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Vu les dates de naissance et de décès de l'auteur, vous l'aurez compris, le roman date.
Il a obtenu le prix Hugo en 1953 (c'est la première fois que le prix était décerné).

Question science-fiction : Les cartes perforées pour les ordinateurs donnent le la de la vieillesse du titre.

Pour autant, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.

L'homme démoli est un roman policier à l'ancienne. On connaît l'auteur du meurtre, dont on suivra les préparations, et le super-flic n'aura de cesse de confondre son auteur, le tout diablement compliqué par les capacités télépathiques des différents protagonistes.

La science-fiction n'est presque qu'un prétexte pour laisser place à un roman policier qui se lit très facilement avec un suspense suffisant pour maintenir l'attention tout au long du roman.

Un classique à découvrir ou re-découvrir ne serait-ce que pour l'obtention du premier prix Hugo décerné.
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Dès les débuts de ma lecture, j'ai eu un drôle de sentiment de déjà-vu. Je me suis dit que c'est parce que ça faisait penser à du Dick et que ça n'était qu'une impression. Puis, certains éléments m'ont vraiment interpellée, ils ne m'étaient pas inconnus. J'ai alors pensé que c'était mon mari qui m'en avait parlé et j'ai continué ma lecture. Arrivée à la fin du roman, j'en suis maintenant certaine, je l'avais déjà lu. Il y a un bail, probablement une quinzaine d'années… Je l'ai donc relu en ayant constamment une impression de familiarité qui ne m'a pas dérangée puisque mes souvenirs restaient flous et se portaient sur certains éléments précis et pas sur l'intrigue globale. « L'homme démoli » est un roman plaisant, réussi à certains égards mais qui a aussi des défauts, des faiblesses et qui est finalement une oeuvre attachante mais assez inaboutie, ce qui explique sans doute que j'avais oublié que je l'avais lue.

A la lecture de « l'homme démoli » on imagine aisément son auteur, Alfred Bester, comme un type au cerveau en ébullition. Parce que des idées, des trouvailles, il y en a plein dans son roman. Un peu trop même et tout ça part un peu dans tous les sens, manque un peu de liant.
La télépathie est parfaitement traitée, et ce de façon assez exhaustive. L'argument est bien trouvé et enthousiasmant mais pas forcément bien exploité de bout en bout. J'aurais aimé que le roman parte de ce point de départ et l'exploite jusqu'au bout en restant centré sur cet argument sans en dévier. Mais en fait, « l'homme démoli » ne reste pas centré sur cet aspect et part dans plein de directions. A l'image du changement de point de vue au cours du roman. En effet, si la 1ère partie du roman adopte le point de vue de Ben Reich, donc du tueur, dans la seconde partie on suit plutôt Powell, le flic. Comme si Bester écrivait plusieurs romans en un, comme s'il ne parvenait pas à choisir l'histoire qu'il voulait raconter. le récit aurait gagné à être plus simple, plus resserré en restant dans les pas de Reich, qui était un point de vue plus intéressant et plus intense que celui, plus conventionnel, du flic. Pour autant, cette 2ème partie n'est pas du tout inintéressante et se suit avec plaisir.

Outre la télépathie qui fait l'objet de descriptions particulièrement réjouissantes, il y a pas mal d'autres bonnes idées dans le roman. L'évocation du processus de démolition est saisissante. Tout comme la peinture sociale qui est plutôt réussie mais un peu sous-exploitée, Bester gâche parfois certaines bonnes idées. Je pense tout particulièrement au phénomène de régression de la jeune femme qui est une bonne idée rendue bizarre, voire malsaine, en tout cas déplaisante, par le fait qu'une liaison amoureuse se noue entre elle et son « papa » de substitution.

Malgré ces défauts, « l'homme démoli » reste un roman très agréable à lire, ludique, précurseur à bien des égards. Reste à savoir si dans 15 ans je me souviendrai que je l'ai lu…
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Au départ, je voulais faire un avis sur mon livre, c'est à dire le double tome "L'homme démoli" et "Terminus les étoiles".
Mais alors que je n'étais pas convaincue par le premier, je suis enthousiaste sur le second. Je me vois donc dans l'obligation de séparer les notes que je vais donner à ces deux romans.

