AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 110 notes
5
23 avis
4
13 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Tout nuds en leurs chemises, la hart au col, et les clefs de la ville en leurs mains »

Agréable surprise que la découverte de l'écriture fluide et érudite de Michel Bernard. Raconter la genèse de cette oeuvre importante de Rodin n'est pas chose aisée si l'auteur ne possède pas une solide connaissance historique, accompagnée d'une grande fibre artistique, pour lui permettre d'écrire un roman passionnant sur l'élaboration d'un des chefs d'oeuvre les plus connus de Rodin : « Les Bourgeois de Calais ».

J'ai admiré la narration et l'imagination créatrice de l'auteur qui s'est inspiré des lettres échangées entre Rodin et Omer Dewavrin quant à la réalisation de l'oeuvre. Il a enfilé le costume des personnages principaux. Il a choisi de sortir de l'ombre un couple, Léontine et Omer Dewavrin, sans la ténacité duquel, cette oeuvre ne serait pas devenue le symbole de la ville de Calais dans le monde entier, sachant qu'il en existe douze exemplaires dans le monde.

Pour les cent ans de la Révolution, Omer Dewavrin, maire de la ville de Calais, notaire de profession, grand amoureux de l'histoire locale de sa région, imagine d'élever sur la place d'Armes, un monument en hommage aux six bourgeois qui se sont offerts en otages au Roi d'Angleterre Edouard III, lors de la reddition de la ville de CALAIS, après onze mois de siège long et cruel, au début de la Guerre de Cent ans, de septembre 1346 à août 1347.

« Eustache de Saint-Pierre, Pierre de Wissant, Jean d'Aire, Jacques de Wissant, Jean de Fiennes, Andrieu d'Andres ».

L'ambiance de la création est parfaitement restituée avec les hésitations de Rodin, ses exigences, son insatisfaction, ses projections sur la représentation de ses personnages selon leur situation sociale et la dramaturgie des évènements. On pénètre les pensées intimes d'Omer, ses méditations lorsqu'il admire les ruelles de la ville de Calais comme lorsqu'il se rend à Paris, assis dans le train, pour visiter Auguste Rodin. Rien n'échappe à l'auteur et de ce fait, rien ne nous échappe. On se met à table avec nos deux amis dans les gargotes comme dans les restaurants de meilleure réputation. On suit leurs échanges, l'enthousiasme d'Omer comme celui de Rodin : ce dernier cherchant à donner un nouveau souffle à la sculpture, sortir du classicisme. Puis viennent les découragements devant les difficultés qui s'amoncellent, l'incompréhension d'une oeuvre que l'artiste souhaite non académique, les désaccords politiques, la crise économique de 1885 qui sera suivie de la période tragique de l'épidémie du choléra.

C'est aussi la rencontre de deux hommes, Auguste et Omer, que tout sépare mais qui vont se lier d'une très forte amitié sans oublier Léontine, l'épouse d'Omer, qui prendra sa part de soutien dans les moments difficiles.

Les pensées intimes des personnages leur donne une belle consistance. Ils prennent vie sous nos yeux. On visualise parfaitement Omer pénétrer dans l'atelier d'Auguste découvrant Camille qu'il a déjà aperçue lors d'une visite précédente :

« Il reconnut, assise devant une sorte d'établi, la jeune fille toujours appelée Melle Claudel par Rodin, ce qui ne trompait personne. Elle posa sur lui un regard bleu marine avant de le reporter sur l'objet que manipulaient ses doigts graissés par l'argile mouillée. Concentrée sur la tâche, sa pensée appliquait la même force que ses mains sur la matière. Ses lèvres serrées barraient d'un trait dur, étrangement sensuel, le bas de son visage. le Maître n'était peut-être pas celui que l'on croyait ».

On a plaisir à retrouver Monet, Rainer Maria Rilke et la compagne conciliante de Rodin, Rose Beuret.

