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3,57

sur 193 notes
"Les Immortalistes" de Chloe Benjamin offre une idée initiale intrigante, mais malheureusement, l'exécution laisse à désirer. Malgré un début prometteur, l'histoire devient rapidement répétitive et les personnages manquent de profondeur, rendant difficile pour le lecteur de s'attacher à eux. de plus, le rythme langoureux du livre donne l'impression de faire du surplace, ce qui nuit à l'engagement du lecteur et à l'évolution de l'intrigue. Certaines scènes crues semblent être incluses de manière peu justifiée, n'ajoutant rien à l'intrigue globale. En fin de compte, bien que l'idée centrale du livre soit intéressante, son traitement ne parvient pas à captiver pleinement, m'amenant finalement à abandonner le livre, une issue rare dans mes lectures habituelles.
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Qu'est-ce qui se passerait si, dans.notre plus tendre enfance, on nous révélait la date précise de notre mort ? C'est ce qui arrive à la fratrie que nous dépeint l'autrice.
On découvre au fil des pages, des personnes torturées chacun à leur façon. La frontière entre la vie et l'auto-destruction est brouillée.
L'autrice nous donne une leçon de vie : la mort arrive inévitablement mais il ne faut pas se focaliser dessus. Il ne faut pas vivre dans la peur, parce que le temps qui s'écoule ne se rattrape pas. On ne revient pas en arrière.
Un roman marquant sublimé par un style impeccable et une belle plume.
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Ce livre m'a laissé une drôle d'impression. D'un côté, tout n'est absolument pas rose du tout et on se prend d'affection pour certains de la fratrie. On comprend ce qui leur arrive et on a envie d'agir avec et pour eux. le bémol est qu'ils parlent bcp de judaïsme alors qu'ils ne sont pas pratiquants (sauf le père). On sent tout le temps l'héritage des juifs d'Europe et ça m'a dérangé. Sinon, intéressant et on se question sur notre vie et notre destin.
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Un très bon roman.

Eté 1969 à NY. Les membres d'une fratrie, deux jeunes garçons et deux jeunes filles, entendent parler d'une vieille diseuse de bonne aventure qui est capable de prédire la date de la mort de tous ceux qui viennent la consulter. Poussés par la curiosité, ils y vont ensemble et repartent donc chacun avec la fatale prédiction.

Le roman nous raconte la vie de chacun d'entre eux jusqu'à sa mort : Simon, le jeune homosexuel qui n'ose faire son coming-out à et part à San Francisco avec sa soeur, Klara, qui elle veut devenir magicienne... le dernier frère et la deuxième soeur restent à NY près de leur mère Gertie.

L'intrigue s'étale sur plusieurs dizaines d'années et chaque personnage a un parcours singulier. Ce roman au concept assez original est très agréable à lire (la preuve en est que je l'ai dévoré en deux jours) et nous fait connaître des personnages attachants. Leurs différences permettent de ne pas lasser le lecteur, tout en offrant un éclairage particulier sur leur famille : l'autrice évoque finement les liens familiaux, le temps qui passe avec ses regrets, les choses que l'on n'a pas dites...
Comment le fait de connaître la date de sa mort oriente-t-elle ou non sa destinée...

Une belle lecture.

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Attention, saga familiale ! Varya, Daniel, Klara et Simon sont des frères et soeurs, famille juive pratiquante, père doux et aimant, mère moins douce mais tout aussi aimante... Un jour d'ennui de trop, Daniel les persuade de consulter une voyante de passage en ville, capable de déterminer d'un seul regard la date exacte de leur mort. Mais voilà… comment vivre avec cette information, et surtout, comment va-t-elle dévier le cours de leurs vies ? La voyante avait-elle raison, ou bien, sur la base de cette information, modifient-ils leur destinée ? Et en ont-ils vraiment ce pouvoir ? le livre est scindé en quatre parties, chacune dédiée à l'un d'eux. Entre fureur de vivre à tout prix, recherche de la magie et de l'émerveillement, vie (trop ?) raisonnable et recherche de la longévité, nous apprenons à nous attacher à chacun d'eux. Quelques scènes très crues pas indispensables selon moi, et les parties sont d'un intérêt inégal selon les personnages. L'histoire est prenante, mais au final l'impression est mitigée.
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Chloé Benjamin propose avec Les Immortalistes une saga familiale, aux accents dramatiques, et au scénario original.