Mon avis sur "l'homme démoli" :
Ce livre a eu le prix Hugo 1953 (le premier…). Alors forcément, par moments, il est un peu daté. Notamment à l'apparition de Moïse, l'ordinateur qui permet de déterminer si les preuves sur une affaire criminelle sont suffisantes, à cartes perforées… (Edit : en lisant certains commentaires sur d'autres avis, je pense que beaucoup de jeunes ne savent même pas à quoi ça correspond... Alors que moi, j'ai souvenir d'avoir vu mon papa rentrant du boulot avec des cartons entiers de cartes perforées... Mais je suis "vieille", et mon père travaillait dans une technique de pointe déjà à l'époque, la microscopie électronique. J'ai moi-même utilisé le tout premier "service internet", le réseau de partage de données uniquement destiné aux scientifiques, il y a un peu plus de 30 ans... ça donne le tournis, hein ! Oo). Notamment au traitement très paternaliste des femmes (qui sont présentes dans des rôles subalternes et soumises à l'homme, ici, bien plus que dans « Terminus les étoiles », que je suis en train de finir, et que je préfère.),

Mais si on garde à l'esprit sa date d'écriture, au final, ce bouquin est très intéressant, justement de par cette date.
Pas mal de choses ramènent à Hitler (Reich, Monarch, les peurs de Powell vis-à-vis de l'évolution potentielle du pouvoir et de la mégalomanie de Ben Reich), dont, je vous le rappelle, le « règne » s'est terminé en 1945. On sent la très grande influence des évènements de 1933 (Hitler chancelier, c'est à partir de là que tout a vraiment basculé) /1945.
Bester a produit ce qui me semble être une sorte d'exorcisme (son propre traitement post-traumatique, sans doute), à ce sujet.

Certains disent que c'est précurseur sur l'utilisation de la télépathie en SF. Certes. Mais van Vogt est, en réalité, le vrai précurseur dans ce domaine, avec « à la poursuite des Slans » (que j'ai lu il y a trop longtemps pour m'en souvenir, encore un à ajouter aux relectures à faire, avec « le monde des non-A »)… En tous les cas, Dick sautera sur l'idée de « traque policière télépathe » pour sortir « Minority report » 3 ans plus tard, et si on n'est pas dans le plagiat, on ne peut que constater l'extrême parenté entre les deux romans.
Un autre point très positif : le style est très moderne. Beaucoup de dialogues, des phrases courtes, c'est assez percutant. C'est encore plus vrai pour « Terminus les étoiles ». Si l'ordinateur et le traitement des femmes, entre autres, n'avaient pas pris un sacré coup de vieux, on ne pourrait pas deviner l'époque d'écriture. Etonnant.

Donc, le sujet de la télépathie est ultra-bien décrit, bien développé, avec ses possibilités et ses limites, ce qu'ils peuvent faire, ce qu'ils ne peuvent pas faire, les cadres légaux, les cadres biologiques (les limites de ce qu'ils peuvent atteindre dans l'esprit des autres, par « niveaux de compétence »), pourquoi tout le monde n'est pas télépathe, ce que les télépathes vivent face aux non-télépathes, en quoi consiste la « démolition »… Tout ce pan-là est vraiment bien creusé, et passionnant.
Ensuite, l'auteur nous parle beaucoup, bien sûr, de conscient, inconscient, subconscient, etc. Avec quelques légèretés, relatives incohérences, et sans doute « peu de pratique » dans ces domaines, et, somme toute, un fond psychologique que j'ai trouvé assez dérangeant, d'un bout à l'autre du bouquin que ce soit dans la relation de Powell avec Mary, de Powell avec Barbara, de Ben Reich avec lui-même et tous les pauvres types qu'il manipule avec son fric, et jusqu'aux conclusions, au terme de toute cette aventure, qui sont vraiment étranges, et nous sont jetées comme ça, paf, et débrouille-toi avec, lecteur perplexe…
En fait, dès qu'il s'agit d'approfondir, on reste sur sa faim, dans ce livre…

D'ailleurs, j'aurais bien aimé qu'il développe toutes ses idées… Car il manque des développements de fond sur le monde pluri-planétaire de ce roman. On ne sait pas comment c'est gouverné, comme c'est géré, et si on sait que les riches hommes d'affaires sont, au final, susceptibles de devenir politiquement trop lourds parce qu'ils ont les moyens de tout acheter (mais ça, on le sait depuis toujours !), bah on ne sait pas grand-chose d'autre. A part le sujet principal, comment se servir de la télépathie face à un criminel, rien n'est creusé.