C'est un joli voyage dans le temps, sur onze ans, entre 1884 et 1895 auquel nous convie l'auteur de sa plume élégante, un récit qui s'adresse à un large publique, un roman riche d'enseignements. Vous ne regarderez plus les « Bourgeois de Calais » de la même façon sans repenser à ce livre !

« Parfois il se demandait s'il était bien l'artiste qui avait sculpté ces six figures. Il n'aurait pas sur les refaire, il ne savait plus comment il les avait faites. L'avait-il jamais su ? Son oeuvre lui échappait. Ce que ses amis appelaient son génie n'était qu'une énigme dont il cherchait en lui-même les contours, à tâtons. Il regardait ses mains, ses doigts, comme un prolongement mystérieux de son esprit. Cet assemblage de petits os et de cartilages sous le fin réseau des muscles et des nerfs, sous la peau épaissie par l'âge, polie par le travail, savait toujours ce qui était bien, ce qui serait beau, émouvant, et trouvait le moyen de le représenter. Ses mains travaillaient, habiles et précises. Elles avaient la foi. »
Commenter  J’apprécie          7921
Omer Dewavrin est le maire de la ville de Calais, et il a un projet : célébrer un épisode historique de la Guerre de Cent Ans dans la ville du Nord.

Nous sommes en 1347. La ville est assiégée par l'ennemi anglais, et malgré le courage des Calaisiens, les Anglais sont plus forts. C'est donc le sacrifice de ces six hommes, contraints de remettre les clefs de leur ville à leurs assaillants pour laisser la vie sauve à l'ensemble des habitants de la ville, qui va marquer les esprits : Calais doit avoir sa statue pour commémorer cet épisode.

Mais Omer Dewavrin voit loin. Il lance un concours auprès de grands sculpteurs, et se rend à Paris pour rencontrer un sculpteur prometteur : Auguste Rodin. Nous sommes en 1884 et l'artiste a son atelier rue de l'Université au coeur de Paris. Rodin lui fait les honneurs de son atelier : il y a là une jeune femme nue, qui pose près du poêle. Il y a aussi « La Porte de l'Enfer » qui est en cours d'élaboration. Et encore la « République appelant aux armes », ou enfin « L'âge d'airain », qui marque profondément l'esprit du maire de Calais.

En repartant vers le Nord, il est décidé : ce sera Rodin le sculpteur des Bourgeois, et personne d'autre.

Toute l'originalité de l'auteur, Michel Bernard, c'est ce pas de côté : imaginer la relation d'amitié qui va lier le commanditaire et le sculpteur, à partir de la correspondance retrouvée entre les deux protagonistes, y compris celle de l'épouse du maire, Léonine Dewavrin, qui jouera un rôle prépondérant dans cette aventure, par sa ténacité à toute épreuve.

Car rien ne sera simple dans cette décision : il faudra affronter le goût classique des conseillers municipaux, qui ont du mal avec le génie du parisien, il y a les souscriptions à aller chercher, l'opposition d'un autre maire avec qui Dewavrin doit composer, et les hésitations de Rodin avant de décider quelle apparence donner aux 6 Bourgeois de la Guerre de Cent Ans.
Tout cela prendra donc dix ans, mais l'intuition initiale d'Omer Dewawrin ne sera jamais démentie : au fond de lui il est convaincu du génie de cet artiste devenu au fil du temps un ami, et il est convaincu que Rodin est le mieux placé pour exécuter le souvenir de cet épisode historique : l'avenir dira combien il avait raison.

Au passage on aura approché la vie du sculpteur : enthousiaste à l'idée du projet de Calais, profitant plus tard de la renommée qui va lui échoir, et enfin mélancolique quand une certaine apprentie s'est enfuie de l'atelier… Car oui, on croisera aussi une jeune femme sur qui le regard d'Omer va tomber, et qui semble faire beaucoup d'effet à Rodin : il s'agit de Camille Claudel bien sûr.

