"As-tu reconnu d’une douce haleine,
Un vestige encore, à Na’f, aujourd’hui ?
Le vent va et vient, et des vies enfuies
Il ne reste qu’une trace à peine.
La bise violente emporte à l’entour
La masse et l’écho des nuages noirs.
Revenu là-bas, j’ai bien cru revoir
Sur ces traces d’hier un ancien amour.
Devant ces lieux montaient à ma mémoire
Des souvenirs qui jamais ne mourront.
Au midi d’al-Khayf, ô ...
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