Elle lui avoue que l'amour est la seule chose pour elle qui vaut la peine d'être vécue et que, pour cela, elle serait prête à abandonner toute ambition littéraire.
J'ai eu tout de suite envie de répondre à la demande de Denis Westhoff, non pas comme à une commande, mais comme à un sujet qui devenait pleinement mien. Sagan, c'est toujours une référence quand on est romancier.
J'ai passé mes vingt ans sans être débarrassée de moi. Je me portais comme une promesse fragile, comme un habit trop neuf que l'on ne veut ni user ni tacher, qu'on ne veut sortir qu'aux grandes occasions et qu'au final on ne porte jamais.
Car il n'existe pas de vrais secrets dans les familles. Les secrets attendent tranquillement leur heure pour se dévoiler. Et en patientant, ils dessinent leurs contours dans les silences.
Cette découverte ne fut pas une douleur, mais une sorte de soulagement - qu'il est bon de pouvoir mettre des mots sur une souffrance sourde pour transformer une peur irrationnelle en une douleur concrète.
Car il n’existe pas de vrais secrets dans les familles. Les secrets attendent tranquillement leur heure pour se dévoiler. Et en patientant, ils dessinent leurs contours dans les silences.
Quand elle est sortie du premier rendez-vous avec Julliard, elle m’a dit : « On va acheter une Jaguar avec l’argent du livre ! » Elle a dit « on », parce qu’elle ne considérait pas que les choses lui appartenaient. Son plus grand plaisir était de partager la vie.
En somme, elle revendique une jeunesse de garçon, ce qui est inconvenant pour une jeune fille. Ce qui est scandaleux même.
C'est pourquoi je peux t'écrire aujourd'hui que j'ai aimé découvrir cette chambre que fut notre nuit. Dans un jour, dans mille nuits, passées avec une ou mille femmes, soudain, tu te souviendras de moi.
chercher l'important et non l'importance.