Merci à Masse Critique pour l'envoi de ce récit : au final Michel Bernard nous livre ici une histoire touchante, pleine de sensibilité, et qui montre la valeur de l'amitié entre un commanditaire et son artiste : un regard plein de délicatesse.


Lien : http://versionlibreorg.blogs..
Commenter  J’apprécie          534
Fin 1884, Auguste Rodin est pressenti par le conseil municipal de la Ville de Calais pour exécuter une sculpture en l'honneur des six bourgeois calaisiens qui, en 1347, se sont livrés comme otages au roi d'Angleterre Edouard III afin de sauver leur communauté assiégée. le maire de Calais, Omer Dewavrin, est tombé sous le charme de l'artiste qui allie selon lui « la franchise du bon artisan et la ruse de celui qui veut réussir », véritable atout pour la création d'une oeuvre d'art pérenne.
Michel Bernard raconte la genèse de cette relation entre deux hommes amoureux de l'esthétisme et désireux de frapper l'imaginaire de leurs contemporains avec l'inauguration d'un monument sacralisant en quelque sorte un fait historique lointain, mais resté dans les mémoires pour son caractère tragique et fort.
Ce roman m'a plu du début à la fin. Une narration classique portée par une écriture sobre tout en étant évocatrice nous restitue l'air du temps de cette fin du XVIIIe siècle. le propos est inspirant comme tout ce qui touche à la beauté et à l'art.
Commenter  J’apprécie          210
Qui n'a rêvé devant une oeuvre d'art de découvrir le cheminement de l'artiste de l'idée jusqu'à l'oeuvre.
C'est l'aventure que nous propose Michel Bernard dans "les bourgeois de Calais". D'une écriture élégante et limpide il retrace la genèse de cette oeuvre magistrale et novatrice. A partir de la correspondance entre Rodin et Omer Dewavrin maire de Calais et commanditaire du monument, il retrace ces dix années (1884/1894) de la naissance du projet jusqu'à l'inauguration.

Il y a dans ce roman une belle amitié entre ces deux hommes, un contexte historique, économique et technique qui donne corps au roman. Mais c'est le travail de création qui captive.

Pour raconter ce tragique épisode de la guerre de 100 ans, Rodin va se faire historien. Il fait traduire la chronique médiévale de Froissard qui raconte le sacrifice, en août 1347, de six Calaisiens pour sauver leur ville conquise par les anglais. Il veut connaître ces hommes pour les faire naître sous ses doigts.
Chacun d'eux sera un visage et un corps exprimant le tragique de ce sacrifice.
Créer c'est douter, hésiter, essayer, recommencer, choisir.
Ils seront jeunes, vieux, sur un pied d'égalité, debout tête et pieds nus, corde au cou.
Ils seront courageux, déterminés mais humains, apeurés devant la mort.
Pourtant si chacun mérite sa singularité ils font groupe, ils sont groupe.
Que de recherches, que d'ébauches, d'études. Que d'années à douter, à reprendre, à peaufiner.
Ils seront liés, chorégraphie de corps en souffrance. Ils ne se regarderont pas, perdus dans leur monde intérieur.
Dix ans et un douloureux moment de vie figé dans le bronze.
Dix ans et la relation à l'oeuvre s'apaise.
L'esprit de l'artiste et ses mains expertes se concentrent sur de nouveaux projets.

