Le Club des Six (entre parenthèses)...
En préambule de ma critique (qui risque de choquer les inconditionnels de
Philippe Besson), je tiens à affirmer que je suis (peut-être devrais-je dire "j'étais") un fan de la première heure (le considérant comme le digne héritier du (regretté)
Yves Navarre.)
Je ne résumerai pas l'intrigue (tant de commentateurs l'ayant (très bien) fait avant moi). Elle est digne de la bibliothèque verte (ou rose) qui a enchanté mon enfance.
Depuis le succès (mérité) de la trilogie Paul Darrigrand, l'auteur semble être arrivé au bout de son imagination (qui nous a donné tant de beaux romans) et s'empare de faits divers plus ou moins rebattus ("
Ceci n'est pas un fait divers") ou de souvenirs (plus ou moins romancés) comme c'est le cas ici pour "
Un soir d'été".
Malgré ses efforts pour conserver sa clientèle gay (dont je fais partie) en mentionnant des termes aguicheurs (genre : "bite", "cul", "pisser", "sucer", "sperme"), je crains qu'il n'intéresse (bientôt) plus que la ménagère déjà séduite par son (calamiteux) "
Le dernier enfant".
Quant au style d'écriture, les habitués reconnaîtront (sans peine) les chapelets d'adjectifs (plus ou moins synonymes) et les périphrases inutiles (si ce n'est pour faire du volume) à la queue leu leu.
En prime (et comme nouveauté)... l'utilisation en très grand nombre, pour ne pas dire abusive, voire à l'excès... des (parenthèses) !
Dis-moi, l'ami Philippe... Sofiane n'aurait-il pas contribué activement à l'écriture de ce "putain" de scénar pour ados, à mâter bientôt sur Disney Chanel ?