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3,57

sur 196 notes
"Les immortalistes " de Chloé Benjamin ( 416p)
Ed. Stéphane Marsan

Bonjour les fous de lectures....

Voici un livre qui présentait une idée de départ intéressante mais qui, hélas ne m'a pas enthousiasmée plus que cela.

1969
Les quatre enfants d'une famille juive cassent leurs tirelires pour se rendre chez une voyante.
Celle-ci les reçoit un par un et ne leur fait qu'une seule révélation: la date exacte de leur mort.
Les enfants sortent bouleversés.
Les années passent et nous suivons les quatre protagonistes dans leurs vies.
Chacun va vivre selon ses choix et ils vont se rendre compte que les prévisions de la voyante s'avèrent exactes et qu'ils ne pourront les déjouer.
Le plus jeune disparaîtra à 20 ans et l'aînée à plus de 80.
Chaque membre de la fratrie ayant eu un destin étrange et tourmenté.

Voici un récit sur la famille, le deuil qui se voulait ambitieux, mais...

Si le roman démarre bien, on se lasse tasse vite et chez moi, la sauce n'a pas pris, hélas.
J'ai ressenti très peu d'empathie pour certains protagonistes ( que j'ai même trouvé franchement agaçants) et le sujet, bien que sérieux et intéressant, m'a semblé traité à la légère.
(Cela est peut-être du à la jeunesse de l'autrice? ).

C'est long.. presque 500 pages, beaucoup trop long et de moins en moins passionnant au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture.

Dommage ! un gros "flop" pour moi;

On peut cependant se poser la question : quel choix ferions-nous si nous connaissions la date de notre mort ? notre vie s'en trouverait-elle chamboulée ? oui certainement mais en sommes-nous certains ?
Essayerions-nous de contrer le destin ? En aurions-nous la force ?
A vos réflexions....

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Reçu dans une box littéraire, ce roman ne fait pas forcément partie de mes lectures habituelles. Car il s'agit bien d'un roman, pas un thriller, pas un policier, pas de science-fiction, un roman basée sur une saga familiale.

On suit l'histoire de 4 frères et soeurs qui consultent un jour une voyante et leur prédit à chacun la date de leur mort.
A partir de là, le roman se divise en 4 parties, une par membre de la famille, à travers les époques.
On suit donc les évolutions de chacun dans le contexte sociétal de la période.

Soit on accroche, soit on décroche.
Car il s'agit bien des destins de chacun qui sont décrits, pas de spiritisme, de course contre la mort. Au vue du titre, on aurait pu s'attendre à quelque chose déviant vers la SF, mais pas du tout.
La psychologie des personnages est bien développée, le caractère de chacun, les relations familiales, et surtout à quel point le fait de savoir qu'on va mourir à une date déterminée peut nous amener à mener notre vie différemment.

Un beau roman sur le sens de la vie, la famille, la peur de la mort.

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Quatre frères et soeurs, âgés de 7 à 13 ans, décident de rencontrer une voyante pour connaître la date de leur mort. Il ne leur restera plus, ensuite, qu'à essayer de vivre avec ce savoir.
Cette idée de départ, effrayante et attirante, m'a forcément fait plonger dans ce roman. Mais la mayonnaise n'a pas pris.
Malgré le travail indéniable fourni par l'auteur, il m'a semblé que l'histoire manquait parfois de maîtrise ; certes, Chloé Benjamin est très jeune, mais lorsque l'on se lance dans l'écriture d'un roman de 500 pages, mieux vaut être solide et constant. Or, cette lecture m'a paru trop légère, comme si l'auteur se contentait d'effleurer la gravité de son sujet -exception faite de quelques réflexions existentielles manquant toutefois de profondeur.
En outre, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, tous égoïstes, et plusieurs invraisemblances m'ont surprise. Mais j'ai surtout été très déçue de découvrir, au détour de quelques phrases, le secret de certains tours de magie. Néanmoins, j'ai apprécié la description d'un New York et d'un San Francisco qui n'existent plus que sur des polaroids jaunis, et le récit des fameuses scènes de magie.
Je regrette que l'auteur ait si mal exploité son idée de départ, quand même géniale ; et j'espère que la maturité lui permettra d'écrire de très bons romans à l'avenir, car son talent est indéniable.
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J'aime bien la science fiction, et je trouve souvent que c'est trop peu mis en valeur. Alors, quand je vois un livre "type SF" dans la littérature grand public, sans pour autant qu'il s'agisse d'un livre trop extrême (Musso, pour ne pas le citer par exemple), je suis toujours intrigué.