Après, ça se lit très facilement, on suit les aventures de Ben Reich (et sa fuite devant les avancées de Powell) avec intérêt. On peut lire tout ça de façon superficielle, on peut très bien en rester là, et c'est sans doute mieux.
Enfin, comme c'est dit dans Wiki, le thème du « jeu » est très présent dans ce livre. Ainsi que le voyeurisme. En fait, c'est un bouquin qui m'a mis assez mal à l'aise. J'ai lu quelque part qu'il y avait de l'humour dans ce livre. Je ne l'ai pas lu, moi, cet humour.
Pour moi, il y a un truc qui ne colle pas dans tout ça, et je n'arrive pas à savoir exactement quoi. Très bon dans l'action, beaucoup moins clair dans les tenants et aboutissants psychologiques de ces actions, et carrément « bizarre » dans les relations inter-personnages.
C'est là qu'on comprend pourquoi l'auteur a été si bon en auteur de comics, mais cette période de sa vie a été fort courte. Et sa bio n'est pas gaie, en fait. J'ai bien apprécié cette lecture, pour le côté « classique de la S.F. », pour la découverte de l'auteur (j'ai d'ailleurs continué sur ma lancée avec « Terminus les étoiles »), mais je finis sur une impression en demi-teinte.
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Un superbe roman de SF, dévoré en quelques heures. Je me suis régalée. Je ne connaissais pas cet auteur. Choisi parce que ce roman reçu le premier prix Hugo en 1953. Pour savoir, pour me faire une idée... de la curiosité. Quelle chance, pas une ride ! Un meurtre, une enquête, des « mateurs » et des « normaux », des constructions spatiales, des luttes de pouvoirs, une touche d'amour et un Homme sans visage... Je vais continuer sur ma lancée avec Alfred Bester.
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Je suis passé totalement à côté. Rien à faire, je n'ai rien compris, non pas que ça soit compliqué, mais je n'ai pas eu envie de faire l'effort, c'était une lecture sans plaisir. Les personnages, l'ambiance, l'écriture, rien ne m'a accroché. Je ne devais pas être dans le bon état d'esprit, parce que j'ai tout de même senti qu'il y avait de la matière. Peut-être en film...
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Ce prix Hugo du meilleur roman en 1953 (le tout premier prix Hugo !) n'a pas vraiment bien vieilli. Il s'agit avant tout d'un roman policier, mais sans l'aspect "whodunit?" (qui est le coupable ?) puisqu'on le connaît dès le début. La question est plutôt "comment coincer le coupable ?". L'argument science-fictif consiste essentiellement en la présence d'une fraction de télépathes dans la population et il est plutôt bien développé, c'est probablement l'aspect le plus intéressant de ce livre. le reste est plutôt faible : voyages de quelques heures pour se rendre à l'autre bout du système solaire, voitures volantes, habitats en plein air sur Vénus (!)... Bref, tout cela sent bien la bonne vieille SF de papa. le twist final ne m'a pas vraiment convaincu non plus. Je ne regrette pas de l'avoir lu pour l'aspect historique et ma petite culture du genre, mais je n'en redemande pas.
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Dans un futur plutôt lointain, une classe d'être humain ont développé un pouvoir psychique pouvant lire dans les pensées des gens. Ces personnes portent le nom d'extraper, ils font partie d'une guilde. Un mégalomane riche et puissant du nom de Reich (clin d'oeil au nazisme?) fait un cauchemar récurrent et voit dans son sommeil un homme sans visage. Reich est un homme riche qui a développé une entreprise de transport et a un seul concurrent. Lassé par ses cauchemars, il décide de tuer un homme, pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de son concurrent directe. Grâce aux extrapers, aucun crime n'a pu être commis durant les 70 dernières années. Pour masquer sa pensée perfide, Reich décide d'apprendre la plus entêtante et la plus stupide des chansons.
Ce livre fut écrit en 1955 sous le nom original de Demolished man
Très facile de lecture, voir même agréable surtout les premières pages, le roman souffre néanmoins d'obsolescence surtout avec l'apparition d'un ordinateur moyenâgeuse, mais qui aurait pu prédire l'évolution supersonique de l'informatique ces dernières années. La moité du livre est un peu moins passionnante et une fin plutôt surprenante. Un bon divertissement.
Attention, ce qui va suivre risque de dévoiler la trame du livre : Toutefois, le livre tire d'invraisemblances comme le fait qu'on connaît le tueur, qu'on a tous les éléments pour le coincer, mais on ne peut pas parce qu'on a pas le motif ou bien encore, le fait que la fille doit être replongé à l'état de petite-fille et la laisser grandir pour guérir de son état post-traumatique.
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Alfred Bester a illuminé le firmament de la science-fiction en seulement deux romans !
L'Homme démoli est l'un des rares mélanges réussis entre polar et SF. Dans un avenir proche un petit nombre de télépathes sont apparus et ont accaparé les postes les plus en vue dans les administrations, la police et le gouvernement. Grâce à leur talent ils garantissent la sécurité de tous, si bien que le crime est devenu impossible. Ce n'est pas du goût de Ben Reich, riche industriel, qui, faute d'avoir réussi à abattre son concurrent par des moyens légaux, a décidé de l'envoyer ad patres. Mais le chemin du succès sera semé d'embuches…