Je referme ce livre avec l'envie de tourner autour de ces "bourgeois de Calais" les sens aiguisés par ce beau roman pour d'admirer cette oeuvre pleine d'humanité offerte à notre intelligence et notre sensibilité.
Commenter  J’apprécie          110
"Les Bourgeois de Calais" est une oeuvre représentant six notables sur le point de se sacrifier, au début de la guerre de Cent Ans, en se livrant au roi d'Angleterre pour sauver les habitants de leur ville. Exécutée par Auguste Rodin, elle lui fut commandée par Omer Dewavrin, maire de Calais, et c'est à la fois la genèse de l'oeuvre (dont l'exécution prendra dix longues années) et l'histoire d'une respectueuse amitié que raconte l'ouvrage de Michel Bernard, s'appuyant notamment sur la correspondance fort expressive entre les deux hommes (sans compter les missives de Léontine, l'épouse d'Omer Dewavrin).
Car les deux personnages se sont engagés l'un vis à vis de l'autre, le maire ayant imposé un artiste de 44 ans dont la réputation commence à peine à s'établir, mais le projet s'avère trop ambitieux et trop audacieux sans doute pour une commune comme Calais, sortant tellement de l'ordinaire qu'il dépasse rapidement les attentes en termes de délais et de financement. Cela aurait douché l'enthousiasme de n'importe quel commanditaire mais jamais celui d'Omer, qui eut pourtant bien d'autres problèmes à régler (entre conflits politiques et épidémie de choléra) durant cette longue période. Sous la plume de Michel Bernard, le colossal artiste Rodin prend vie : impressionnant, fort, énergique et déterminé, on le voit évoluer au sein de son atelier entouré par ses élèves (dont une certaine Camille) au milieu de ses marbres, et exercer son art de manière perfectionniste et intransigeante. Un roman bref et éclairant qui incite à la contemplation des oeuvres - et de l'histoire qui se cache derrière leur réalisation.
Commenter  J’apprécie          110
Je ne connaissais pas Michel Bernard, mais les Bourgeois de Calais oui. Ils m'avaient tout de suite tapé dans l'oeil, bien plus encore que le célèbre Penseur, lors de ma première visite du Musée Rodin de Paris, il y a déjà bien longtemps. J'attendais donc beaucoup de ce livre, avec au fond de moi l'appréhension d'être déçue, mais tel ne fut pas le cas, bien au contraire !
Ce fut un réel plaisir de suivre les aléas politiques et économiques liés à la réalisation d'une si belle oeuvre. Je ne sais si l'auteur retranscrit le caractère réel des 2 protagonistes, mais Messieurs Dewavrin et Rodin m'ont laissée rêveuse quant à leur art de vivre et leurs manières courtoises, d'un autre temps, hélas. Les descriptions concernant la façon dont la sculpture fut pensée puis réalisée ont largement satisfait ma curiosité et comblé mes attentes d'en sortir un peu plus instruite. Un très léger bémol pour le style de l'auteur peut être ? Et encore...
Si vous aimez Rodin, ou que vous souhaitez le découvrir, ce livre est une façon des plus agréables de le rencontrer.
Commenter  J’apprécie          102
Ecrire l'histoire d'une oeuvre n'est pas un exercice facile, encore moins à y consacrer presque 200 pages. Pourtant ce petit livre se lit facilement, nous faisant découvrir la personnalité de Rodin, mais plus encore que l'homme, c'est l'époque qui est le grand sujet de l'oeuvre. Les bonapartistes qui se convertissent à la république, l'affluence de l'exposition universelle sur laquelle comptent les artistes pour se faire connaître, le fonctionnement, plus globablement, de ce marché de l'art en renouveau, avec en "guest-star", les figures de Monet, d'Octave Mirbeau et bien sûr, de Camille Claudel. Enfin, un des grands mérites du livre réside dans la place donnée aux femmes, cantonnées chez elle mais passionnées, gardant en elle une sensibilité à l'art ou à la culture populaire qui ne demande qu'à émerger. Pour peu qu'on leur accorde une place, leur rôle devient déterminant.
Commenter  J’apprécie          100
L'auteur s'est basé sur la correspondance d'Omer Dewavrin, alors maire de Calais et de Rodin, jeune sculpteur en devenir, pour relater cette création monumentale que sont « Les bourgeois de Calais ».

C'est donc l'histoire d'un projet, d'une oeuvre mais aussi, car la vie n'est pas un long fleuve tranquille, une histoire de persévérance et de détermination, et pour finir une belle histoire d'amitié.