Ici, le pitch est quand même sympa : une fratrie découvre en même temps la date de mort de chacun. Qu'est ce que ça change ?

Evidemment, un pitch pareil, ça peut être très prometteur comme désespérant. En pratique, j'ai trouvé ça ici plutôt réussi. Plutôt bien écrit, plutôt bien pensé. Plutôt agréable à lire aussi ! La seule limite que je lui trouve, mais elle justifie une note moins bonne que l'excellence, c'est que je trouve que l'ensemble manque de liant. Un bon livre du coup, avec plus de potentiel que réellement exploité ceci dit, à mon humble avis :)
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Pfiouuuuuu que dire? C'est un livre qu'il faut absolument lire, il ne faut pas passer à côté, ce serait trop triste.... Dès les premières lignes, l'on ne peut plus s'en détacher.... Il a hanté mes journées et mes nuits.... Et je vais bien avoir du mal à en parler, les mots me manqueront forcément...

L'écriture est fluide, élégante et percutante. Je ne regrette qu'une chose : que Chloé Benjamin ne puisse me faire rêver une autre fois là tout de suite. Puisqu'il s'agit de son second roman, que le premier n'a pas été traduit et que, pour l'instant, aucun roman ne semblerait pointer le bout de son nez... Et c'est réellement un drame. Je peux vous assurer qu'après une telle merveille, j'aurais lu tous les romans de cet auteur jusqu'à plus soif.

L'intrigue est addictive, amène à réfléchir sur la problématique qui nous a tous un jour interpellée : si nous savions avec certitude la date de notre mort, que ferions-nous de notre vie? le thème aurait pu très bien être traité avec une facilité vulgaire... Il n'en est rien.... Il s'agit plutôt d'une fresque familiale et c'est le lecteur qui construit les ponts et mène sa réflexion sur cette problématique qui n'est pas lourde dans le roman, à peine évoquée ici et là... C'est majestueux!

Les personnages sont tous extrêmement attachants (et même là ce n'est pas le mot "attachants".... le vocabulaire me manque... On les aime vraiment.... J'écris cela en pensant à Simon notamment et mon coeur se noue.... J'ai souffert avec lui.... avec eux....). Ces personnages sont tous voués à un destin tragique certes (comme nous tous au demeurant), mais leur vie entière s'en trouve bouleversée... leur rapport à la mort également. Chaque personnage est bien différent empreint d'une meurtrissure, atypique... Ils sont bouleversants....

Ai'je encore besoin d'en rajouter... Alors oui... Il me faut également parler du contexte historique, la culture des années 80 jusqu'aux années 2000 qui est décrite avec précision, l'ambiance des grandes villes américaines : New York, Las Vegas,San Francisco. Je me réconcilie depuis quelques temps avec la littérature et la culture américaine. Et ce roman m'y aide grandement...

Il est NECESSAIRE de lire ce roman....
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Difficile d'exprimer ce que l'on pense d'un livre lorsqu'on a déjà eu du mal, tout le long de la lecture, à définir avec plus ou moins de précision, ce qu'on a ressenti au moment où ça se produisait. Alors l'expliquer à froid, plusieurs jours après lecture, c'est encore autre chose.

