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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une lecture dépaysante sur un sujet très particulier qui aborde le thème du déni de grossesse et qui sera traité ici de façon surprenante tant au niveau narratif que du scénario.
"Tombée des nues", un titre parfait pour résumer la sidération que peut provoquer un tel événement, la subtilité de ce récit est de nous faire prendre conscience que si la mère est bien sûr la première concernée, l'entourage immédiat est impacté de façon immédiate et brutale et plus encore ici à la montagne et en hiver dans une bergerie.
Un roman chorale dont le parti pris narratif sera d'être volontairement chaotique, à l'image du désordre matériel et émotionnel que va provoquer l'événement, un roman qui pose à peu près toutes les questions en donnant la parole à un panel de personnages allant de la mère au père, des voisins et amis en passant par la sage femme et l'ancienne institutrice aigrie ou encore la famille.
Le fait que cette naissance "miraculeuse" se soit produite dans ce microcosme montagnard avec ses analogies particulières relatives notamment à l'élevage de chèvres donne une dimension philosophique particulière a toutes les réflexions qui vont en découler.
L'auteur propose deux grilles de lectures, l'une est classique et l'autre propose de suivre le cheminement de chaque témoin et l'évolution de son point vue en "sautant" d'un paragraphe à l'autre, original et ingénieux.
Bien que parfois incommodé par cette narration décousue, j'ai aimé tous ces questionnements sur un sujet que je ne connaissais pas et qui se révèle d'une grande complexité, beaucoup de phrases marquantes et autant de réflexions fascinantes, différents points de vue qui abordent autant de questions couvrant un large panel tant psychologique, qu'émotionnel ou même matériel.
Une belle image de la solidarité montagnarde également qui procure une chaleur bienvenue, j'ai aimé cette expérience de lecture et cette impression de m'être instruit sur un sujet dont la somme de connaissances est semble-t-il aujourd'hui encore très théorique.
Il me reste à remercier Croquignol dans le rôle du "vil tentateur", merci à toi ;)
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Dans un village de montagne, une femme donne naissance à un enfant dans une baignoire sans avoir pris conscience qu'elle était enceinte. ● J'ai commencé à lire l'oeuvre de Violaine Bérot par Comme des bêtes, le dernier paru, et on retrouve dans Tombée des nues cet entrecroisement de voix narratives et cette écriture si réussie de l'oralité. ● On a en outre la possibilité de lire de roman de deux façons différentes : soit chronologiquement, soit par voix narrative : c'est là un procédé très original, que je n'ai encore jamais vu ailleurs. ● Néanmoins j'ai été un peu déçu car je trouve le récit moins riche que Comme des bêtes, et le double parcours de lecture, assez artificiel, n'apporte pas grand-chose au roman. ● Je vais cependant continuer à explorer l'oeuvre cette autrice car j'aime beaucoup son style – et contrairement à d'autres elle a vraiment quelque chose à dire.
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Voici un livre original qui traite d'un sujet difficile , l'histoire d'une naissance inopinée et les quelques jours qui suivent cet événement narrée par différents personnages denses : la grand- mère, Baptiste, le Pére, Marion, la mère, la sage femme , la bavarde madame Peyre et l'ami cher du couple .
Baptiste et Marion , leur chienne Sucette mènent une vie simple, une vie de labeur , dans un village reculé .
Ils élèvent des bêtes.. Ils ont un rapport charnel à la nature et aux animaux.
Une nuit de tempête de neige, Marion est prise de violentes douleurs: elle est en train d'accoucher , seule dans sa salle de bains ........
Personne n'a absolument rien deviné ni soupçonné pendant ces neuf derniers mois, aucun signe qu'un enfant grandissait en Marion......
La jeune femme , en état de sidération, muette , n'exprimait rien, pas un mot , pas un geste ni un cri , elle était hébétée, , ne parvenait plus à revenir à la réalité , anéantie .......devant la petite fille qu'elle venait de mettre au monde .
Pour les femmes victimes d'un déni de grossesse , ce qui leur arrive est trop inconcevable pour qu'elles puissent l'accepter .Un bébé qui sort de leur corps , cela dépasse l'entendement !
Quelle souffrance psychologique peut conduire une jeune femme à laisser grandir un bébé dans son ventre sans l'autoriser à exister ?
De quoi se protège Marion pour refuser de s'écouter à ce point ?
Parviendra t- elle à tisser des liens avec cette petite fille ?
A l'aide d'une écriture précise,rapide , pressée,tout en tension psychologique,telle une course folle menée dans l'urgence d'aider cette femme , des phrases justes , coups de poing , l'auteur traduit le cyclone mental qui s'abat sur la vie de Marion, le choc salutaire afin d'aider une femme à se dépêtrer de sa douleur, une intrusion et une souillure intolérables pour elle et l'extraordinaire puissance de vie de ces enfants - là !
Un livre écrit avec intelligence , originalité , profondeur et sensibilité qui ne peut ne pas plaire à tout lemonde à cause de sa construction, chacun peut le lire de deux façons, en effet !
Je n'ai jamais lu d'ouvrage traitant ce sujet , je ne connais pas l'auteur .
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Violaine Bérot aborde ici le déni de grossesse. Cette enfant que personne n'attendait, tombée des nues, va bouleverser la vie de ses parents, de la famille, des voisins et amis, du village tout entier, du personnel hospitalier.

