Peu de choses ont autant frappé ceux qui ont visité différentes contrées, que le travail et le succès de la Société théosophique chez des peuples très séparés par la situation géographique, le langage, les mœurs et les habitudes. Le zèle des âmes pieuses qui de toutes les parties du monde se sont donné la main pour coopérer à son œuvre, l’écho sympathique que ces données fondamentales ont éveillé au cœur de peuples placés dans des milieux si divers, suffiraient presque à prouver son enseignement capital : l’origine commune de l’humanité.
Dans l’Occident, où le flot du matérialisme s’est élevé si haut que la vie des sens semble avoir étouffé celle de l’Âme, la Société théosophique est un bienfait, dont la nature et l’étendue seront mieux appréciées par les générations futures qui recueilleront les fruits du labeur des pionniers actuels.