Une fratrie de quatre enfants se rend chez une voyante afin de connaître la date de leur mort. La suite, Chloe Benjamin nous la raconte en quatre parties qui correspondent chacune à un personnage, en partant de 1978 et en changeant de personnage à la mort du précédent. Autrement dit, on vit la douloureuse expérience d'accompagner des personnages pendant des dizaines de pages, on vit leur vie, on aborde des sujets graves et importants (l'homosexualité, les débuts du SIDA, le racisme, le féminisme, l'émancipation de la femme, le droit pour une femme d'occuper une place masculine, l'Histoire des juifs et des Roms, la longévité, les expériences sur les animaux, l'abandon d'un enfant…) et tout d'un coup, pouf, plus de personnage. le lecteur devient orphelin mais pour les autres protagonistes, la vie continue alors on doit avancer et faire son deuil très rapidement.
Ce procédé m'avait énormément plu dans Chaînes de Solène Bakowski où l'on sait dès le départ que le personnage va mourir. Autant vous dire que j'ai lu la première partie des Immortalistes avec la boule au ventre ; à la fois anxieuse et impatiente de savoir ce qu'allait faire l'auteure de son concept.

Et elle s'en est brillamment sortie même si j'ai parfois trouvé le style léger et les faits très vite expédiés, et certains passages un peu moins intéressants (et que j'ai donc trouvés longs). Cependant, je dois dire que ce livre est novateur et passionnant. Chaque personnage a sa propre façon de gérer le fait de connaître la date de sa mort et donc, de vivre le temps qui lui est imparti, même si cela veut dire le gâcher. Au centre des questions existentielles des uns et des choix des autres ; la famille. Les Gold sont autant soudés qu'ils se déchirent et chaque membre a quelque chose à apporter au lecteur. le tout est touchant autant qu'il est déchirant, et accompagner cette famille signifie vivre le meilleur comme le pire.
J'ai été profondément touchée par certains d'entre eux, Simon et Varya notamment, et j'ai ressenti des choses jusqu'au fin fond de mon coeur, là où se cachent certains sentiments que j'étouffe et que je n'ai pas forcément su contenir avec ce roman. La lecture a parfois été éprouvante, douloureuse, les larmes que j'ai pu verser ont été glaciales et déchirantes, et finalement, la séparation avec ce livre a été compliqué et ne s'est jamais réellement produite.