Dans ce roman choral, l'auteur fait la part belle à l'oralité et nous donne à entendre la voix de chacun des protagonistes face à cet événement. Je pense qu'il faut le lire avant Comme des Bêtes qui est bâti sur le même procédé narratif et est plus abouti. La lecture de ce roman reste cependant riche et j'ai aimé la manière dont l'auteur a construit son histoire en offrant une ossature sans s'appesantir sur des détails inutiles, laissant également le lecteur se faire sa propre idée.


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Le déni de grossesse est un sujet délicat et difficile auquel s'est attaquée Violaine Bérot dans « Tombée des nues », un petit ouvrage à la rédaction originale puisqu'il peut se lire de deux façons : soit de manière linéaire, en enchaînant les différents paragraphes numérotés, soit en se laissant guider par les numéros en fin de paragraphe, indiquant le prochain auquel se reporter. Une manière peut-être de prendre ce sujet plus à distance, c'est malin et intelligent.

En tout cas, quelle que soit la façon dont on aborde l'ouvrage, par jour ou par personnage, le sujet est traité de la même manière : les différentes réactions de sept personnages en apprenant que Marion, une femme d'un petit village montagnard, a accouché d'un enfant alors même que son compagnon Baptiste et elle ignoraient tout de sa grossesse. La lecture par numéros fait parler en premier la personne la plus étrangère à l'histoire, Suzanne Peyre, la femme du maire, la plus choquée par l'évènement et qui a des mots très durs à l'encontre du couple, les accusant de négligence. S'enchaînent ensuite les pensées de la sage-femme qui s'est occupée de Marion, soucieuse de l'état de détresse qu'elle devine chez la nouvelle maman, puis les parents de cette dernière, choqués d'abord puis ravis, ensuite Dédé et Tony, les amis solides du couple, avant de laisser la parole à Baptiste, lui qui ne voulait pas d'enfant mais qui pourtant tombe instantanément amoureux de son bébé, et à Marion, la victime de cette grossesse non attendue, et donc non désirée. La seule qui reste bloquée dans le malheur. Ces pensées s'enchaînent sans transition, se fondent les unes dans les autres, avec ce rythme propres à la litanie d'une parole uniquement intérieure, de la personne la plus étrangère à ce tourbillon pour terminer par la personne la plus concernée, Marion. Marion si touchante dans sa détresse, sa sidération, son refus de comprendre ce qui lui arrive (« j'avais mal aux mâchoires à force de retenir ma haine, je souriais, je ne cessais plus de sourire, je n'avais trouvé que cette parade, sourire, puisque j'étais incapable de hurler. ») et qui se retrouve si seule, si incomprise (« […] Marion va bien elle se remet, la voix qui les prononçait se distordait, ricanait, c'était Baptiste et ce n'était plus lui, la voix riait, se moquait, Marion va bien elle se remet, ça pouffait de rire dans mon crâne, Marion va bien elle se remet, alors je souriais, qu'aurais-je pu faire d'autre que sourire puisque j'allais bien, puisque je me remettais »).