A la fin des années soixante, au cours d'un été chaud ou tous les jours se ressemblent, quatre frères et soeurs décident - afin de tromper l'ennui - d'aller consulter "la voyante de Hester Street".
A tour de rôle, la diseuse de bonne aventure reçoit Simon, Klara, Daniel et Varya. Sans accepter aucune contrepartie financière, elle leur annonce la date à laquelle ils vont mourir.

Affabulations sordides ou don de voyance véritable ? Ce qui est certain, en tout cas, c'est que les enfants ont été fortement marqués par cette rencontre, et vont devoir vivre avec ces prédictions...

L'autrice scinde son roman en quatre parties, chacune étant dédiée à l'un des enfants, et à ses choix de vie.

* Simon - Carpe Diem !



* Klara - Rendre la vie plus belle, créer l'émerveillement



* Daniel - Choix de raison et vie de regrets



* Varya - Privation et longévité



* Mon avis :

* Une invitation à l'introspection :

Le roman de Chloé Benjamin invite chacun d'entre nous à s'interroger sur la vie, sur nos attentes, et sur les regrets qui risquent de nous venir dans nos derniers instants. Elle nous rappelle comme la vie est courte, et surtout, fragile. Nous avons tendance à vivre sans trop se soucier du lendemain, en se disant "je pourrais le faire plus tard". Pour la vie s'est arrêtée de façon abrupte. le message est, donc, clair : il faut profiter de la vie, poursuivre ses rêves, et ne pas attendre.

* Les personnages :



* Destin ou libre arbitre ?



En conclusion, Chloé Benjamin propose une saga familiale pleine de surprises. En partageant les vies de Simon, Klara, Daniel et Varya, elle emmène le lecteur dans un voyage introspectif à la recherche de soi-même. Elle nous rappelle comme la vie est fragile, comment la mort peut venir de manière impromptue ; elle nous rappelle comme il est simple de se laisser bercer par une vie sans encombre, mais comme s'alourdissent les regrets au fur et à mesure des années. Ode à la vie - malgré un ton la plupart du temps dramatique - le message est, en fin de compte, plein d'optimisme. Vivons, sans attendre, vivons nos rêves.
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Que faire quand on apprend l'âge de notre mort alors qu'on n'est encore qu'un enfant ? 4 frères et soeurs vont consulter une voyante qui leur annonce à quel âge ils vont mourir. Chacun et chacune fera sa vie en fonction de cette information : la flamber, faire comme si on ne savait pas, la protéger coûte que coûte voire la prolonger ?, etc. On suit ces 4 personnages attachants bien que différents, depuis les années 60, et on revit tout un pan de la fin du XXème siècle à travers eux ainsi que le début du XXIème.
C'est un roman assez original et très bien construit, qui frôle à la fois le fantastique et la science-fiction, tout en restant un roman contemporain. Il nous fait nous poser des questions sur notre existence même et ce que nous en faisons.
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Daniel, Varya, Klara et Simon veulent que leur été 1969 devienne mémorable et dans ce but, ils visitent une voyante qui leur annonce la date à laquelle ils vont mourir. Nous suivons alors chaque personnage dans sa vie : Simon cherche l'amour dans le San Francisco des années 1980, Klara vogue entre réalité et illusion à Las Vegas, Daniel travaille pour l'armée américaine du début des années 2000 et Varya se lance dans un projet scientifique autour de la longévité. Tous leurs choix de vie sont guidés par cette journée de leur enfance qui les suit et les hante.

