimé qu'un personnage ou deux soient plus creusés, un peu plus d'émotions, de sentiments...

Bref, un avis en demi-teinte pour cette nouvelle lecture de la rentrée littéraire 2016:
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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au début j'ai trouvé l'idée originale. Cynique, mais trop de longueurs et une fin qui m'a ennuyée.
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Contrairement aux autres années, les aoutistes ont décidé de ne pas reprendre le travail et ce sans se concerter!! Pourquoi?jusqu'à quand??? Telle est la question que se pose Michel, envoyé du Ministère pour trouver une solution à ce problème inédit...
Livre un peu long, où on suit Michel dans sa quête..On y voit les raisons du mal être français, les travers de la politique...
Interessant sous certains aspects mais loin de m'emballer....
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Ah ! Prolonger encore cet état de vacance, cet abandon d'un temps uniquement rythmé de rentabilité, ces moments offerts-ouverts à notre seul gré... Ah ! Rester là où les congés estivaux nous ont portés, immergés dans le bleu et dans l'oubli du bureau, de l'usine, de l'école, maîtres de nos journées et de nos nuits... Qui n'en a jamais rêvé ? Qui, un jour, n'a pas prononcé, mi-figue mi-raison, ce souhait improbable : "Et si on ne rentrait pas ?"
Oui après tout que se passerait-il si "on ne rentrait pas" ? Si les vacanciers du mois d'août décidaient, sans s'être concertés, de bouder autoroutes, embouteillages, retours, bison futé et autres jalons d'une rentrée forcément morose, qu'adviendrait-il ?
C'est à partir de cette situation initiale stimulante qu'est construit le premier roman de Stéphane Benhamou : les "Aoûtiens" prolongent leurs vacances et repoussent leur rentrée à une date ultérieure. Employé au Ministère des Transports, Michel Chabon (faut-il voir dans ce patronyme un clin d'oeil au roman uchronique de Michael Chabon ?) est justement parti vers le Sud pour remplir sa mission : vérifier la pertinence et le style des affichages lumineux sur les autoroutes. Comme il est sur place, il est chargé par le ministre lui-même d'enquêter sur les motivations de ces vacanciers réticents qui refusent de laisser la place aux touristes de septembre. Sauf que personne ne souhaite se justifier ou s'expliquer. Comme le Bartleby de Melville, ils préfèrent simplement "ne pas". Mais leur obstination silencieuse est cause d'une crise sans précédent...
"La rentrée n'aura pas lieu" m'a prise à contrepied car (j'ignore pourquoi) je m'attendais à un traitement comique, voire burlesque, de ce sujet excitant. Or il réfère davantage à une satire plus cruellement grinçante que drôle. Menant l'idée de départ jusqu'au bout et explorant toutes les conséquences économiques, sociales, politiques, morales d'un tel refus de rentrer, l'auteur offre le reflet de notre société actuelle et l'image que nous rend ce miroir ne prête pas tellement à rire. Rapport au travail, aliénation, processus d'exclusion, rejet de l'Autre, mercantilisme, populisme, appel à la haine, lassitude, dépression... la fable que nous conte Stéphane Benhamou passe notre présent à la moulinette pour en faire saillir les dysfonctionnements.
Pour moi le propos eût peut-être pris davantage de virulence si l'écriture en avait été plus fluide. L'emploi systématique du discours indirect libre m'a semblé alourdir le récit et en gommer la vivacité. Je me suis parfois ennuyée pendant cette lecture, alors que l'histoire me paraissait passionnante, car j'attendais plus de dynamisme et d'énergie dans le fil narratif.
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Imaginez la France en été ! Nous sommes au mois d'août et, comme d'habitude un fort pourcentage de travailleurs, employés, cadres et même personnages politiques se dorent au soleil, envahissent les campings, randonnent en montagne, récupèrent d'une année stressante. Rien que de très normal ! Oui, mais voilà que le mois touche à sa fin, que bison futé commence à voir rouge et même noir. Enfin, quand je dis qu'il commence à voir, il faudrait plutôt traduire par : il commence à prévoir. le sens des retours est dans toutes les têtes, les péages d'autoroutes prêts à déverser des hordes de véhicules, la SNCF à affréter des trains supplémentaires, à embaucher nombre de gilets rouges pour l'information des voyageurs et les ministres à se retrouver pour leur conseil de rentrée. Sauf que cette année-là…
Le sujet du premier roman de Stéphane Benhamou "La rentrée n'aura pas lieu" est des plus originaux. Il part de l'idée que sans mot d'ordre aucun, sans concertation, sans l'ombre d'un collectif ou d'une organisation quelconque, les quelques onze millions d'"aoûtiens", comme on les appelle, décident de ne pas rentrer, de ne pas reprendre leur travail, de ne pas quitter leur lieu de villégiature. Oui mais, doivent arriver les vacanciers de septembre. Où vont-ils trouver refuge ? Comment vont-ils être intégrés ? Comment la vie laborieuse va-t-elle reprendre son cours ?
A partir de cette situation l'auteur analyse de manière très complète à la fois le problème de l'afflux de populations dans des endroits inappropriés, on n'est pas loin de celui, actuel et réel des réfugiés, et du rapport au travail. de manière très humoristique on assiste au vent de panique engendrée par cette désobéissance, au ballet d'experts en tout genre chargés d'étudier le phénomène, aux prises de position du MEDEF, des banquiers et autres grands personnages – ou petits – de la sphère politique.
Tout cela est bien drôle, l'humour est décapant, l'imagination débordante et pourtant… pourtant, si j'ai aimé le fond, c'est toujours intéressant les contre-pieds, il m'a manqué quelque chose dans la forme. Je n'ai pas éprouvé de réel plaisir à l'écriture du romancier. Je l'ai trouvée sans légèreté, sans poésie, trop classique, trop administrative peut-être. En un mot je n'ai pas trouvé de ramage se rapportant au plumage et je le regrette.
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Un récit amusant, cynique, aux forts accents de possible (ex : la panique dans les ministères, où ne connaissant pas les agents, on met la main sur le lambda pour l'envoyer en mission). Beaucoup, de tous ordres, sont égratignés au passage, souvent à juste titre,  c'est fait avec légèreté et humour au début. Malheureusement, à mon goût, la fin fait "pschitt" comme un pétard mouillé. 

C'est très court (trop), ça se lit vite, et au final, ça laisse un petit goût de déception. 
Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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