Au-delà du sensationnel, l'événement interroge de façon intime les personnages, puisqu'il ravive certaines plaies, de l'institutrice impuissante à aider son élève battu par ses parents, aux grands-parents aux rapports compliqués avec leur fille qui ne s'est jamais sentie à la hauteur de leurs espérances, à ces futurs parents ignorants de leur statut en devenir, qui leur tombe dessus d'un coup. Mais surtout à cette mère qui ne l'a pas demandé, qui est abasourdie devant la violence de ce qui lui arrive, elle qui se demande si elle sera capable de ne pas faire du mal à ce bébé qu'elle ne peut appeler le sien. Un beau roman qui interpelle sur ce refus de voir ce qui pourtant devrait être frappant, une grossesse, sur le désarroi face à l'indicible, à l'impréparation que ce déni engendre (c'est déjà parfois difficile de devenir mère en s'y préparant pendant neuf mois, alors en quelques heures…), et qui est si bien rappelé par la sage-femme : « j'aurais tellement aimé pouvoir la rassurer, la déculpabiliser, parce que tout le monde pense que c'est normal pour une mère d'aimer son enfant mais ce n'est pas vrai, accepter son bébé ça peut prendre des jours et des jours, j'aurais voulu lui expliquer, on ne devient pas maman par magie, ça vient doucement, prenez votre temps. »
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Dans un village de montagne vivent Baptiste et Marion, éleveurs de chèvres.
Marion a 42 ans et un beau jour, elle accouche sans s'être rendu compte qu'elle était enceinte.
Deuxième roman de Violaine Bérot que je lis.
Deuxième coup de coeur.
Le processus est le même que dans « Comme des bêtes »
C'est l'entourage qui raconte les événements.
Petit plus sympathique et original ici, le roman peut se lire de deux manières.
Soit page après page, traditionnellement.
Soit comme un jeu de piste, en commençant par le chapitre 5 et en découvrant à la fin quel chapitre lire, et ainsi de suite.
J'ai d'abord choisi la deuxième solution ayant ainsi l'intégralité du récit de chaque personnage.
Le teste est sans points.
Que des virgules.
Et pourtant, aucune gêne à la lecture.
C'est un roman sur le déni de grossesse et les conséquences sur la mère.
C'est tout en nuance, en sensibilité, en petites touches.
Aucun jugement de valeur n'est porté.
Juste des faits, des perceptions, des ressentis.
L'écriture est très belle et tous les personnages plus qu'attachants.
Un bon écrivain, c'est vraiment un grand bonheur pour le lecteur.
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Coup de coeur pour ce récit choral, il
donne la voix à sept personnages après la naissance « miraculeuse » d'un bébé .
L'auteure explore avec beaucoup
de pudeur le déni de grossesse, les personnages expriment dans leurs mots leurs sentiments et leur solidarité envers les nouveaux parents sans porter de jugement . le texte est touchant .
Seule Mme Peyre trouble la fin
du recit pour dire la nécessité d'une surveillance sociale des parents.
Marion a fait un déni de grossesse , elle élève des chèvres et constate qu'elle n'est pas dotée du même instinct maternel que les caprins.Et ce que lui dit la sage-femme avec beaucoup de douceur a valeur universelle .Et le lecteur a de l'empathie pour Marion', il lui fait confiance..,
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Je me suis dit : je vais attendre demain pour mettre le billet mais je ne résiste pas à l'impatience que j'ai de vous parler de ce petit roman que j'ai lu dans le cadre du Comité de lecture Adultes..... Voilà pourquoi je lis pour découvrir des petites pépites dont personne ne parle, qui n'ont l'air de rien et pourtant.