C'était une lecture plaisante et j'ai bien aimé le concept de l'histoire. Les deux premiers récits sont, pour moi, trop rapides et pas assez développés. J'aurais adoré en connaître plus sur Klara, qui était mon personnage préféré, et donc j'ai été un peu déçue. L'intrigue autour de Simon est attendue, trop caricaturée à mon goût même si intéressante et touchante. Je n'ai pas accroché au personnage de Daniel et sa mort est idiote donc très déçue de ce côté-là. J'ai adoré en revanche l'histoire de Varya, même si certains points ont été un peu posés là au hasard.
Dans l'ensemble, c'est un bon livre mais il manque quelques points par-ci par-là qui m'empêche de vraiment l'aimer.
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J'ai TELLEMENT aimé ce livre ! Mais quel cauchemar !
Personnellement ça ne me tente pas, mais alors pas du tout de connaître la date de ma mort. Rien que d'y penser brrrr....
Pourtant, c'est cette prédiction que vont recevoir les enfants Gold : Varya, Daniel, Klara et Simon. Dès lors, ils sont privés de leur insouciance. Chacun va essayer de gérer ce fardeau à sa manière, et de faire avec le temps qu'il lui reste. Les sérieux aînés Varya et Daniel, les flamboyants cadets Klara et Simon... tous doivent affronter le compte à rebours fatidique.
C'est un roman plein de mystères, à l'issu duquel on n'aura pas de réponse : malédiction, destin, prophétie auto-réalisatrice ? Toujours est-il que cela sonne vrai. Et que les personnages sont terriblement attachants. Un livre pour pleurer, souffrir, rire... et surtout pour savourer la chance d'être en vie !
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'avais dit à Gambadou, le 12 octobre 2019, que ce livre m'attirait . Il m'a fallu du temps mais finalement j'ai satisfait l'envie qu'elle m'avait donnée de lire ce roman que j'ai beaucoup aimé. Il fait partie d'un genre assez répandu : « les grandes saga américaines ». J'en ai lu beaucoup, parfois avec intérêt parfois en m'ennuyant un peu. Ce n'est pas le cas ici, car l'auteur a su trouver un ressort qui a tenu mon intérêt en haleine pendant les quelques 500 pages du roman. L'idée de départ est simple quatre enfants vont, un jour d'été, consulter une voyante qui peut prédire le jour de leur mort. Et voilà, le roman est lancé et mon esprit capté par cette lancinante question : qu'est ce que je changerai à ma vie si je connaissais la date de ma mort ? Ce roman nous permet de revivre aussi les dates marquantes aux USA. Les années du début du SIDA sont particulièrement bien décrites, puisque le plus jeune d'entre les enfants Gold assumera son homosexualité et ira vivre à San Francisco pour y mourir, comme tant d'autres, du SIDA . le fait troublant c'est qu'il est mort exactement à la date prédite par la voyante le le 21 novembre 1982. Sa soeur Klara est dans la culpabilité car c'est elle qui l'a poussé à fuir sa famille pour vivre sa vie telle qu'il la souhaitait au fond de lui. Elle a même utilisé cet argument terrible pour elle maintenant , « puisque tu penses mourir jeune, pourquoi ne vis tu pas au grand jour ta sexualité » . Si elle l'avait laissé vivre auprès de sa mère aurait-il franchi le pas et serait-il en vie ? Elle même a une vie étrange attirée par le monde du spectacle et de la magie elle vit avec Raj une ascension dans ce monde qui ne l'équilibre guère, malgré la naissance de son adorable bébé Ruby. le frère le plus équilibré semblait, au départ, être Daniel qui devient médecin militaire et grâce à qui nous découvrons la guerre en Afghanistan et ses ravages chez les jeunes recrues qu'il doit sélectionner comme étant aptes au combat. Enfin la dernière c'est Vayra, c'est avec elle que nous terminons ce roman. Et nous découvrons l'univers des laboratoires et des expérimentations animales. C'est une femme malheureuse qui a été confrontée à la mort de son père, ses deux frères et sa soeur et qui pour combattre cette malédiction s'est plongée dans la recherche sur le vieillissement. Pour se protéger, elle s'est construit une carapace faite d'interdits et surtout de T.O.C qui, s'ils ne la font pas mourir à son tour, l'empêche de vivre. Les quatre enfants mériteraient chacun un roman, mais les avoir réunis donnent un survol intéressant sur ce pays qui me fascine toujours autant. Si j'ai mis cinq coquillages, c'est surtout pour les pages consacrées au début du SIDA. J'avais un peu oublié à quel point les réactions contre les malades du Sida homosexuels avaient été violentes, certains sont même aller jusqu'à assassiner ceux qui essayait de lutter contre cette épidémie : Harvey Milk a été abattu avec le maire de San Francisco, George Moscone, le 27 novembre 1978 . Et … leur meurtrier, Dan White, a été condamné à sept ans et huit mois de prison, pour homicide involontaire.…

J'ai pensé en lisant ce livre que les auteurs français avait là, la matière pour quatre ou cinq romans d'une centaine de pages. Autre pays, autres habitudes littéraires.
Lien : https://luocine.fr/?p=12020
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