Difficile d'en parler, difficile de s'en détacher, Les immortalistes est un roman qui se vit et qui ne s'explique surtout pas. C'est aussi cela qui fait sa beauté, de m'avoir tant fait ressentir (souffrir parfois, c'est vrai) et que je suis incapable d'expliquer. En définitive, on ne le quitte pas vraiment. Dire que ce roman continue de vivre bien après qu'on l'ait refermé peut sembler cliché, ridicule ou stupide, et pourtant… Chaque fois que je repense à ce livre, à sa lecture et à ce que je ressens, un nouveau sujet, une nouvelle interprétation ou une autre façon de voir les choses éclot, comme si j'avais eu besoin de tout ce temps pour le comprendre. Comme si inconsciemment, en tâche de fond, mon cerveau continuait d'analyser ce roman…
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Déception... J'ai même eu du mal à le terminer alors que j'étais très enthousiaste en le commençant !
L'histoire : par jeu, et par défi, 4 jeunes frères et soeurs se rendent à tour de rôle chez une voyante qui va leur prédire la date précise de leur mort ! Entre superstition et suspicion (peut-on vraiment prévoir le futur?), chacun va se confronter à son destin et tenter de mener sa vie du mieux possible jusqu'à la date fatidique.
Connaître la date de sa mort influence t'elle notre manière de vivre ? Est-il possible de défier les présages ou sommes nous dès lors conditionnés par cette annonce inéluctable ? Certains personnages comme Simon et Klara m'ont beaucoup touchée et le contexte historique intéressée, d'autres m'ont vraiment agacée ! Bref, un roman en demie teinte malgré de très beaux passages!
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J'aime beaucoup les romans qui parlent de fratries et celui-ci, Les immortalistes, m'a plu d'emblée, sauf que cet effet s'est amenuisé vers la moitié du récit pour reprendre de l'intérêt vers les dernières pages.
Varya Gold, treize ans et ses frères et soeur, Daniel, Klara et Simon, décident, sur un coup de tête, de consulter une voyante dont la spécialité est de prédire la date de leur mort. « Si la prophétie est un boulet, le crédit qu'il lui accorde est sa chaîne (...) »
Le roman se construit donc autour des destinées des quatre enfants devenus adultes et de leurs morts imminentes et prévisibles.
L'originalité est au rendez-vous mais ce qui a manqué, à mon avis, c'est un peu plus de profondeur pour chacun des personnages. On reste en surface et de ce fait, les agissements de chacun deviennent difficiles à endosser pour le lecteur. Les figures parentales, à elles seules, auraient gagné à plus de développement, donnant ainsi une certaine rondeur à l'histoire, dont l'ancrage dans la deuxième moitié du XXe siècle est particulièrement bien rendu.
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Les immortalistes nous emmènent au coeur d'une saga familiale assez dramatique qui va nous être contée dans un style irréprochable, pour un premier roman c'est même impressionnant.
Varya, Daniel, Klara et Simon sont des enfants de 7 à 14 ans aux caractères déjà très affirmés bien que très différents, une belle et vraie fratrie.
Quand Daniel persuade ses frères et soeurs de consulter une voyante de passage en ville, il ne sait pas qu'il vient d'ouvrir la boîte de Pandore et que la graine qui va être déposée au fond de chacun d'entre eux va les transformer définitivement, comment vivre désormais en connaissant le jour de sa mort ? Comment appréhender sa vie dans ces conditions quand on est encore un enfant ?
Une famille juive pratiquante, un père doux et discret, une mère autoritaire et aimante, une fois le contexte posé, nous allons suivre la destinée des quatre frères et soeurs à travers le prisme de cette malédiction.
A partir de là il est difficile d'en dire beaucoup plus sans en révéler trop et nuire à la découverte de cette histoire qui réserve son lot de surprise, car chacun va affronter son destin de façon différente malgré tout.
Ce qui m'a impressionné c'est avant tout la justesse des rapports intra familiaux avec ses non dits et ses "je t'aime moi non plus", le silence peut faire plus de dégâts que bien des règlements de comptes salvateurs, la culpabilité et la difficulté à pardonner peuvent se révéler toxiques par les regrets qu'elles génèrent après coup, quand il est malheureusement trop tard.
C'est, selon mon ressenti un drame en quatre actes qui nous est proposé, je suis frustré de ne pas pouvoir développer sans en dire trop, la force de ce récit est justement de ne pas faire dans la facilité, certains appartenant à des familles dites nombreuses pourront même se retrouver par moments dans cette histoire tristement plausible.
Une histoire qui dégage une certaine puissance, qui hésite entre espoir et fatalité, qui nous parle aussi d'amour fraternel, un petit frère ou une petite soeur resteront toujours un petit frère et une petite soeur pour leurs aînés quoi qu'il puisse arriver...
Une lecture qui fait mouche, de celles qui peuvent être marquantes.
Il me reste à remercier Céline (Cetsak) qui m'a incité à cette lecture ;)
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Le thème me semblait vraiment intéressant : comment vivre sa vie lorsque l'on connaît la date de notre mort.

J'ai beaucoup aimé le premier chapitre, où l'on découvre quelqu'un qui veut pleinement vivre sa vie.

Malheureusement, plus les pages avançaient, plus je me suis ennuyée.

Alors oui, ce livre questionne, mais je ne me suis pas du tout plongée dans l'histoire, je ne me suis pas attachée aux personnages et je n'ai pas non plus ressenti d'émotions pendant ma lecture.

Dommage..
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