Une femme, éleveuse de chèvres accouche seule dans sa salle de bains. Personne n'a rien vu, même Baptiste son mari ne s'est douté de rien et pourtant ce 29 février va rester graver dans la mémoire de tous les habitants de ce petit village montagnard.

Oui vous allez me dire, c'est télescopé, tous les ingrédients sont là pour en faire une petite histoire à fond philosophique... Oui et non !

Commençons pas le non : une écriture originale : vous pouvez aborder le livre de deux façons : commencer par le chapitre 5 et suivre en prenant à la suite le chapitre indiqué à sa fin ou commencer par le début, normalement. Dans la première façon vous suivez un personnage dans ses pensées, dans la deuxième vous passez d'un personnage à l'autre au fil des 5 jours qui constituent le récit. Moi j'ai pris tout d'abord la première pour comprendre l'originalité puis j'ai repris la manière traditionnelle afin de respecter la chronologie et passer de l'un à l'autre.

Ensuite c'est très représentatif d'une communauté : la commère amère mais que cette naissance va réveiller un événement où sa conscience a souffert, le voisin éleveur qui passer de ses vaches aux chèvres et qui fait le rapprochement en celles-ci et ce bébé qu'il a découvert dans la baignoire, la sage-femme qui ne peut s'empêcher de chercher le moyen d'aider ce couple, et puis Baptiste qui va se révéler un père extraordinaire.

Ensuite l'écriture : c'est frais, vivant, on retrouve le "parler" d'un petit village et ses "figures emblématiques" chacun racontant ce qu'il a vu, vécu de cette arrivée avec son passé, son présent, sa culture et son savoir, tout cela sans point, une succession de courtes phrases pleines de réalisme, d'humour parfois, de vécu dans un petit village rural, de tendresse et de douceur. On est jamais perdu car par la tournure des phrases, de la situation on sait très bien qui prend la parole et où l'on en est avec une petite part de mystère.

Pour le Oui : oui bien sûr c'est un peu facile, tout est beau tout est gentil mais au détour de certaines attitudes on retrouve une bonne observation de ce microcosme qui fait la vie d'un village (qu'il soit de montagne ou d'ailleurs) mais surtout de la compréhension de cette non-grossesse pour chacun : mère, père, grand-parents, sage-femme, de ce bébé qui arrive sans être annoncé. Il y a de l'amour, de la tendresse et une pointe de tension qui donne un juste équilibre.

Je l'ai lu d'une traite, j'ai passé un bon moment et cela fait du bien de trouver une oeuvre originale, une recherche d'écriture, de narration.

Je nous savais désormais indéfectiblement liés l'un à l'autre, elle était l'un de mes organes vitaux, l'éloigner de moi revenait à me vider de mon sang, j'avais enfin découvert ce que je cherchais vainement depuis si longtemps, la réponse à mes errements.(p131)