Quand Omer Dewavrin décide de faire ériger un monument en l'honneur de ces six notables se sacrifiant pour sauver les habitants de leur ville au début de la guerre de cent ans, il va chez ce jeune sculpteur qu'un peintre calaisien lui a recommandé, un certain Auguste Rodin. Il ressortira de cette première visite de l'atelier absolument « bouleversé et émerveillé » par ce qui se révèlera être « L'âge d'airain » et surtout convaincu que c'est bien Rodin qui exécutera cette sculpture.

A partir de là, on entre dans le processus de création, de doute, dans l'intimité de l'atelier du sculpteur, on y croise ses assistants, une certaine Camille Claudel. Mais là n'est pas le plus important. Non, ce qui nous saisit c'est la beauté du geste, comment les mains puissantes de Rodin sont capables de traduire les émotions, les mouvements des étoffes, l'ambiance d'une situation. le maire de Calais l'a parfaitement compris, et durant dix longues années, accompagné de Léontine sa femme, ils vont se battre pour poursuivre l‘érection de cette oeuvre malgré les obstacles administratifs et financiers.

Dix ans, le temps qu'il faudra à Rodin pour faire accepter que ces six héros puissent exprimer la résignation, le courage, le désespoir ou l'abattement, loin de la représentation que beaucoup aimerait héroïque. Elle n'en sera que plus humaine. Il aura fallu la clairvoyance d'un commanditaire et le génie de l'artiste pour arriver à ce résultat, mais quelle réussite !!

Et nous, nous avons la chance d'avoir Michel Bernard, qui de son écriture sobre et élégante retrace cette période avec autant de délicatesse que Rodin en mettait à la finalisation de ses oeuvres. Un régal !

Un grand merci à Babelio et aux Éditions La table ronde dans le cadre de cette masse critique.
Commenter  J’apprécie          90
Au fil des chapitres, on assiste à la maturation d'une pièce maîtresse de l'art moderne, mais également à l'évolution d'une amitié faite d'admiration et de confiance réciproque. On sait beaucoup moins qu'il existe douze éditions originales de cet ensemble. Grâce à la fonte à partir d'un moule, le procédé permet de multiplier les pièces à l'identique. A l'instar des autres sculpteurs depuis l'Antiquité, Auguste Rodin n'a jamais conçu un bronze comme étant une sculpture unique.
Commenter  J’apprécie          90
Vraiment Michel Bernard est très fort ! En quelques mots il vous plante un décor, une époque, un personnage. Il exprime les sentiments sans trop en faire, dans un style concis et juste, réussit à saisir l'âme de l'artiste, le processus créatif, pour en restituer l'essence au lecteur.
Après Ravel, Monet, Jeanne d'Arc, c'est à Rodin que s'intéresse Michel Bernard, ou plutôt, comme l'indique le titre, à la création de son oeuvre majeure : Les bourgeois de Calais.
Il va nous retracer les 10 années qui se sont écoulées entre la commande de l'oeuvre et l'inauguration du monument, des difficultés qu'il a fallu surmonter pour faire aboutir le projet à l'ultra-sensibilité d'un artiste pris entre son perfectionniste, son intransigeance et un succès qui le contraint.
Il nous narre également la relation amicale qui se noue entre Rodin et Omer Dewavrin, maire de Calais qui comprendra avant tous l'artiste et ses partis-pris créatifs avant-gardistes et le défendra contre les détracteurs de tout poil.
C'est enfin un hommage au geste, à la beauté, à l'audace, à la persévérance, à ce qui fait la grandeur de l'homme.
Beaucoup aimé ce livre.

« Compter parmi ses détracteurs les représentants des autorités, des académies et autres institutions officielles ne faisait pas ses affaires, mais le rassurait sur l'originalité de son art, sa nouveauté. Rien de grand se s'était jamais élevé sans créer de surprise ».
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (209) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3236 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}