Bien qu'écrit dans les années 50 le style n'a pas du tout vieilli. C'est au contraire bourré d'inventivité et de trouvailles originales. Un grand classique de la science-fiction qui remporta en son temps le premier prix Hugo.
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Alfred Bester (1913-1987) est un auteur américain de science-fiction. Il publie sa première nouvelle en 1939 grâce à un concours d'écriture amateur, le concours avait été organisé afin de le faire connaître, plusieurs personnes d'un magazine ayant déjà lu ses textes auparavant. En 1942, il travaille chez DC Comics comme scénariste pour plusieurs titres dont Superman ou Green Lantern. Auteur de peu de romans, il a surtout écrit des nouvelles. L'Homme démoli a été publié en feuilleton dans Galaxy Science Fiction en 1952 avant d'être publié sous forme de roman en 1953, ce qui lui a valu le premier prix Hugo du meilleur roman cette année-là.
New York en 2301. Ben Reich, un puissant homme d'affaires à la tête d'une société multinationale, est hanté par des cauchemars récurrents dans lesquels il voit un « Homme Sans Visage » qui le terrorise. En difficultés économiques dues à son concurrent Cray D'Cortney, il ne voit que son assassinat pour s'en tirer. Mais dans un monde qui n'a plus connu d'assassinats depuis 79 ans grâce à l'usage de la télépathie, Ben Reich doit imaginer un crime absolument parfait. Il croit y être parvenu mais c'est sans compter sur le préfet Lincoln Powell qui va utiliser les grands moyens et des ruses inouïes pour le démasquer…
Comme vous le voyez il s'agit d'un véritable polar basé pour Powell sur les trois incontournables : Qui ? Pourquoi ? Comment ? mais le tout est drapé des vêtements de la SF. Comme je ne lis plus ce type de romans depuis une éternité, mes petites cellules grises ont mis du temps à réapprendre les codes de lecture liés à cette littérature et j'avoue que ça leur a fait un bien fou d'être secouées ainsi ! Si le fond est classique, on l'a vu, la forme délirante et parfois incompréhensible (pour moi) m'a sacrément sorti de ma zone de confort.
L'angle S.F. traité par l'auteur est la télépathie. Dans ce futur, il existe une Guilde des télépathes doués de pouvoirs leur ouvrant la voie des perceptions extrasensorielles. En fonction de leur niveau, ils sont classés à des postes plus ou moins élevés (Powell est un cador, évidemment) et ces gens (mateurs, extrapers, pour reprendre la terminologie de l'écrivain) pénètrent vos pensées et les lisent, les plus costauds ayant les moyens de créer des boucliers mentaux pour interdire ces effractions.
Le roman va décrire ces luttes mentales, ces ruses de Sioux pour contourner les esprits rebelles, en s'appuyant sur un suspense tenu jusqu'à la fin. Dès le début du livre, Powell sait que Reich est coupable et Reich sait que Powell le sait ! Tout va résider dans la manière dont le policier va pouvoir le prouver. Pour le coupable, la sanction n'est pas la mort, mais la « démolition », une reconstruction mentale du condamné pour le remettre au service de la société.
Je suis passé par différents sentiments durant cette lecture : difficulté à comprendre ce qui se passait au début, sourire devant quelques naïvetés créant contraste comme l'escroquerie carrément nunuche dite de « la rectification », très années 50, alors que nous sommes en 2301, puis le roman prend du volume, la psychologie se déploie et l'épilogue digne des tragédies grecques, fait appel à la psychanalyse.
En conclusion, un très bon roman panachant l'antique et le futurisme, assez complexe pour vous tenir aux aguets en permanence, suspense et naïvetés mêlées. Je laisse à chacun le choix de penser ce qu'il veut de cet éventuel futur, l'écrivain décidant de clore son roman sur une note d'espérance positive quant à l'avenir de l'homme.
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Ce roman de science-fiction, découvert récemment au hasard dans les allées d'une librairie; est une réelle bonne surprise.
L'intrigue se déroule au sein d'une société du futur, dans laquelle le crime a pu être éradiqué par anticipation depuis au moins 70 ans (ce roman a d'ailleurs sans doute inspiré Philip K Dick pour sa nouvelle a l'origine de Minority Report).
Un magnat de la finance décide de tuer son principal concurrent. Il doit alors s'associer à un "extraper" de niveau 1, capable d'anticiper les réactions des autres personnes par télépathie, procédé largement utilisé.
Une fois le crime réalisé, il faut alors échapper au chef de la police, lui aussi extraper.
Un joli climat de polar au sein d'une société très ingénieuse, où les trésors d'imagination fleurissent de tout côté.

Une très bonne surprise !
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