Livre lu dans le cadre du Comité de Lecture Adultes 
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Dès leur rencontre ils avaient décidé qu'ils n'auraient pas d'enfant. D'un commun accord, le sujet était donc clos.
A 42 ans, Marion met au monde un bébé, dans sa salle de bain, sous le regard médusé de Baptiste. C'est l'incompréhension.
" Tombée des nues " de Violaine Bérot, publié cette année aux Editions Buchet Chastel, aborde le sujet du déni de grossesse.
Lorsque Tony, leur meilleur ami, découvre la scène, passé le choc, il encourage Baptiste à emmener sa femme, elle-même dans un état second, à l'hôpital, tandis qu'il emmitoufle dans son manteau ce petit être vivant récupéré dans la baignoire.
p. 42 : " il faut vraiment comprendre que tout se joue en quelques minutes, si la mère est seule le pire peut arriver, dans cette histoire le bébé a eu beaucoup de chance, un homme providence a croisé sa route, tous ces enfants n'ont pas droit à pareil conte de fées. "
Bien que de plus en plus formé à ce genre de cas, le personnel soignant n'est jamais entièrement préparé à les affronter...
p. 20 : " je connais pourtant cette problématique, j'ai été formée, j'ai assisté à des conférences sur le sujet, je suis prévenue, j'ai appris comment physiologiquement on l'explique, j'ai vu des schémas, j'ai lu les explications détaillées, j'ai compris d'un point de vue anatomique le processus, j'ai parfaitement assimilé tout cela, il n'empêche que "
L'enfant et Marion sont prises en charge, et baptiste, soutenu par Tony, accuse le choc, lui qui n'a rien vu venir. En effet, accaparée par son métier d'éleveuse de chèvres, elle n'a jamais laissé paraître le moindre signe de fatigue et encore moins de grossesse ! C'est un véritable choc pour l'entourage. Mais Baptiste sent l'arrivée de cet enfant comme un signe, et crée très rapidement un lien fusionnel avec elle, ce dont est absolument incapable la maman.
p. 131 : " ma fille et moi je nous savais désormais indéfectiblement liés l'un à l'autre, elle était l'un de mes organes vitaux, l'éloigner de moi revenait à me vider de mon sang, j'avais enfin découvert ce que je cherchais vainement depuis si longtemps, la réponse à mes errements. "
Sur un récit court qui ne relate que quatre jours après l'accouchement, on suit l'évolution des réflexions de chacun des protagonistes. En effet, l'auteure nous offre la particularité de lire ce roman sous deux formes différentes, d'où l'absence de majuscule et de point au début et à la fin de chaque paragraphe, obtenant ainsi un continuum et une fluidité de lecture.  Cette narration à plusieurs voix confère des témoignages spontanés et dénués d'artifices . Si l'écriture repose sur un aspect très factuel des événements, elle en reste néanmoins très fluide.
Par le traitement de ce sujet hautement complexe, l'auteure projette le lecteur dans des cas de faits-divers malheureusement régulièrement relatés par les médias.
Ce roman dont la forme se rapproche plus du récit, apporte donc un témoignage précieux au lecteur lambda, et plus particulièrement sur la période post-natale du déni de grossesse.
p. 121 : " ce sont ces amours mal amorcées qui parfois conduisent à la maltraitance"
La prise de conscience doit se substituer au jugements de bas étage.
p. 31 : " le leur annoncer est très difficile, culturellement la naissance d'un enfant est source de bonheur, or avec elles il faut absolument tout repenser, ce qui leur arrive est trop inconcevable pour qu'elles puissent l'accepter, quelques heures avant elles n'étaient pas enceintes et voilà qu'un bébé sort de leur corps, c'est à rendre fou n'importe qui, ça dépasse l'entendement, pour atténuer la violence de la situation il faut se retenir de faire ce que l'on a le réflexe de faire, annoncer garçon ou fille, poser l'enfant sur la mère, elles sont en état de choc, il faut leur donner du temps, ne surtout pas les devancer, certaines deviennent des furies, d'autres ne sont plus capables d'aucune réaction, il est préférable de leur enlever le bébé plutôt que de le leur imposer, il sera toujours temps de le ramener plus tard, l'important est d'abord de les aider à réaliser, et ce travail doit être entrepris tout autant avec le père qu'avec la mère, on doit parvenir à faire entendre à l'un et à l'autre comment s'appelle ce qui vient de se produire, leur faire comprendre que l'on a déjà rencontré des cas semblables, que ça existe "
Lien : https://missbook85.wordpress..
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C'est mon deuxième livre de Violaine Bérot après Comme des bêtes.
J'avais été subjugué dans le premier par la construction du récit et la qualité de l'écriture où, tout en lisant, on voit et on entend les personnages. Raison pour laquelle j'ai poursuivi l'exploration de son oeuvre.

Ici, l'histoire est gentillounette, sans plus. Pleine de bons sentiments (sauf pour Mme Peyre). Mais, encore une fois, ce qui fait que j'ai mis 4 étoiles, c'est cette construction, cette qualité d'écriture tellement expressive.
À noter que ce livre, comme le mentionne l'avertissement au début, peut se lire de deux façons dans enchaînement des paragraphes (pas des chapitres tellement ils sont courts).
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